Hello!
Un p'tit bonjour à vous t(te)s! Enfin 9h de ZZZZZZZZZZZZZZ! Cool, en plus je ne conduisais pas de camion! La chance!
Un partage rapide, tt de même de qque chose qui peut nous être utile : 1 mois que ce retour de balancier m' ramené au moment traumatique. Perte de sommeil, larmes, défenses au taquet, enfin , vous connaissez.
Conclusion de cet écrit partagé, le chant des pistes, hier. Consultation médecin hier...Je suis aux limites,trop risqué par ex de conduire ma voiture au risque de finir comme le Mr du camion, dans le fossé, voire pire....Donc prudence, les tisanes, ça suffit plus!
Bon relationnel entre le médecin et moi, ce qui permet de croiser nos lectures en toute confiance, intelligemment et "constructivement" je dirais.
Dans nos langages réciproques, terme médical d'état post-traumatique pour lui, retour du refoulé pour moi (émergence à la conscience du refoulé est plus exacte, comme formulation, d'ailleurs, précision quasi-chirurgicale nécessaire dans ce "patacaisse" dans lequel nous crawlons!). Rien de contradictoire la dedans, Les 2 sont justes, à mon avis et doivent se rejoindre.
Ignorer l'aide pharmacologique est tout aussi préjudiciable qu'ignorer les pulsions qui demandent à s'exprimer....l'écrit réalisé pour moi....Mais, mais, mais, la question des limites doit impérativement être considérée. Donc traitement adapté pour retrouver le sommeil et passer le cap avec l'aide de molécules adaptées. Si l'équilibre ne se rétablit pas relativement rapidement, le recours à l'EMDR serait un moyen qui fait ses preuves en post-trauma. Voilà pour le rétablissement.
Mais en amont, je pense que l'une des fonctions positives de cet état est de pouvoir "revisiter" ce qui a été partiellement refoulé. L'écrit évacue, tout au moins, c'est ma méthode. Les mots aux maux, comme on dit.
La prochaine vague serait logiquement moins violente, un post-post traumatique qui adviendra en son temps, puisque ma conclusion de deuil accompli, apaisé, fini m'amène à proposer l'idée d'un deuil partiellement apaisé et un deuil ad libitum, sans autre issue que le terme de ma propre vie. Un peu théorique tout ça, mais je trouve que ça valait le coup de le soumettre à votre réflexion!
Bizs.
Pascal.