Merci Pascal, de continuer à nous exposer tes "peintures de mots"
(tu m'as fait tilter quand tu as écrit qu'écrire c'était un peu comme peindre, il y aurait des pages et des pages à barbouiller là-dessus!)
Mais ici, ce n'est ni vraiment d'écriture ni de peinture qu'il s'agit, n'est-ce pas, il s'agit de deuil, du deuil le plus immense et désolant qui soit ... cet espace de fond fatalement tragique ... à animer révolutionnairement de vie, de mouvement, de vibration ...
Dans ta signature, je relève un mot, un motif, un "imagé" essentiel:
conviction En spiritualité athée, c'est égal à la foi, en potentiel sentimental, en dextérité émotionnelle à recréer la joie ...
Une conviction qui se doit de rester absolument abstraite, il me semble, pour garder sa force envers et contre le rationnel, celui qui déroule le temps en ordre rationnel ... en "avant" et "après", et détermine l'horrible "c'est fini"...
J'aime que la peinture soit légère, aérienne, craintive d'affirmer ...
J'aime une notion moins compliquée que le pardon, l'acceptation, qui rencontrent tant de contradictions ...
Cette notion, elle ressemble tant à la vie, elle concilie nos inconciliables: c'est l'
inachevé...
L'inachevé comme source inépuisable d'amour ... inconditionnel, bien sûr !
Ah, qui aura compris cela aura compris ma peinture ... aura appris à lire directement le livre ouvert du Jardin ...
Bienvenue vers le mystère d'un sourire qui a tout combattu, Pascal ...
Je ne peins que très rarement, je n'écris plus guère ... je te choisis cette superbe image du "jardin plume", près de Rouen.
Amitié à toi et aux passants d'ici, M.