Hello à vous!
ça a marché, ma "corne" a bien sonné, et ne croyez pas que je m'appelle Roland (de Ronceveau), si je me rappelle mes vieilles leçons d'histoire! Charlie Parker non plus, j'aime plutôt le style "Crazy Blues" par S. Bechet, pour celles et ceux qui connaissent, même si je suis loin d'avoir son niveau ! Côté corne je reste un humble musicos!
Bon, je reprends ce terme de séquelles, amené par Eva, qui sonne tout aussi juste à mes oreilles.
Comme reconstruction/transformation, je préfère ce terme séquelles/je ne sais pas encore quoi, à cicatrisation/résilience qui ne me parlent pas des masses, pardonnez la formule un peu directe.
Dans notre questionnement profond sur ce vide intérieur, vide séquelle lui-même de ce que la mort nous amène, nous les Vivants, à vivre, je me permets aussi de reprendre la formule du bouquin de la Relève et la Peste:
"nous ne défendons pas la nature, nous défendons notre nature".La nature a horreur du vide, dit-on souvent, et je me rappelle avoir croisé, voici qques années, une étude d'un Mr d'origine Grecque, dont, j'en suis désolé, j'ai oublié le nom.
Le développé de son argumentation se structurait autour de ce concept de vide, systématiquement comblé par de nouvelles adaptations de Dame Nature. Autant que je me souvienne, il pourfendait les illusions d'un monde sans risques, sans virus, sans renouvellement constant des formes adaptatives du vivant, éventuellement toxiques ou pathogènes.
L'illusion d'une médecine toute puissante nous garantissant l'immortalité en filigrane de notre rapport au monde était sur la sellette de cette étude. C'est bien dans ce fantasme collectif sous-jacent que nous avons baigné, sans nier pour autant les avancées indéniables en matière de sciences, de protection médicale, de recherche,etc...Un travail de tri très bien traduit par cet adage :"séparer le bon grain de l'ivraie".
J e crois et me permets de le présenter à votre propre réflexion, que c'est le travail que nous déposent ces séquelles.
Comment les "apprivoisons-nous"? Comment s'en approprier le potentiel sous autre forme que le seul douloureux?
C'est loin d'être simple à approcher, si acérées sont ses épines. Heureusement, mille rosiers témoignent de leur splendeur, de la beauté de leur floraison vers les mois de mai/juin...En attendant, je vous transmets ce joli propos de jardinier pour les rosiers : taille tôt, taille tard, mais taille en mars!".
Le temps au temps, quoi...Enfin sans que l'urgence climatique ne modifie radicalement tout nos concepts en matière de jardin.
Printemps, été,automne, hivers....et puis printemps nous a produit ce film magnifique de Kim Ki -Duk.
Plein de bonnes pensées à vous.
Pascal.