Pourquoi sommes nous tant interpellé(e)s face aux grandes catastrophes ?
car cela nous rappelle "notre catastrophe" la perte de notre être cher ...
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la structure de la mémoire est très proche de celle qui régit les émotions.
Pour comprendre, il faut se représenter notre cerveau divisé en trois : vous avez le cerveau instinctif, qui intervient lorsque l'on se brûle par exemple, celui des émotions, et le cortex ou néocortex qui gère le raisonnement. Concrètement, face à une période d'anxiété, la partie du cerveau qui gère les émotions l'emporte sur le cortex et empêche tout raisonnement logique ."
Tout événement "très" rare va être gardé en mémoire de manière beaucoup plus forte que ce qui peut se passer au quotidien c'est le cas/perte d'un être cher ...
Pourtant nous savons toutes et tous que chaque seconde de par le monde certes s'il y a des joies, des personnes perdent leurs êtres chers ... mais cela ne nous impacte pas pareil ...
et déjà c'était le cas avant nos deuils ...
A présent on va s'identifier encore plus aux êtres que l'on voit (médias) en situation de détresse ...
Certainement l'être humain est très résilient/peines car dans la foule, la rue on croise tant de personnes et on ne sait pas qui est touché par le deuil
on ne l'imagine pas
On fait une dissociation entre extériorisation de nos émotions
leur maîtrise en public
du coup on est fragilisé sans que cela se voit ...
Il y a peu j'ai accueillie dans mes ateliers gestion stress, sophro Qi Gong une nouvelle participante qui ne savait rien des autres donc.0
Un jour elle a voulu dire "vous comprenez" en référence à ses difficultés de stress "c'est que je suis veuve"
nous l'avons regardée et justement au moment nous étions autour d'elle 4 à l'être et je le lui ai dit ...
elle n'imaginait pas a t'elle dit que nous l'étions ... pourtant ...
Je n'ai du coup pas fait mon atelier comme d'habitude, nous avons échangé puis j'ai fait faire que quelques exercices pour terminer à l'heure.
Je pouvais le faire car j'étais concernée ...
Nous savons que nous ne pouvons pas faire "porter" le poids de nos émotions au travail, aux autres, voire en famille et du coup nous retenons ces émotions.
Si nous n'avons pas de zone où lâcher la soupape cela peut s'avérer très destructeur ...
prendre un temps pour monter ses émotions , accepter de les montrer, accepter aussi bien sûr celle des autres pourrait devenir un nouveau comportement ...
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