Bonjour Anne-Marie,
Le titre de ton article m'a interpellé "Serge tu me manques" c'est que ce que je n'arrête pas de répéter. Mon mari s'appelait Serge, il nous a quitté brutalement (arrêt cardio-respiratoire)le 14 szeptembre 2012. Depuis, j'ai l'impression de sombrer dans un gouffre sans fond. Il y za 18 ans aujourd'hui, je donnais naissance à notre premier fils Bastien, Serge avait 27 ans et moi 23. Nous avions la vie devant nous. Nous avons agrandi notre famille au fil des années qui ont suivi : Solène a eu 16 ans en juin dernier, Aymeric 3 ans en mai. La vie est si cruelle que parfois de ma volonté de vouloir continuer cette vie ici bas. Mais je sais que Serge n'aurait pas voulu que j'ai de telles pensées.Je dois être forte pour mes enfants mais je ne parviens pas à accepter la réalité C'esr trop dur ! Mes enfants souffrent eux aussi et leurs souffrance s'ajoutent à la mienne. On souhaite toujours le meilleur pour ses enfants, une vie pleine de joies, de bonheur, Serge voulait leur apporter tout cela, il l'a fait de multiples fois mais il n'aurait jamais voulu leur imposer un tel chagrin. Pour l'instant, je suis impuissante à apaiser leur chagrin tant le mien est immense.
Merci de me répondre. Seules les personnes ayant connu la perte de leur conjoint peuvent comprendre l'immensité et l'irréversibilité du mot absence.