Auteur Sujet: Que les pleurs et la tristesse comme "compagnes"...  (Lu 12705 fois)

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johann02

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Que les pleurs et la tristesse comme "compagnes"...
« le: 31 octobre 2011 à 17:01:49 »
Voici 6 mois que maman "est partie", comme je préfère dire: où, je ne sais pas...mais en tout cas sans moi , loin, très loin, trop loin de moi....J'ai essayé différentes "techniques", lu, écouté, me suis "renseigné" de gauche et de droite...Rien ne semble réellement correspondre, à mon "état", à ce que "je vis", ce qu'est mon quotidien sans ma mère qui était un pilier essentiel de "ma pauvre vie"....Je ne sais plus sur qui "compter", sur qui "m'appuyer", à qui poser une simple question et surtout avoir un avis important sur un sujet qui me préoccupe : parce qu'elle représentait à elle seule toutes "ces fonctions"....Celles d'une mère qui ne m'a JAMAIS laissé choir et qui m'a toujours aidé et aimé....Ma tristesse "s'évacue donc dans les larmes"....et encore.Ce n'est pas tout à fait la réalité....Je suis TOUJOURS en train de l'attendre, toujours en train de me dire qu'elle va (me) revenir et que nous allons encore "vivre un petit bout de chemin ensemble"..Tout ceci n'est malheureusement qu'un "mauvais tour de mon inconscient" et même si "je sais", je refuse l'acceptation de ce "départ" si rapide et soudain.Alors, je passe mes journées à me traîner, à souffrir, tant physiquement que psychologiquement, à me remémorer,à la revoir, "la sentir", lui "caresser la main", parler des projets de Fêtes, qui seront bien tristes cette année....Mais s'il n'y avait que ces Fêtes, ce ne serait rien....Je lui parle, et ne cesse d'embrasser sa photo, délicatement posée sur son lit avec les derniers effets qu'elle portait le 25 avril....Cette vie est impitoyable, cette solitude est "corrosive", ce manque est déstructurant, cette Dame qui était ma mère me manque plus les jours passent et s'assombrissent "de son absence"...
  Je pense à chacun de vous, au travers de ce que vous vivez également de cette "disparition" de l'un de vos proches....
 Bien à vous. Johannn

Blyg

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Re : Que les pleurs et la tristesse comme "compagnes"...
« Réponse #1 le: 01 novembre 2011 à 09:37:13 »
Cher Johann
Comme je te comprends... Je vis la même chose que toi : je passe mes journées dans l'attente d'un miracle alors même que je n'y crois absolument pas, j'attends son retour, son coup de téléphone mais rien, il n'y a que le soir qui arrive et avec ses crises d'angoisse et de désolation parce qu'encore une journée est passée sans Elle.

Je n'ai donc pas beaucoup de mots pour te consoler mais il me semble important que tu saches que tu n'es pas seul, je te lis et mes pensées volent vers toi et vers nos mamans.

Je t'embrasse

johann02

  • Invité
Re : Que les pleurs et la tristesse comme "compagnes"...
« Réponse #2 le: 01 novembre 2011 à 18:52:45 »
merci Blyg, tout simplement merci pour ce petit mot de soutien.Oui, nous attendons et essayons "d'atteindre l'inaccessible étoile"....Malheureusement....Quelle tristesse et quelle désolation....
J'essaie de te faire parvenir également quelques "souffles "de soutien....merci encore et bien à toi........Johann

Blyg

  • Invité
Re : Que les pleurs et la tristesse comme "compagnes"...
« Réponse #3 le: 02 novembre 2011 à 16:50:09 »
Merci à toi aussi Johann
TU n'es pas seul, si tu as besoin de parler, je suis là.
Amitiés

flemming

  • Invité
Re : Que les pleurs et la tristesse comme "compagnes"...
« Réponse #4 le: 08 novembre 2011 à 01:40:33 »
Bonsoir Johann02,
Il y a longtemps que nous n'avions pas discuter. Pendant les vacances (cure-vacances) que j'ai faite avec mon mari, il y a eu des hauts et des bas, des bas et des hauts...Difficile d'envoyer des cartes postales à mes filles et pas à maman, j'avais envie de lui en écrire une et puis cela aurait servi à quoi ? Elle me manque énormément, meme après quinze mois : toujours aussi difficile, je pense à elle sans arret : une maman nous en avons qu'une et la douleur de sa perte dépend des relations que l'on avait avec elle. Je la voyais trois/quatre fois par semaine : je m'occupais de son courrier, lui faisais ses courses, regardais si son appartement était en ordre, puisqu'elle avait des aides ménagères trois fois par jour toute la semaine, lorsque je cuisinais un plat, il y en avait toujours une part ou deux pour maman, et puis plus rien, d'un seul coup sur un coup de téléphone, je me suis retrouvée devant un corps mort, inerte, qui n'avait pas l'air de souffrir. Je ne sais pas où elle est partie, si elle me voit !!! mais elle n'est plus avec moi....J'ai pleuré sur elle, je l'ai secoué, je l'ai appelé, en vain....
J'ai l'impression d'etre devenue une automate, en plus de cette douleur de l'avoir perdue, mes petits ennuis de santé me fatiguent en plus, et la morphine que je prends, rende les choses plus difficiles encore (je la diminue tout doucement). 
La douleur est à l'intérieur de moi, me grignotte un petit peu chaque jour. Le matin, à 7h30, en promenant les chiens, je sens quelque chose qui monte en moi tout doucement et paf... je me mets à pleurer. Quand je me retrouve toute seule, je l'appelle très fort, je voudrai pouvoir crier ma souffrance, le mal de la perte de ma petite mère, mais les gens me prendraient pour une folledingue. Je suis sur que bon nombre de personnes qui souffrent l'ont également pensé.....   
L'anti-dépresseur de mon psychiatre ne me fait rien du tout, je le vois demain et je vais lui dire. Je vois une psychologue d'une association, je reste une heure avec elle à discuter (il va y avoir des groupes de paroles en janvier/février 2012) et cela me fait du bien. Tu devrais peut-etre esssayer. Je voudrai pouvoir penser à mamam mais sans pleurer comme une fontaine, c'est trop usant.
Bon, je vais aller me coucher, je suis fatiguée et je ne vois plus les touches du  clavier.
Mille pensées pour tous ceux (et celles) qui sont dans la tristesse d'avoir perdu un etre cher.
Flemming




johann02

  • Invité
Re : Que les pleurs et la tristesse comme "compagnes"...
« Réponse #5 le: 08 novembre 2011 à 20:42:59 »
Bonsoir Flemming et content de te "retrouver" aussi....Tu sais mon état n'est guère engageant.....Je passe mon temps aussi à pleurer celle qui a partagé ma vie durant toutes ces années et à laquelle je me suis tant consacré...Son manque est irréparable et le vide immense qu'elle laisse est un puits sans fond. je ne puis l'oublier ne serait-ce qu'un instant...Mes journées sont faites de pensées, de souvenirs, d'atonie, de regrets, de désespoir....Alors, tu te doutes que je comprends tout à fait ta réaction et tes larmes. Et moi aussi j'aurais envie de crier ma douleur à des gens qui ne comprendraient pas de toute façon.....Personnellement je n'envisage même pas 2012 tu vois....Quand j'imagine déjà ce Noël passé sans elle....je "touche complètement le fond" de cette vie de misère, d'ennuis et d'injustices. je ne peux plus être sans elle, c'est ainsi, je n'y puis rien....
j'espère que ton état de santé s'améliore quand-même avec la morphine.....Je pense à toi....
bon courage et à bientôt sûrement. Bien à toi. Courage. Johann

flemming

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Re : Que les pleurs et la tristesse comme "compagnes"...
« Réponse #6 le: 09 novembre 2011 à 02:08:08 »
Bonsoir Johann02,
Tu sais que je suis de tout coeur avec toi, puisque nous vivons presque la meme chose. Meme si cela est très dur, je suis sur que ta mamam n'aurait pas voulu te voir dans cet état (ni la mienne non plus pour moi, mais c'est très difficile j'en convient). ta "maman" et "ma petite mère" auraient voulu, j'en suis sur, nous voir vivre , heureux et avec toutes les valeurs de la vie qu'elles nous ont enseigné.
J'ai cherché de l'aide, je laisse tomber le psychiatre à part me donner des anti-dépresseurs et se faire payer, cela ne me convient pas du tout. Donc j'ai trouvé une psychologue, qui elle, est contre toute cette médication, et en plus en janvier/février débute des groupes de parole et en plus une fois par semaine je vais dans  une autre association qui m'aide à me sentir mieux en discutant, de moi, de la vie de tout et de rien.
C'est vrai je suis entourée de mon mari et de nos deux filles.
Surtout, je crois que ce qui m'aide beaucoup, c'est d'aimer les animaux, chats et chiens, et de m'occuper d'eux. Nous avons deux chats (un persan et un maine coon)  et je suis pet-sitter, donc il y a souvent à la maison des pensionnaires canins pour mon plus grand bonheur.
Donc je m'occupe beaucoup d'eux, ce qui me change les idées et ces chiens ou chats ne demandent qu'à etre aimer et surtout ne nous jugent jamais.
Je ne sais pas si tu aimes les animaux, Johann, si c'est le cas, réfléchis bien : tu aurais un etre vivant à t'occuper, tu ne serais plus seul et lui ne demanderait qu'à etre aimé. Tu sais cela apporte beaucoup  de joie, de gratitude et il y a tellement de chiens et de chats malheureux, je suis sur que tu pourrais faire le bonheur d'un animal qui ne demande que ça et qui t'apporterait un peu de joie dans ta vie. Penses-y ! ce n'est peut etre pas une idée si mauvaise et cela t'aiderait beaucoup. Moi meme en m'occupant de mon chien (en pension) je pense à maman, elle aimait beaucoup les animaux et elle serait fière que j'en rende quelques uns heureux. Lorsque maman était encore parmi nous et que j'avais un chien (en pension) j'allais toujours lui montrer et là je voyais dans ses yeux  briller une lueur, de la joie qui lui éclairé le visage et elle adorait cela.
Bon, il est tard et comme j'ai du mal à voir les touches du clavier, je vais aller me coucher, mais en ayant une pensée pour toi Johann et pour tous ceux (et celles) qui souffrent.
 


johann02

  • Invité
Re : Que les pleurs et la tristesse comme "compagnes"...
« Réponse #7 le: 10 novembre 2011 à 18:31:55 »
Bonsoir Flemming et merci de penser à venir "me tenir un peu compagnie" dans ces moments de solitude ravageurs.Oui, bien sûr que maman aurait plutôt souhaité me voir "heureux", pouvoir continuer à vivre relativement sereinement, mais je sais que quelque part elle redoutait également "le moment où elle ne serait plus là".....Parce qu'elle me connaissait bien et qu'elle savait que je ne me remettrais pas ou peu de son départ...Et c'est tout à fait ce qui m'arrive.Je ne peux "contrôler" toute cette émotion, ce chagrin, cette souffrance liés à son décès. J'ai encore passé une partie de cette journée à pleurer, "ruminer", penser et repenser sans cesse..Je culpabilise de ne pas l'avoir entendue chuter le soir et de ne l'avoir découverte que ce maudit et horrible d' avril....Je me dis que si j'avais été présent plus rapidement à ses côtés, les secours seraient forcément venus plus rapidement....Alors, tu sais, pour moi, le "chemin" vers le "mieux-être" et l'acceptation sont des notions très abstraites, vagues et impossibles à imaginer tellement cette culpabilité me "ronge"....
Tu as la même idée que Jeanpy au sujet d'un animal: il faudrait que j'aille au refuge, mais pour le moment, "mon refuge" est ailleurs....
Je n'ai plus de goût à rien et vit "face à moi même", me regardant dans ce miroir impitoyable".
Je t'envoie mes pensées amicales et te remercie encore Flemming...Bien à toi. Johann. Merci encore.......

jeapy

  • Invité
Re : Que les pleurs et la tristesse comme "compagnes"...
« Réponse #8 le: 11 novembre 2011 à 00:22:58 »
 ;) Flemming Et Johann
Tu l'as dit Johann, tu vois on a eu la meme idee sans se concerter avec Flemming... et pourquoi ne pas faire comme elle finalement ? tu pourrais etre famille d'accueuil pour des animaux, ça permettrait de ne pas trop t'engager si ça te faire peut... Mais je pense aussi que d'etre benevole dans un refuge pourrait t'aider, tu te sentirais utile et puis tu verrais un peu de monde mais pas trop (pour te menager) . Et l'idee de Flemming des groupes de parole sur le deuil, c'est aussi tres bien, tu as besoin de voir du monde en phase avec ce que tu éprouves là et c'est vrai que dans ton etat et au stade ou tu en es les seules personnes qui peuvent t'aider sont celles qui savent ce par quoi tu passes... Je pense que c'est ça qui nous unis le plus ici... de savoir...
Une chose est sure en tous cas c'est que tu n'est pas seul au monde, qu'ici il y a toujours des yeux pour te lire et une oreille pour t'ecouter si tu en as besoin tu le sais...
courage a toi et n'oublie surtout pas que tu merites de te laisser une chance de continuer pour voir ce qu'il y a derriere.... et crois moi meme si la route est longue tu as beaucoup de belles choses a vivre encore...
Flemming, moi je dis que si tu avais envie d'ecrire cette carte a ta maman tu dois t'autoriser a le faire , si ça te fait du bien surtout ;-)
Et puis qui sait ??? grosses bises a vous

flemming

  • Invité
Re : Que les pleurs et la tristesse comme "compagnes"...
« Réponse #9 le: 12 novembre 2011 à 01:31:10 »
Bonsoir,
Johann02
Nous vivons presque la meme chose (comme beaucoup d'autres aussi). Ecoute ce conseil qui peut etre judicieux et qui je suis sur t'aidera dans ta souffrance. Va au refuge, je suis sur que tu trouveras un "compagnon" de route. Cela ne sera peut etre pas un chien de race, mais qu'importe, il te donnera tout l'amour qu'il a en lui et tu peux me faire confiance, les animaux en ont beaucoup et de plus tu feras un heureux c'est sur. Ces quatre pattes doivent avoir un don pour ressentir la tristesse de leur maitre et ils viennent se blottir à nos cotés pour nous aider à supporter les douleurs de la vie.
Quand je suis seule avec mes compagnons chiens et chats, et lorsque je pleure, il y a toujours un chien qui vient près de moi ou un chat qui tout doucement vient s'installer sur mes genoux et j'ai l'impression qu'ils me disent "allez, courage...nous sommes là avec toi". Ils ne nous jugent pas, je ne les embete jamais avec mes pleurs et lorsque je parle de maman ils écoutent : et on ne lis pas dans leurs yeux, "passe à autre chose... c'est toujours la meme rengaine...."
Mes betes m'appaisent et lorsque je m'occupe d'eux, cela me fait penser à autre chose pendant ce temps et lors des sorties, je rencontre parfois des personnes avec des animaux et quelquefois, nous engageons la conversation.
Peut etre que certains ne comprendront pas cette relation avec les animaux et trouveront cela bizarre, mais tant pis, je maintiens ce que j'ai écris.
Bien sur Johann, c'est à toi de voir, de réfléchir et seul la décision t'appartient.

Jeapy
Pour la carte postale, je n'ai pas osé le faire, mon mari n'aurait certainement pas compris, mais cela m'a fait beaucoup souffrir.
Amicalement   :-*   :-*



soprano

  • Invité
Re : Que les pleurs et la tristesse comme "compagnes"...
« Réponse #10 le: 13 novembre 2011 à 00:52:22 »
bonsoir JOHANN 02
TA TRISTESSE ME TOUCHE CAR NOUS SOMMES TOUS ICI DES COMPAGNONS D'ACCOMPAGNEMENT ,DANS NOS DOULEURS TRES INTENSE DE LA PERTE DE QUELQU'UN DE CHER ET NOTRE MAMAN NOUS QUITTE ON DEVIENT ORPHELIN .C'EST DOULOUREUX MAIS ON A LE DROIT D'AVOIR MAL ET DE PROMENER SA PEINE DANS LES SENTIERS DU DEUIL MAIS QUE DIRE QUAND APRES AVOIR PERDU LES BRANCHES DU HAUT UNE DE NOS BRANCHES SE CASSE ?
J'AI DU METTRE 5 ANS A ME REMETTRE DU DECES DE MAMAN ET JE LUI PARLE ENCORE ET LA REGARDE MAIS AUSSI ELLE DOIT ETRE TRISTE DE VOIR MON ETAT MAINTENANT QUE PHILIPPE MON FILS ,SON PETIT FILS EST AUPRES D'ELLE :UNE LOQUE POUR L'INSTANT VOILA CE QUE JE SUIS DEVENUE .TOUT LE MONDE S'EN VA ET MOI JE RESTE LA A ME DEMANDER POURQUOI
LE COURAGE JE LE PRENDS AUPRES DE MON MARI ,ET ILFAUT TENIR DEBOUT POUR LES FILLES LES 2 SOEURS DE PHILIPPE .
TIENT BON TA MAMAN RESTERA PRES DE TOI ,PAS DE REPROCHES LES CHOSES DEVAIENT SE PASSER AINSI ON NE MAITRISE PAS TOUT ET ON EN A LA PREUVE TOUS LES JOURS. COURAGE ,A BIENTOT
 

johann02

  • Invité
Re : Que les pleurs et la tristesse comme "compagnes"...
« Réponse #11 le: 13 novembre 2011 à 11:38:59 »
Bonjour Soprano et merci pour ton message de compréhension et de soutien..Je suis désolé , réellement de ce que je lis de ton histoire...Oui, comme tu le dis, nous sommes tous "liés" ici par le même "lien", celui malheureusement de la perte de quelqu'un que nous aimions et que nous aimons toujours: mais la présence physique manque terriblement. Pour ce qui me concerne il y aura 7 mois le 26 novembre que maman m'a "laissé" ainsi, seul et "déboussolé"...La pauvre je ne lui en veux pas, mais j'en veux à la vie "au sort", à une forme "d'acharnement". Je sais que de toute façon, il me faudra des années avant que je ne puisse vraiment "me rendre compte" et mesurer l'immensité de ce chagrin et de cette tristesse qui ne me quittent pas...
Je voudrais tant qu'elle soit encore là, ce matin, comme les autres jours....Et continuer à la soigner et à m'occuper d'elle....Tous ces regrets sont vains, je le sais et voilà ce qui nous détruit également.....
Je vais "traîner mon spleen" et ma détresse une fois encore, en allant et venant...de la chambre de maman aux autres pièces de la maison....
Je te souhaite bon courage Soprano et te dis à bientôt. Merci encore.Johann

jeapy

  • Invité
Re : Que les pleurs et la tristesse comme "compagnes"...
« Réponse #12 le: 15 novembre 2011 à 11:01:12 »
Bonjour ;-)
Bien sur qu'ils nous manqueront toujours nos disparus ;-) leur presence physique... mais quand du temps aura passé Johann je t'assures tu souffrira moins... il serait temps tu sais que tu t'occupes enfin un peu de toi, tu parles toujours de tes soins a ta maman mais moi j'ai envie de te rappeler que tu es vivant, toi ! Et que tu merites de prendre soin de toi ;-)
Meme si tu ne comptes pas adopter un animal , tu ne voudrai pas juste aller rendre visite au refuge ? et puis rejoindre un groupe de parole autour du deuil, meme si tu es timide , tu t'y sentirai compris...
courage a toi et a bientot
jeanne

flavie

  • Invité
Re : Que les pleurs et la tristesse comme "compagnes"...
« Réponse #13 le: 15 novembre 2011 à 13:21:55 »
je te comprend , mon dieu oui que je te comprend
je me suis surprise moi à prendre mon telephone portable pour l'appeler en attendant mon fils devant l'école dans la voiture comme on le faisait tout les midi mais je me suis dis merde tu deviens folle ma pauvre fille.
elle me manque de plus en plus et chaque jour
je n'arrive pas à réver d'elle par contre
je m'en veux beaucoup
je ne comprend pas tout par ou j'en passe mais je déguste
on déguste tous je dirai mème qu'on morfle apres la perte d'un etre cher.
ma mere tout comme la tienne etait mon pilier, ma confidente, mon ame soeur ....
j'ai tout perdu en la perdant
je ne peux plus parler de certaines choses à qui que ce soit
donc je lui parle à elle , quand je vais au cimetière tout les jours 
à sa photo ou tout haut dans ma maison car elle est décédée chez moi
avant j'avai peur maintenant non mais mon canapé je ne m'y asseois plus et je vais le changer j'attend l'autre
je ne supporte plus sa vue car je l'imagine dedans oui tu iras lire mon histoire tu sauras pourquoi je dis "imagine"
ne te souhaite beaucoup de courage et de force pour surmonter ce deuil moi j'ai du mal je pense que tout le monde ici a du mal
bisous

johann02

  • Invité
Re : Que les pleurs et la tristesse comme "compagnes"...
« Réponse #14 le: 15 novembre 2011 à 19:19:10 »
Bonsoir Flavie et merci pour ton message "de soutien", en tout cas de compréhension. Tout ce que tu dis ressemble (malheureusement) à mon histoire. je suis comme toi, je lui parle , je crois encore parfois que "tout ça" n'est qu'un très mauvais cauchemar et qu'elle "va me revenir" bientôt, pour les Fêtes par exemple...Je crois parfois perdre la raison, mais non, il ne s'agit que de l'immense chagrin qu'a engendré "son départ" qui me fait, qui nous fait réagir ainsi....Une mère, "c'est tout"....Elle vous donne la vie, elle est ta confidente, ton aide, ton "phare", ton soutien, un peu ton "double", et quand ce "double" "s'en va"...Il ne te reste plus qu'une partie de toi-même. Voilà comment je vis les choses.Je ne savais pas que je pouvais autant pleurer et pouvoir le dire sans aucune gêne, sans honte...Je me "raccroche" toujours, inlassablement à mes souvenirs, nos moments de bonheur, nos joies et nos peines aussi...je ne peux "l'oublier" ne fut-ce qu'un instant, tellement elle était présente, "vivante", aimante, sécurisante.....Je me sens totalement "abandonné" et livvré à moi-même depuis qu'elle n'est plus là....C'est le vide et le néant au quotidien....et un profond chagrin....
Je te souhaite également tout le courage "nécessaire" Flavie...bien à toi. Je t'embrasse. Johann