Bonsoir Claudia,
J'ai été complètement déconfite. Il a refusé mon aide avec une telle rage (des mots très durs à mon égard), j'en ai beaucoup pleuré ,voir quelqu'un que tu aimes se détruire.... Mais J'ai laissé la tension retomber et je n'ai pas répondu à sa rage par de la rage: je lui ai dit que je l'aimais , que j'avais peur pour lui, mais que je respectais son choix et que je serais toujours là pour lui.
En effet, j'ai senti que je devais me protéger. "On ne peut pas faire le bonheur des gens malgré eux "
Je l'ai laissé ravaler sa colère. Et hier, il m'a sonné pour me dire qu'il était décidé à aller consulter.
J'en suis rassurée, et j'étais très heureuse qu'il me téléphone de sa propre initiative . Il s'est rendu compte qu'il allait un peu loin vis à vis de lui et vis à vis de moi.
Voilà on verra ce que cela va donner.
Mais en effet cet épisode m'a vraiment plongé dans un grand désarroi. Alors que je commence à peine à aller un peu mieux par rapport à mon deuil.
C'est d'ailleurs le premier jour depuis plus de sept mois qu'à cette heure (19heures), je n'ai pas encore pleuré. Je ne cesse penser à lui mais c'est moins douloureux.
Pourtant c'est la date anniversaire de l'incinération de papa.
Donc à vous tous mes compagnons d'infortune, je dis courage et patience. Le temps fait bien les choses. Mais je suis persuadée que nos chers disparus nous aident comme ils peuvent.Il y a peu, je n'aurais jamais imaginé qu'un jour je n'aurais pas envie de pleurer toute la journée.
Mais je reste sur mes gardes car l'équilibre est encore très précaire.
Biz
Merci Bulle