C'est un peu cela, la fuite...
Pour l'avoir vécu, et le vivre encore....
Les amis, les voisins, voire la famille, ne savent pas quoi dire, ni comment le dire.
La mort fait peur aussi.
Nous voir dévasté(e) fait peur.
Et nous ?
Nous, on a qu'une envie, parler du (de la) disparu(e).
Pleurer sur une épaule.
Vider notre douleur. Epuiser nos larmes.
Il faut reconnaître que nous sommes dans notre bulle, qu'il n'est pas facile de nous parler.
On a la sensation que personne ne nous comprend, que nous sommes seul(e)s à souffrir.
Comme quoi, la parole peut être salvatrice.
Mais combien le savent ?
Douce soirée à vous.