comme toi , mon médecin m'a prescrit des anti dépresseurs le mois dernier
j'ai acheté ce médicament puis ....j'ai lu la notice, ça m'a fait un peu peur
j'ai beaucoup hésité à le prendre, autour de moi , les avis sont partagés , du coup, je ne sais plus trop quoi faire
sachant que lorsqu'on commence , il n'est pas question d'arrêter comme ça , brutalement, sans avis médical
contrairement aux anxiolytiques qu'on peut prendre plus ou moins à la demande selon notre état, l'anti dépresseur doit être pris régulièrement , les effets commencent entre 2 à 3 semaines après le début du traitement

concernant le deuil, les avis sont partagés, certains disent que cela peut aider ( une béquille en effet ) d'autres , que cela peut bloquer le processus du deuil...
compliqué de s'y retrouver
je pense que cela dépend vraiment de chacun, de notre état
je ne sais pas si tu as lu "vivre le deuil au jour le jour" du Dr Fauré, il en parle aussi, il dit que la prise d'anti dépresseurs ne doit pas être automatique mais qu'il ne faut pas, non plus, s'acharner à ne pas en prendre , selon les circonstances , ça peut être nécessaire

ayant beaucoup lu sur ce forum, je sais que certaines personnes en ont pris, en prennent encore , d'autres non

pour ma part , la boite est là , complète car je n'ai pas commencé encore
voila, désolée car je sais que ma réponse ne va pas beaucoup t'aider mais , ayant beaucoup moi-même questionné à ce sujet , j'ai compris qu'il est très difficile d'avoir un avis à ce sujet ou plutôt si , beaucoup d'avis mais très contradictoires donc cela n'aide pas beaucoup

cela dépend tellement de chacun ( du traitement aussi car il existe différentes molécules, posologies etc...)
peut-être faut-il simplement faire selon notre propre ressenti et faire confiance à notre médecin

Bonsoir,

Moi suite à la perte de ma maman, j'ai pris de façon irrégulière des antidépresseurs légers (la dose était légère mais c'étaient de vrais antidep').
Au début je disais à mon psy (je le connaissais avant le décès de maman) que jamais il ne devrait me prescrire ce genre de trucs. Et puis j'ai trop souffert, je me suis laissé convaincre. Ca a marché, c'est sûr, mais ça met longtemps à faire effet (genre 2 semaines), et il ne faut pas arrêter brutalement. Si tu arrêtes progressivement, il n'y a pas de risques de sevrage difficile selon le médicament. Je ne le prenais (sur plusieurs années) que durant les périodes où je souffrais trop.
Avant j'avais essayé des trucs à base de plantes (genre millepertuis) mais ce n'était pas assez efficace.

J'en ai pris pendant à peu près 1 an suite à de grosses crises d'angoisse puis arrêt programmé qui est tombé au moment du décès de Thierry. Arrêt sans problème d'accoutumance mais ma psy m'en a prescrit à nouveau 2 mois après au vu de mon état. Ca n'enlève pas la douleur, juste que je ne me traîne plus du matin au soir sans aucune énergie, ça me permet d'avancer,  toujours à mon rythme. J'ai une mère dépressive depuis 30 ans donc pas du tout pour ce genre de médicament mais à un moment donné je n'ai pas eu le choix, je ne pouvais plus rien avaler, même pas boire.

La mienne elle m'a fait commencé en douceur, par la moitié d'un comprimé pendant plusieurs jours. L'intolérance se traduit comment?

Je n'ai pas pris de traitement.
Ma seconde fille m'a fait connaître la méditation de pleine conscience :
http://christopheandre.com/WP/?projects=mediter-jour-apres-jour
Si tu achètes le livre, tu auras un CD de méditation qui est très bien. Tu peux le tester ici :
https://www.youtube.com/watch?v=fuDXc1Hr9UE
Cela me fait souvent m'endormir.

J'ai lu entre-temps, je crois,  que la méthode de pleine conscience peut être aussi efficace que les médicaments ou en tout cas qu'elle donne de bons résultats à la longue. J'ai oublié le détail de l'étude.

J'ai eu un psy qui m'avait donné des médicaments qui me rendait malade, je me sentais déjà si mal et cela en plus impossible!! au bout de 5 jours j'ai pris la décision de les arrêter et j'ai demandé à mon médecin traitant de m'adresser à un autre psy.

Mais je pense qu'il faut guérir " l"esprit" en tout premier lieu , et si l'on peut avoir une aide en plus pourquoi pas , mais celle ci doit nous permettre de conserver toutes nos facultés intellectuelles pour pouvoir avancer, nous avons vraiment besoin de puiser au tréfonds de notre cerveau , pour trouver notre propre solution , celle qui nous est le plus appropriée et qui nous aidera au mieux et elle est différente pour chacun d'entre nous.

Bonsoir zabou et qigan

Je suis bien contente de te relire Zabou!  tu as bien résumé !c 'est l'esprit qu il faut soigner , qiguan  , j 'ai pensé aux EMDR,  il y a un centre de victimologie (de trauma)  à paris, il m'ont mis sur liste d'attente...visiblement je ne suis pas la seule à être traumatisée .....

en attendant, je  revois, bientôt ma psy pour discuter des EMDR, à l’hôpital ......

Bonne soirée