FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Discussions Générales => Discussion démarrée par: lulu56 le 24 juin 2012 à 21:10:50
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A mon tendre Papa qui me manque tant, 15 mois que tu es parti et cette absence qui me semble irréelle, je t'attend....
Parole de Ton Absence:
Comme une bouffée de chagrin
Ton visage ne dit plus rien
Je t'appelle et tu ne viens pas
Ton absence est entrée chez moi
C'est un grand vide au fond de moi
Tout ce bonheur qui n'est plus là
Si tu savais quand il est tard
Comme je m'ennuie de ton regard
C'est le revers de ton amour
La vie qui pèse un peu plus lourd
Comme une marée de silence
Qui prend ta place et qui s'avance
C'est ma main sur le téléphone
Maintenant qu'il n'y a plus personne
Ta photo sur la cheminée
Qui dit que tout est terminé
Tu nous disais qu'on serait grands
Mais je découvre maintenant
Que chacun porte sur son dos
Tout son chemin comme un fardeau
Les souvenirs de mon enfance
Les épreuves et les espérances
Et cette fleur qui s'épanouit sur le silence...
Ton absence
Je dors blotti dans ton sourire
Entre le passé, l'avenir
Et le présent qui me retient
De te rejoindre un beau matin
Dans ce voyage sans retour
Je t'ai offert tout mon amour
Même en s'usant l'âme et le corps
On peut aimer bien plus encore
Bien sûr, là-haut de quelque part
Tu dois m'entendre ou bien me voir
Mais se parler c'était plus tendre
On pouvait encore se comprendre
Mon enfance a pâli, déjà
Ce sont des gestes d'autrefois
Sur des films et sur des photos
Tu es parti tellement trop tôt
Je suis resté sur le chemin
Avec ma vie entre les mains
À ne plus savoir comment faire
Pour avancer vers la lumière
Il ne me reste au long des jours
En souvenir de ton amour
Que cette fleur qui s'épanouit sur le silence...
Ton absence.
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Paroles de Yves duteuil...
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ce texte resonnent en moi tellement les mots sont justes et bien dit
merci lulu de me l'avoir fait partager
moi qui pleure mon pere et ma mere disparus jeunes (63 et 65 ans) trop rapidement et recemment (nov 2011 et janv 2012
bon courage a toi lulu
pat
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C'est beau,c'est vrai...
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Bon courage à toi, puisse ces paroles t'apporter un peu de force dans cette épreuve.
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Merveilleux!!!
Bulle
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Super hommage Lulu, moi aussi je pleure mon Papa qui est parti le 13 avril dernier à l'âge de 67 ans et je deviens folle.
Courage.
Merci pour nous qui pleurons nos êtres chers.
Chaleureuses pensées
Catherine
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Je cite ce que je viens de lire dans un message plus haut : moi qui pleure mon pere et ma mere disparus jeunes (63 et 65 ans)
Non à 63 et 65 ans on n'est plus jeunes, j'ai cet âge et je vous assure que s'il m'arrive de mourir bientôt, je suis consciente que j'aurai fait un long bout de chemin, un chemin de vie tellement plus long que mon cher fils en tout cas que la mort a fauché en plein vol à 37 ans !
ou que ce garçon de 14 ans fauché sur son vélo, hier sur une route de Finistère.
Marithé
"Il n’y a rien d’injuste dans la mort (...) La seule différence, c’est le moment où cela arrive, pas le fait que cela arrive."
David Servan-Schreiber
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mamita
il m'a été difficile et douloureux de lire ta reponse mais bon je la respecte ...quant a moi meme si pour toi 63 et 65 ans c'est vieux et "normal "de partir ça ne l'est pas pour moi ....le depart de mes parents me laisse inconsolable ...
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Mamita,
Moi aussi tes paroles me font un peu mal. Je te comprends...un peu...vu par où tu es passée mais tes propos sont tout de même un peu durs...
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Mammita,
Comme toujours j'ai beaucoup de respect pour tes propos et comme mes prédécesseurs, je les comprends.
Ma mère est partie a 79 ans, je suis conscient que c'est un age raisonnable mais ça fait quand même mal, car tu aurais toujours voulu passer plus de temps avec la personne. Je respecte ce que tu traverses mais quand tu regardes la moyenne d'age de la mortalité en france 65 et 69 ans c'est quand même jeune (oui je sais 35 c'est encore plus jeune).
Chaque deuil est différent mais chaque douleur est similaire. Courage à tous et toutes dans cette épreuve difficile.
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Il est toujours douloureux de perdre un parent quelque soit l'age de celui
j'ai connu des enfants de 60 ou 70 ans confrontés au deuil de leur parent de 80 ou 90 ans et c'était extrêmement difficile à vivre pour eux
Chaque deuil est différent, perdre un parent, un frère, un conjoint, un enfant, un ami, chacun d'entre nous vivra peut-être un de ces deuils , et ce sera différent , car le lien à la personne sera différent et nous serons aussi différents, mais la souffrance sera là, et il faudra réamorcer un travail de deuil
De tout coeur avec vous
Orchis
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Bonjour à vous tous qui semblez "bousculés" par mes propos, mais la manière de vivre le deuil dépend, bien sûr du vécu personnel de chacun.
Vous êtes des Adultes cependant, et vous savez bien que tous, nous sommes confrontés à la séparation, jour ou l'autre ... il faut s'y préparer, les parents meurent avant les enfants logiquement .. il n'y a rien de choquant à cela, c'est ainsi que nous le voulions ou non.
Je n'interviendrai plus, promis, et soyez sûrs que je respecte profondément votre chagrin, et vous allez avancer comme moi j'essaie d'avancer en gardant le meilleur.
Si je me mets à la place de vos parents, vraiment cela m'effraierait de penser que mes enfants seront inconsolables quand je serai morte ... je les voudrai heureux dans mon souvenir.
"Soyez heureux" nous a écrit mon fils Antoine avant de mourir, c'est dur de ne plus le voir mais je m'efforce de vivre dignement chaque jour pour tous ceux qui m'entourent et Antoine me guide vers le meilleur de la vie.
Marithé
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Bonjour,
Mamita a bousclué certains d'entre vous.
Mais Mamita est une maman endeuillée, c'est contre la logique des choses.
Mon beau-père a perdu son épouse (adorée par lui et ses enfants) il y a 11 ans à l'âge de 64 ans. Malgrè sa peine et le manque, il avait "donné l'impression" de reprendre vie.
Il y a un an mon mari, SON FILS, est parti. Ce décès l'a anéanti, il a perdu sa joie de vivre, malgrè ses enfants et petits enfants (35), plein d'attention pour lui.
Les épreuves de la vie, pour la majorité d'entre nous, nous arrivons à les vivre plus ou moins bien. Mais la perte d'un enfant, de son enfant .....je n'ose y penser. Ce n'est pas la logique des choses.
C'est pour cela qu'à la lecture de Mamita, j'ai pensé à papy.
Mais je pense aussi à vous qui avez perdu vos parents. Mon mari, disait toujours, qu'il voulait être enterré auprès de sa maman. Et moi pour me réconforter, je pense qu'il a quitter des gens qu'ils l'adoraient, mais que là haut, mamie prendra soin de lui, comme elle savait le faire.
Pour ma part depuis un an je me suis rapproché de mon beau-père. Nous avons tout les deux perdus NOS AMOURS; Lui un peu plus que moi.
Béné
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Merci Bénédicte ... tu as tout compris ...
Bien amicalement
Marithé
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Bonsoir à tous,
Je suis en parfait accord avec Mamita.
J'ai perdu mes parents, mon seul frère, et il y a 7 mois mon fils .
J'ai eu un chagrin énorme , surtout ma maman , je me suis beaucoup occupé d'elle , vivant seule et en mauvaise santé , mon père étant décèdé bien longtemps avant.
La perte de mon frère fût brutale.
Mais LE PLUS TERRIBLE c'est la perte d'un enfant même adulte, ( 37 ans )je ne peux trouver la paix intérieure.
Courage à nous tous et toutes , moi je n'en ai pas beaucoup pour le moment.
Lydie
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Bonsoir Lydie,
Me revoilà après quelques jours d'absence ... cette semaine de juillet nous replonge dans "la douleur" d'Antoine ... 1 an, voilà un an il vivait sa dernière semaine en soins palliatifs ... la fin de ses douleurs, de ses souffrances mais aussi ... la fin de sa vie !
le 27 juillet en soirée, nous nous réunirons tous, sur le lieu si beau où furent dispersées ses cendres, l'an dernier, le 1er août ... nous avons besoin de ces rites ... de ces gestes pour supporter l'absence de notre grand fils !
La paix intérieure ? je parviens à la trouver de plus en plus grâce à la pratique de la pleine conscience, j'essaie de vivre le moment présent, de m'accrocher à tous les petits moments de bonheur ... et ainsi ne pas passer à côté de la vie en restant dans le cortège des morts ... nos fils sont vivants en nous, avec nous, nous parlons d'eux ainsi ils restent dans le cortège des vivants.
Bien sûr, nous ne serons plus jamais heureuses comme avant, nous les mamans "désenfantées", mais nous pouvons vivre autrement,
j'ai compris cela et je te souhaite de tout coeur de trouver la sérénité ... je t'assure que c'est possible, mais il faut du temps ...
Marithé
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Mamita,
Quel beau message d'espoir ....
Je suis heureuse de constater que tu parviens à retrouver petit à petit un "certain" apaisement. C'est bien aussi de se réunir, de partager, d'affronter cet anniversaire ensemble. Je penserais fort à toi aussi ce jour la.
Je t'embrasse
Karine
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Merci Karine
j'espère que tu continues "ta route" toi aussi en t'accrochant à la vie.
Je t'embrasse
Marithé
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De tout coeur avec vous mamita.
Courage à vous.