Auteur Sujet: Présentation  (Lu 2383 fois)

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letnoun

  • Invité
Présentation
« le: 14 mars 2017 à 15:09:38 »
Bonjour,

Je suis nouvelle ici.
Je me présente: j'ai 42 ans, j'habite au Québec, Montréal et j'ai perdu ma maman il y a environ un mois. Elle est décédée le 12 février dernier suite d'un cancer généralisé qui a été fulgurant.
Je viens écrire aujourd'hui pour essayer de parler, ce qui est très difficile pour moi.
Je ne m'explique pas pourquoi ma douleur est si vive. Les deux premières semaines ça allait bien, relativement. Ma famille et mes amis étaient proches. Là je me retrouve seule avec ma peine et il me semble quelle est plus vive que jamais. Il ne se passe pas une journée sans que je pleure ou que je pense toujours à ma maman. Je n'arrive pas à faire le ménage de ses choses et je n'arrive pas à travailler et passer au travers il me semble.
J'ai souvent des flashs de comment elle est morte à l'hôpital.

Il me semble que maintenant seulement je réalise quelle est vraiment décédée et je trouve ça extrêmement douloureux.
Je me sens seule.

Pendant combien de temps je vais encore pleureur?

merci

Laëtitia

AirDuTemps

  • Invité
Re : Présentation
« Réponse #1 le: 14 mars 2017 à 18:19:46 »
Je t'ai écrit en privé, j'espère que tu me liras . Il se peut que les messages du forum se retrouvent dans ton courrier indésirable.

Hors ligne *Ephémère*

  • Membre Héroïque
  • *****
  • Messages: 1330
  • Tu es là dans ma peau comme un coup de couteau
Re : Présentation
« Réponse #2 le: 15 mars 2017 à 10:33:57 »
Bonjour Letnoun,
Chacun de nous est unique, et affronte son chagrin à sa façon.
Mais il n'est pas rare que la douleur liée à la perte d'un être cher nous laisse hébétés ; comme anesthésiés...
Et puis souvent, les démarches, ce qu'il faut gérer, tout cela  nous maintient debout.
Tu as raison, au plus près de la catastrophe, pour ceux d'entre nous qui sont plutôt bien entourés,  les proches, les amis, la famille, sont présents.
Ils le sont moins au fil des jours.
Non par manque d'intérêt ou parce qu'ils nous oublient, mais parce qu'ils doivent eux aussi, faire face à leur quotidien.
Et lorsque le tourbillon s'apaise, lorsque le temps de penser nous est rendu, alors, la douleur revient sur le devant de la scène.
Elle peut prendre toute la place.
Et sans comprendre pourquoi, nous ressentons toute la violence de l'absence et de la peine.
Je crois qu'il faut accepter de prendre soin de soi ; accepter de chercher l'aide qui nous permettra d'affronter ce tsunami.

Je sais bien que c'est très peu, mais je voulais te faire un signe de soutien ; te dire aussi que tu n'es pas seule.
*Ephémère*

       Tu es là d ans ma peau comme un coup de couteau.