Bonjour Paulinette...
Pour moi, il va y avoir 4 ans, courant semaine prochaine... que mon épouse m'a quitté, après 45 années de mariage, dont une année de maladie (jour pour jour). Il est toujours difficile d'en parler, c'est certain... mais je dois avouer que l'érosion du temps me permet de moins souffrir maintenant.
Il n'empêche que, bien souvent, je parle à celle qui m'a quitté... cela m'apaise. J'ai l'impression qu'elle me guide.
Après le décès, je ne pouvais pas exprimer ma peine, car l'entourage évitait de parler d'elle, de sa maladie, de sa lutte sans plaintes. C'est alors que je me suis mis à écrire... à beaucoup écrire. Des journalistes m'ont contacté pour me demander si j'accepterais de leur rédiger des articles relatifs à la solitude du monde du veuvage.
J'ai participé à différents groupes de parole... à des sessions réservées à des personnes ayant perdu un proche.... Cela a été bénéfique.
Je me suis ouvert aux autres, alors que, pendant près de 2 ans, je m'étais refermé sur moi-même.
J'ai aussi rencontré, en privé, quelques personnes, ayant le même statut familial... nous avons mis en commun nos peines. Il est bon de se sentir compris, épaulé, et (à son tour) éprouver le besoin d'épauler les autres. C'est alors que la vie reprend son sens.
Chère Paulinette, Il est important de se fixer des objectifs.. C'est ainsi que l'on parvient à avancer.
Pas toujours facile, j'en conviens.
Bon samedi à vous.
Cordialement,
Jacques