Bonjour Letnoun,
Chacun de nous est unique, et affronte son chagrin à sa façon.
Mais il n'est pas rare que la douleur liée à la perte d'un être cher nous laisse hébétés ; comme anesthésiés...
Et puis souvent, les démarches, ce qu'il faut gérer, tout cela nous maintient debout.
Tu as raison, au plus près de la catastrophe, pour ceux d'entre nous qui sont plutôt bien entourés, les proches, les amis, la famille, sont présents.
Ils le sont moins au fil des jours.
Non par manque d'intérêt ou parce qu'ils nous oublient, mais parce qu'ils doivent eux aussi, faire face à leur quotidien.
Et lorsque le tourbillon s'apaise, lorsque le temps de penser nous est rendu, alors, la douleur revient sur le devant de la scène.
Elle peut prendre toute la place.
Et sans comprendre pourquoi, nous ressentons toute la violence de l'absence et de la peine.
Je crois qu'il faut accepter de prendre soin de soi ; accepter de chercher l'aide qui nous permettra d'affronter ce tsunami.
Je sais bien que c'est très peu, mais je voulais te faire un signe de soutien ; te dire aussi que tu n'es pas seule.