Auteur Sujet: Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !  (Lu 979710 fois)

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Re : Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3360 le: 17 avril 2019 à 10:02:35 »
Mon Petit Monastère reste accueillant, discret, humain, silencieux, solitaire où on exprime un arc-en-ciel d'émotions intimes ... entre-ouvert respectueusement à tous les deuils, toutes les religions, tous les citoyens du monde !
Papa de Raphaël

C'est justement pour cela qu'il est devenu si grand.

Respectueusement
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Infinité de destin. Qu'est-ce qu'on en retient ?
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3361 le: 17 avril 2019 à 19:09:05 »
En couple... chacun chez soi
Ils s’aiment, mais ils ont décidé de ne pas vivre sous le même toit.
Ce nouveau type de relation à distance favorise-t-il l’amour durable ?
Ou n’est-il qu’un arrangement éphémère qui permet de ne pas s’engager ?

Par Marie Le Marois - Mis à jour le 4 Avril 2019

Sommaire
Excellent pour activer le désir
Délicat pour les projets communs
Intéressant pour les familles recomposées
Un mode de vie plus imposé que choisi
« Je vis pleinement ma vie d’amante et de maman »
« Quand je ne vois pas Corinne, je suis dans l’attente »


Est-ce la forme suprême du romantisme ? Est-ce de l’égoïsme ? Vivre en couple, mais chacun chez soi : la formule séduit des milliers d’hommes et de femmes qui, disent-ils, l’ont choisie comme une nouvelle façon d’aimer. Ils ne veulent plus du couple traditionnel, ils refusent la routine du quotidien, ils préfèrent attendre que leurs enfants aient grandi avant de revivre avec quelqu’un. Ou encore, de nouveau célibataires après une rupture ou un deuil, ils désirent préserver leur indépendance toute neuve.

Pour le sociologue Serge Chaumier, auteur de L'Amour fissionnel, le nouvel art d'aimer (Fayard), « cet amour fissionnel [par opposition à “fusionnel”, ndlr] est caractérisé par la possibilité d’une vie séparée : le couple se ménage, même sur un mode mineur, le droit de ne plus être en couple ». Ce mode de vie en cohérence avec l’époque répond aux valeurs individualistes et à l’injonction sociale « sois libre et sois toi ». « Aujourd’hui, nul n’a envie de sacrifier son moi, son épanouissement personnel sur l’autel du couple », confirme Ghislaine Paris, médecin sexologue, psychosomaticienne et auteure de Faire l'amour, pour éviter la guerre dans le couple (Albin Michel).

Excellent pour activer le désir
Vivre alternativement avec et sans l’autre semble garantir individualité et affirmation de soi. Un moyen de se réaliser, si essentiel, remarque la psychanalyste Sophie Cadalen : « Une vie de couple se déroule d’autant mieux que chacun des conjoints a la possibilité d’avoir son propre espace psychique. Habiter des lieux différents peut justement permettre de mieux préserver celui-ci. » Depuis cinq ans, Virginie et Thierry, 42 et 43 ans, vivent leur amour à une demi-heure de distance. Virginie, peintre, explique qu’elle a besoin de solitude, d’espace pour se consacrer à sa créativité. « Nous n’avons pas les mêmes charges quotidiennes, ni les mêmes préoccupations, confie-t-elle. Quand je suis chez moi, je mène une vie de bohème. Je n’ai pas d’enfant, contrairement à Thierry qui a les siens en garde alternée. »

Comment ces couples peuvent-ils concilier éloignement et amour ? Comment réussissent-ils à se penser à la fois comme individu autonome et sans contraintes, et partenaire soucieux du bien-être et des désirs de l’autre ? Selon Serge Chaumier, l’autonomie n’est pas porteuse de morcellement mais, au contraire, de régénérescence des liens. « Quand nous sommes ensemble, Thierry et moi, nous sommes totalement disponibles l’un pour l’autre, se réjouit Virginie. Nous nous voyons un soir sur deux, chez moi ou chez lui. On vit au jour le jour, comme des étudiants. Si nous ne nous sommes pas vus la veille, il lui arrive de me rejoindre la journée, entre deux rendez-vous. Quand il ouvre la porte, nous n’avons souvent qu’une seule envie : faire l’amour. »
La surprise et l’inattendu liés à cette façon d’être ensemble peuvent relancer sans cesse le désir. Le simple fait de se demander quand et chez qui ils vont se retrouver suffit à créer une dynamique érotique. L’intermittence permet aussi de se consacrer pleinement à l’autre. La relation est « dépolluée » des contraintes domestiques, matérielles ou familiales. La distance adoucit le « retour sur terre », passé la phase passionnelle des débuts. Elle protège des agacements quotidiens qui finissent par user bien des couples. « La non-cohabitation évite que la familiarité nuise à la relation amoureuse et sexuelle, ajoute Ghislaine Paris. L’absence de l’autre, le manque favorisent l’imaginaire, élément fondamental pour nourrir le désir. » Le chacun -chez-soi peut aussi permettre de vivre sans trop se sentir tiraillé entre son rôle de parent et sa vie d’amant. Distinguer le projet conjugal du projet familial revient à « cajoler un amour qui ne regarde que soi », explique la psychanalyste Sophie Cadalen.

Délicat pour les projets communs
Le risque est que l’un des deux cesse de trouver son compte dans ce modèle. Une situation idéale au départ peut devenir, au fil du temps, lourde à vivre : épuisement devant la gestion des agendas, des domiciles, des sorties à deux, frustration de ne pas partager les petits bonheurs du jour, déception face au rendez-vous si attendu qui n’est pas à la hauteur des espérances. Ainsi, Mélanie, 38 ans, après deux ans de non-cohabitation choisie, reconnaît un manque constant de l’autre, une séparation des comptes pesante, une sensation de porter parfois sa vie seule et l’absence de projet commun. « La liberté est une illusion, déplore José, 50 ans, qui subit cette situation.

La séparation physique entraîne un manque d’implication de chacun dans les projets de l’autre, l’absence de quotidien empêche de se sentir soutenu et d’avancer ensemble. » Le piège de cette relation : « Ne pas être dans la rencontre de l’autre et le dépassement de soi, tomber dans le travers de l’hyperindividualisme », pointe Ghislaine Paris. Si certains couples échouent à s’aimer chacun chez soi, c’est souvent que le jeu était, inconsciemment ou non, faussé dès le départ : l’un des deux était moins partant que l’autre ou avait peur de s’engager, ou compensait l’échec d’une relation fusionnelle antérieure.
L’idéal ne serait-il pas un habitat commun, où chacun aurait son espace ? « On y pense… On aimerait une maison avec une séparation entre son univers et le mien, confie Virginie. Mais j’ai peur. Peur de rompre le charme. »
La double résidence n’est-elle pas alors une relation par défaut de deux blessés – matériellement à l’aise – qui ne parviennent pas à franchir le cap ? « Pas forcément. On peut très bien avoir éprouvé une rupture, n’être blessé de rien et choisir ce mode de vie, corrige Sophie Cadalen. Vivre ensemble ne s’impose peut-être pas, car il y a une phase de conquête, d’autonomie à vivre, avant de se réengager ensuite, mais d’une autre manière. Cette forme de conjugalité est alors une étape et non une fin en soi. »

Intéressant pour les familles recomposées
« Cette solution a du sens pour les couples recomposés en charge d’enfants – la cohabitation peut être difficile – ou pour les seniors pour lesquels construire quelque chose n’est plus d’actualité », observe Ghislaine Paris. C’est le cas de Jacques, 67 ans : « À moins d’un problème financier, nous souhaitons chacun garder l’indépendance que nous avons acquise pendant notre célibat, vingt ans pour elle, cinq ans pour moi, et à laquelle nous sommes habitués. »
Attention à ne pas imaginer que la non-cohabitation soit la panacée du couple ou un remède contre les crises. Elle est d’ailleurs rarement durable pour ceux qui, ayant déjà vécu ensemble, décident de se séparer physiquement pour relancer leur couple. « On peut vivre à distance et vivre la même dépendance psychique, le même attachement, la même aliénation », souligne Sophie Cadalen. Cette forme de conjugalité « suppose d’être honnête avec soi », prévient la psychanalyste, et de se poser régulièrement cette question : « Cette vie sans l’autre, y suis-je bien ? »

Un mode de vie plus imposé que choisi
Près de quatre millions de Français s’aiment sans partager le même toit. 62 % des couples non cohabitants indiquent que ce sont les circonstances qui les contraignent à vivre séparément (essentiellement des motifs professionnels), 20 %, qu’ils ont choisi ensemble ce mode de vie, et 16 %, que c’est une décision prise par l’un des partenaires. Parmi les personnes ayant choisi cette situation, une sur deux a le projet d’une vie commune dans les prochaines années. La naissance du premier enfant est fréquemment à l’origine de l’installation dans un logement unique.

« Je vis pleinement ma vie d’amante et de maman »
Corinne, 42 ans, formatrice, divorcée, deux enfants de 12 et 14 ans
« Quand j’ai divorcé du père de mes enfants, au bout de seize ans de mariage, je ne rêvais que d’une chose : mener une vie de femme libre, dédiée à mes enfants et à mon métier. Un an plus tard, j’ai rencontré André. Ce fut un coup de foudre. Quelle joie quand il m’a proposé de vivre avec lui ! Mais au fil des jours, je l’ai senti envahi de doutes. Il aimait mes enfants, mais ne se sentait pas capable de les avoir au quotidien. J’ai accepté ses peurs, et de mon côté, j’ai réalisé que j’avais choisi André comme amoureux et non comme papa pour mes enfants. Il est mon grand amour et cet amour ne se vit qu’à deux.
Trois ans plus tard, cette relation me convient : je vis pleinement ma vie d’amoureuse et d’amante. Je dors chez André deux fois par semaine, je prends ma douche chez lui tous les matins une fois que les enfants sont à l’école, la moitié de mes vêtements sont là-bas ! Et le soir, je passe l’embrasser avant de rentrer à la maison. Cette situation me permet aussi d’être pleinement maman : je suis disponible, je surveille les devoirs des enfants, je dîne avec eux !
Parfois, je me sens tiraillée, ma vie est un va-et-vient permanent. André a une maison, tandis que moi, j’en ai deux. J’aimerais un jour vivre dans notre maison, celle que l’on aura choisie ensemble. Quand mes enfants seront autonomes et auront moins besoin de moi. »

« Quand je ne vois pas Corinne, je suis dans l’attente »
André, 58 ans, entrepreneur, veuf, trois enfants de 33 à 40 ans
« Pour moi, un couple, cela signifiait vivre ensemble. Je suis resté marié pendant trente-huit ans avant de perdre mon épouse d’un cancer. Alors, au bout de six mois d’amour avec Corinne, je lui ai proposé de venir vivre chez moi. J’ai une pièce que je pouvais couper en deux pour que les enfants aient chacun leur chambre. Et puis, j’ai pris peur : me sentais-je vraiment capable de les accueillir ? Vivre avec eux ne risquait-il pas d’entacher notre relation amoureuse ? Je les aime profondément, mais je me sentais trop âgé pour gérer leurs disputes, leurs fréquentations ou les sorties en boîte. J’ai déjà vécu tout ça, je n’ai plus la patience nécessaire. Et puis avec les enfants, c’est tout de suite le désordre.
Quand j’ai rencontré Corinne, j’étais habitué à un confort de vie seul. Les miens étaient partis depuis longtemps de la maison, je m’occupais certes de mes petits-enfants, mais uniquement pour les bons moments. Je me suis adapté à cette situation de double maison. Quand Corinne s’occupe des enfants, j’en profite parfois pour descendre au village boire un café avec mes amis.
Paradoxalement, quand je ne vois pas Corinne, je suis dans l’attente. Notre ciment ? L’amour ! J’envisage de vivre un jour avec elle. Le mariage ? Bien sûr que j’y pense ! »


- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3362 le: 18 avril 2019 à 13:06:22 »

Je suis un "Homme-endeuillé LIBRE"...

La mort de mon Grand-père m'a condamné à l'Amitié éternelle

La mort de ma mère m'a condamné à l'Amour éternel

la mort de mon Fils Raphaël m'a condamné à perpétuité à la souffrance éternelle

Je suis un "homme-endeuillé Libre"... riche de ces choses là !

Amicalement, humainement, respectueusement.
Federico


PS : J't'embrasse mon Ami Pascal... J't'aime fort !

- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3363 le: 18 avril 2019 à 13:25:38 »

LE SUICIDE : QUAND AUTRUI FAIT DU BIEN

Le deuil est intrinsèquement un chemin de solitude. Même ceux qui tiennent le plus à vous sont incapables d'avoir accès à l'intimité de votre peine. Si forts que puissent être leur amour et leur désir de vous apporter de l'aide, vous restez seul face à votre douleur.

Cependant, comme dans toute épreuves de la vie, nous avons besoin de compagnons de route pour cheminer à nos côtés. Nous sommes des êtres humains interdépendants les uns des autres, et nous pouvons trouver du réconfort auprès d'autrui, même si c'est nous qui devons faire le plus gros du travail : c'est en cela qu'ils peuvent véritablement nous faire du bien.

D'après le livre du Docteur Christophe FAURE : "Après le suicide d'un proche, vivre le deuil et se reconstruire"
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3364 le: 18 avril 2019 à 13:31:54 »

JPV 29.22 Sans toi mon enfant

Tout comme vous

Tout comme vous j'ai été à terre, tout comme vous je n'y ai pas cru. D'abord que cela s'était réellement passé, puis qu'un tel drame m'était arrivé à moi, enfin que j'arriverais à m'en sortir. J'étais tellement sidérée qu'il m'était impossible d'imaginer tenir. J'avais perdu le goût de vivre, celui du bonheur et même celui d'aimer. Mon moteur, c'était toi. J'avais calé et pas moyen de trouver le moyen de redémarrer. Perdue au milieu de nulle part, flottant entre ciel et terre, dans un monde parallèle, j'avais oublié les codes et ne comprenais plus rien. J'étais incapable de voir mes progrès et pourtant je continuais d'avancer, par petits pas, si petits qu'il était difficile de s'en rendre compte. Il était plus évident de voir ceux que j'avais encore à faire. Au début, j'ai fini par quitter mon pyjama et ma couette pour enfiler toujours la même tenue, une petite robe noire toute simple et la même coiffure. Ne rien changer me rassurait pour affronter l'extérieur. Les gestes devenaient automatiques, une sorte de routine dont tout choix inutile était absent. Mes pensées étaient occupées, vampirisées par mon enfant. J'essayais autant que faire se peut de rester présente pour les autres. J'avais toujours de l'affection mais mon cœur lui aussi était éteint, j'étais vide par l'immensité du manque. Avec le temps, j'ai été capable de m'intéresser un peu plus, de remplir un chèque, de lire à nouveau et de me concentrer. J'ai retrouvé la mémoire et le traumatisme du choc s'est estompé. Le quotidien a repris ses droits et au fil des années n'est resté que le chagrin. C'est peut-être presque pire Les premiers temps on garde nos vieilles habitudes, on s'attend presque à le voir entrer et puis on se rappelle. C'est terrible à chaque fois. Peu à peu, ces courts moments d'espoir disparaissent, on a bien réalisé et on se demande comment on va faire avec cette nouvelle réalité, avec ce chagrin immense. Et on le fait, parce que notre cœur n'est pas tout à fait mort, qu'il reste encore des braises et que c'est l'amour qui va nous sauver, celui de ceux qui restent mais aussi celui de notre relation avec celui qui est parti. Certes, on a bien senti que contre le manque physique, on ne peut rien et il en sera toujours ainsi. On ne peut plus le serrer, le sentir, l'entendre et c'est juste inhumain, insupportable. Nous ne pouvons lutter contre cela mais pour autant, nous nous rendons compte qu'au fur et à mesure de ce que l'on appelle ce chemin de deuil, la douleur est moins envahissante et permet de construire un lien plus intime, plus intériorisé avec celui qui n'a jamais cessé de nous accompagner. On se surprend à aller mieux, à rire, à remettre des couleurs sur soi et dans notre vie, une façon de lui rendre hommage, de ne jamais l'oublier ni la lumière de son passage sur terre. J'ai appris beaucoup de son départ, il m'a fait le cadeau de la vie, celle que j'ai aujourd'hui, que j'apprécie avec force, dont je profite de chaque instant. Il a fait de moi la femme que je suis et pour cela, je lui suis reconnaissante.

STME
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3365 le: 18 avril 2019 à 22:32:21 »
https://www.youtube.com/watch?v=RRI8ucVs_Fc..... George Brassens... L'épave...

A Vous Toutes et Tous... très respectueusement !

Non, on ne vague plus vers le Costa Rica et ses merveilles naturelles avec notre beau voilier L'Anastasia...

Il a coulé en plein milieu de l'Océan à cause d'une terrible tempête après une inimaginable nuit de baise et de beuverie !

Ne t'inquiète pas, ma douce Anastasia, j'ai pu sauvé une partie de mon équipage privé et nous sommes des naufragés toujours en vie...

Anastasia, j'aurai dû me méfier de l'autre partie de mon équipage public composé par des prostituées, des PD, des lesbiennes, des SDF, des borgnes, des manchots, des boiteux, des oubliés de la société, des revanchards, des ivrognes et des très laids ! toutes et tous des "Gilets Jaunes" ...
Au cul la Marie... mon Anastasia a coulé ! bande de salopards !

Tu parles d'un équipage à la con ... dès la première grande fiesta alcoolisée... c'est carrément parti en sucettes et cacahuètes ! une immense partouze totalement désorganisée et incontrôlable !

Je ne suis pas fait pour faire dans l'humanitaire ou travailler pour une ONG...
Le social c'est quand je veux où je veux et avec qui je veux !

Et Dieu sait si........... !
Qu'est ce qu'il vient foutre celui là ici ce soir ?
Putain, c'est pas parce qu'on est jeudi saint !
Et Notre-Dame de Paris... elle n'a qu'à aller se faire enculée celle là ! merde ! 

Il y a donc eu "mutinerie" à bord de L'Anastasia et c'est grave parti mon Kiki en live...

L'essentiel a été sauvé mais l'épave est dans une profonde solitude océane ...
Révolte et Trahison... bordel !

Ne t'inquiète pas, ma douce Anastasia, pour notre  prochaine croisière... tu seras reconstruite et merveilleusement restaurée !
Vive les dons religieux, politiques, antisociaux, publicitaires, intéressés, défiscalisés ! merci les riches, merci l'hypocrisie, merci la honte, merci les amis du pouvoir et du Royaume de France ! les pauvres ont faim , il n'y a plus de pain ! et alors, donner leur de la brioche !

Bisous... il est tellement important de sourire... et même parfois de rire... de l'injustice et de la cruauté de la vie !

Amicalement, solidairement.

Federico


PS : je viens d'écrire mon 3000ème message personnel ...
« Modifié: 19 avril 2019 à 02:30:08 par Federico »
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3366 le: 19 avril 2019 à 00:04:38 »
Gilets jaunes : l'Observatoire des pratiques policières dénonce des violences disproportionnées à Toulouse

L'Observatoire des pratiques policières a rendu public ce mercredi 17 avril un rapport dénonçant "un dispositif de maintien de l'ordre disproportionné et dangereux pour les libertés publiques" à Toulouse. Il est basé sur des observations récoltées lors de manifestations de mai 2017 à fin mars 2019.

Par Amy Mcarthur Publié le 17/04/2019

On les reconnaît en manifestation grâce à leurs casques jaunes et bleus et gilets fluorescents. Les observateurs de l'Observatoire toulousain des pratiques policières (OPP) sont souvent au coeur de l'action, près des rangs des forces de l'ordre, mais ne sont ni policiers ni manifestants.

Leur but est d'observer et de récolter le plus d'informations possible concernant les pratiques du maintien de l'ordre pendant les manifestations récentes. Ces informations viennent d'être rassemblées et analysées dans un rapport de 137 pages rendu public ce mercredi 17 avril.

L'Observatoire est composé de membres de la Ligue des droits de l'homme (LDH), de la fondation Copernic et du Syndicat des avocats de France (SAF) : tous tirent la sonnette d'alarme face à ce qu'ils dénoncent comme des "rapports de force disproportionnés" entre manifestants et forces de l'ordre à Toulouse, et une "mise en danger des libertés publiques," notamment le droit de la liberté d'expression, mis en lumière dans ce rapport cinglant.

Un rapport de force disproportionné

L'OPP a commencé à observer des manifestations en mai 2017, mais fait la distinction dans son rapport entre les manifestations "traditionnelles" déclarées et celles qui ont lieu tous les samedis depuis le début du mouvement des gilets jaunes en novembre 2018.

Il pointe des dispositifs d'armement "disproportionnés" entre forces de l'ordre et manifestants, qui se traduit par une "escalade dans les armements" du côté des policiers : des "flash-ball" et lanceurs de balles de défense utilisées à Toulouse depuis le 1er décembre 2018 à l'utilisation "massive et continue" depuis janvier des PGL-65, qui permettent de tirer plusieurs bombes lacrymogènes à la fois pour générer "d'importants et compacts nuages de gaz".

"Il y a une assymétrie entre les armes de certains manifestants et celles des forces de l'ordre," affirme Pascal Gassiot de la fondation Copernic, s'adressant à des journalistes toulousains ce mercredi lors d'une conférence de presse. Il oppose des jets de cannettes, de peinture, de bouteilles en verre et l'usage (très) occasionnel de cocktails molotov de la part des manifestants à l'arsenal quasi-militaire dont disposent les policiers.

L'OPP a rendu son rapport public lors d'une conférence de presse ce mercredi à Toulouse / © AM / France 3 Occitanie

Des violences policières

Au-delà de la disproportion des armements forces de l'ordre/manifestants, le rapport pointe aussi des violences policières à répétition. Notamment, "l'usage immodéré des LBD", "un large usage des grenades explosives", et une "utilisation massive et sans précédent à Toulouse des gaz lacrymogènes qui provoquent de nombreux troubles importants."   

"Il y a une volonté de criminaliser, de blesser, d'insulter et de faire peur aux manifestants," dénonce Marie Toustou de la LDH de Toulouse. "La violence des forces de l'ordre est totalement disproportionnée par rapport à ce que font les manifestants."

Des chiffres communiqués à l'OPP par deux groupes de secouristes volontaires lui ont permis de "recenser avec certitude" 151 personnes blessées physiquement lors de 5 manifestations ayant eu lieu à Toulouse entre les actes XII et XVI des gilets jaunes. C'est environ deux fois plus que les chiffres diffusés par la préfecture pour l'ensemble des manifestations des gilets jaunes (elle en dénombre 60 au total).

Des libertés publiques en danger

Selon l'OPP, ces violences font partie d'une "stratégie de la peur" mise en place par les autorités. Une stratégie qui relève de "l'empêchement de la liberté de manifester", d'après Marie Toustou.

Du côté de la justice, le rapport dénonce une "judiciarisation" du mouvement des gilets jaunes. Me Benjamin Franco, du SAF, tire la sonnette d'alarme : "Il y a un recours quasi-systématique à la comparution immédiate, et le maintien en détention provisoire dans des cas qui impliquent des manifestants... Une justice d'exception est en train de se mettre en place autour des gilets jaunes," avertit-il.

L'Observatoire réclame une étude de la "désescalade" et un audit indépendant.

En conclusion du rapport, l'OPP demande la mise en place de quatre mesures :

 - L'interdiction définitive dans la dotation des policiers des grenades GMD et GLI-F4 ainsi que des LBD simples ou multi-coups ; ces armes de "défense" ne doivent pas devenir en fait, des armes offensives
 -  Le retrait des Brigades anti-criminalité (BAC), des dispositifs destinés à encadrer les manifestations
 -  La mise en oeuvre d'un audit indépendant sur la formation et le déploiement des Compagnies de Sécurisation/Compagnies départementales d'intervention
  - Une remise à plat profonde de la doctrine du maintien de l'ordre en France, respectueuse des droits de manifester afin de favoriser, comme dans la plupart des pays européens, la "désescalade"

« Modifié: 19 avril 2019 à 01:05:38 par Federico »
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3367 le: 19 avril 2019 à 12:49:05 »

https://www.youtube.com/watch?v=cVvDjJ9EtPQ..... Léo Ferré..... IL n'y a plus rien !
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3368 le: 19 avril 2019 à 15:22:11 »

LE SUICIDE : PARLER POUR AVANCER

"... ... ... nommer explicitement le suicide est empreint d'ambivalence. Et pourtant, le travail de deuil passe essentiellement par les mots et par la confrontation au réel.
Ce travail implique qu'on le veuille ou non, de se confronter à la palette de toutes ses émotions, de tous ses ressentis. Quand le déni est trop puissant, quelque chose ne se "fait" pas, une zone d'ombre persiste ...
Ainsi, en dépit des "bonnes" raisons invoquées pour justifier le déni du suicide, il est possible qu'on crée alors pour soi-même plus de problèmes qu'on en résout. Seule la courageuse et douloureuse acceptation de la réalité du suicide et des émotions qu'il génère pose les bases d'un chemin de deuil qui se donne des chances d'avancer.

A un tout autre niveau, il existe un argument qui incite à refuser le silence autour du suicide. Il est énoncé par Eric Markus, auteur de "Why suicide ?" (Harper Collins 1996), qui écrit en connaissance de cause pour avoir lui-même perdu son père par suicide. Il montre combien le suicide reste stigmatisé dans notre société. Ainsi, explique-t-il, en le gardant secret, on participe, à un niveau collectif, à l'entretien du silence et de la stigmatisation : "Rien ne va changer si on ne commence pas, soi-même et sur la base de son propre vécu, à changer la perception du suicide dans son entourage." Parler du suicide est de fait très difficile et ce conseil n'est pas nécessairement à la portée de tous, du moins dans les premiers temps ; mais, en gardant le silence, "on ne donne à personne l'opportunité de comprendre, d'apprendre et de changer les comportements vis à vis du suicide." Nommer explicitement le suicide aide à faire avancer les choses au niveau d'une société, souligne Eric Markus, afin que les générations à venir touchées par ce drame n'aient plus à souffrir de la honte, du silence ou de l'exclusion.

D'après le livre du Docteur Christophe FAURE : "Après le suicide d'un proche, vivre le deuil et se reconstruire"
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3369 le: 19 avril 2019 à 15:31:33 »

LE SUICIDE : ÊTRE AIDE, S'AIDER SOI MÊME

Toutes les études l'affirment clairement : le fait de réunir autour de soi un réseau de soutien de qualité est considéré comme une des conditions les plus favorables pour cheminer dans le deuil. Cette présence n'enlève rien à la douleur, ni au sentiment de solitude, mais elle constitue une aide estimable pour ne pas sombrer.
Autrui a le pouvoir de rassurer et d'aider à prendre du recul quand on se perd dans le dédale de la souffrance et de la culpabilité.
Cela dit, demander de l'aide n'est pas nécessairement aisé et c'est d'autant plus difficile après le suicide d'un proche.

Le poids de la culpabilité est parfois tel qu'on ne se sent pas digne de frapper à la porte de ceux qui pourraient apporter du réconfort. On estime peut être ne pas "mériter" cette aide ; on se dit qu'on n'y a pas droit après toutes ces erreurs et fautes du passé.

Certains reconnaissent avoir trop honte pour s'autoriser à demander quoi que ce soit ou craignent de se voir stigmatisés ou rejetés s'ils parlent de suicide : on préfère alors se mettre en retrait, se taire et ne solliciter personne.
C'est une aussi une question d'amour propre ; on invoque la pudeur de déballer sa peine ou encore le souci de ne pas déranger autrui par une souffrance qui le mettrait mal à l'aise.
De même, si on a l'habitude de se débrouiller seul, on peut craindre que l'aide d'autrui devienne trop envahissante.

Toutes ces réticences traduisent une grande ambivalence vis-à-vis de l'aide proposée : on sent qu'on en a besoin mais quand elle se présente, on ne se rend pas nécessairement disponible pour la recevoir ...
Cette ambivalence est normale et il est important d'en comprendre le fondement. On ne veut pas de ce deuil ! Or le simple fait qu'autrui propose son soutien est le rappel implicite d'une situation dont on refuse la réalité : on peut ainsi se sentir irrité, voire agressé, par l'aide d'autrui car celle-ci renvoie au drame qu'on est en train de vivre. On préfèrerait n'avoir besoin de personne car cela signifierait qu'aucun malheur ne s'est abattu sur soi !

D'après le livre du Docteur Christophe FAURE : "Après le suicide d'un proche, vivre le deuil et se reconstruire"
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3370 le: 19 avril 2019 à 15:48:43 »

« Psychiatrie : le grand naufrage » : tous concernés en France
Le numéro de « Pièces à conviction » consacré aux unités de soins psychiatriques est suivi d’un débat avec la ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzyn.

Par Catherine Pacary Publié le 10 avril 2019

Image tirée du documentaire « Psychiatrie : le grand naufrage », de Raphaël Tresanini. KM PRODUCTIONS
France 3, mercredi 10 avril à 21 heures, documentaire


Dépressif, bipolaire, schizophrène, autiste… un Français sur trois sera un jour dans sa vie atteint de maladie mentale, soit 2 millions de personnes soignées chaque année, pour un coût évalué à 80 milliards d’euros. Le sujet concerne donc tout le monde. Or, la psychiatrie, parent pauvre d’un secteur médical déjà en difficulté, va mal – un état de fait régulièrement dénoncé. France 3 y consacre ainsi son magazine « Pièces à conviction », intitulé « Psychiatrie, le grand naufrage ».

Le documentaire détaille le quotidien des malades contraints de vivre chez eux, à la charge des familles, dans des conditions précaires. Une mère explique ainsi, d’une voix douce et aimante, à son fils schizophrène de 13 ans qu’il est inutile de réparer les portes défoncées, puisqu’il va les casser de nouveau.

Un médecin chef à l’UMD de Saint-Etienne-du-Rouvray : « La société n’est pas prête à revoir certains de nos patients »

D’autres patients doivent trouver un établissement d’accueil. « Pièces à conviction » s’est ainsi rendu à l’unité pour malade difficile (UMD) de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Une structure modèle, dont 50 % des patients sont des criminels. « Moi, explique un des pensionnaires, je voulais tuer les gens pour les protéger. J’ai tué ma compagne. A l’époque, ma logique tenait la route. » « La société n’est pas prête à revoir certains de nos patients », commente, lucide, la médecin chef.

D’autres hôpitaux sont dénoncés pour leurs défaillances, comme à Rennes, où un journaliste s’est infiltré comme agent chargé de l’entretien. Une méthode éthiquement contestable mais efficace. Le jeune homme y filme la « vie » des malades placés à l’isolement, certains depuis plusieurs années, dans 5 mètres carrés, parfois attachés. Il découvre également un trafic de drogue, ce qui n’a l’air d’étonner personne.

Partout, le manque de moyens est dénoncé, qui peut s’expliquer en partie par le fait que le nombre de malades soignés en psychiatrie a doublé en dix ans. Les 40 millions d’euros promis par l’actuelle ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, n’ont apaisé ni les familles ni les soignants. Les mouvements de contestation se succèdent, le plus médiatisé ayant été celui de « Perchés », de l’hôpital psychiatrique du Havre (Seine-Maritime), où s’est rendu aussi « Pièces à conviction ».

« Vingt ans de retard »
Le dernier dossier abordé dans le documentaire interroge. On y voit six patients de l’hôpital psychiatrique d’Amiens être transférés vers un établissement belge, encore partiellement en travaux. Une pratique courante, régie par l’accord-cadre France-Wallonie de 2011.

Une représentante du centre d’accueil belge concerné (floutée) n’y va pas de main morte avec le système psychiatrique français : « On a l’impression que vous avez vingt ans de retard (...). Vous n’avez rien. » Puis, et c’est là que cela devient intéressant, elle détaille comment « sa » structure d’accueil s’en sort financièrement, grâce aux patients français, dont le séjour est payé (par la Sécurité sociale et par les départements) 180 euros par jour, contre 30 à 35 euros par jour pour un patient belge. Conséquence, « pour dix Français, on prend un Belge. » C’est donc le système français qui paye ce type d’établissement belge – 203 sont ainsi disséminés le long de la frontière.

Lire le focus : Les personnels psychiatriques manifestent pour réclamer « un renouveau des soins psychiques »
Question : pourquoi ces centres ne sont-ils pas construits en France ? Un manque à gagner pour l’Hexagone qui, n’en doutons pas, sera abordé lors du débat « Comment sauver la psychiatrie ? » de seconde partie de soirée, et animé par Virna Sacchi, qui reçoit, entre autres, la ministre Agnès Buzyn.

« Psychiatrie : le grand naufrage », de Raphaël Tresanini (France, 2019, 95 min), suivi du débat « Comment sauver la psychiatrie ? » (55 min). www.france.tv/france-3/pieces-a-conviction/



40 millions d'euros promis pour la psychiatrie en France !

+ d'un milliard d'euros déjà récoltés pour une Cathédrale à Paris !

Y'a pas un truc qui cloche dans notre société ?



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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3371 le: 19 avril 2019 à 16:15:52 »

35 policiers et 33 gendarmes se sont suicidés en 2018

Le ministre de l’Intérieur a estimé vendredi dernier que les suicides dans la police n’étaient pas une « fatalité » en promettant de mettre « les bouchées doubles » pour lutter contre ce fléau persistant dans l’institution.
 
"La police et la gendarmerie ne sont pas malades du suicide" avait déclaré Christophe Castaner, lors d’une visite à l’hôpital des gardiens de la paix à Paris.

Suicide de 35 policiers et 33 gendarmes en 2018, selon le ministère de l’Intérieur
et création d’une « cellule alerte prévention suicide ».

28 policiers se sont donné la mort en France depuis le début de l'année 2019 !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3372 le: 19 avril 2019 à 17:22:27 »


Vivre le deuil de son conjoint / Re : Re : 3 ans et toujours perdu
« Dernier message par Federico le Aujourd'hui à 17:19:12 »
Citation de: malome le Aujourd'hui à 12:38:39
Laurent
... ... ...
ton examen moto c'est bien , mais c'est pas prévu à l'origine pour se foutre en l'air , non ça tu n'en a pas le droit pense à ceux qui tiennent à toi , ton fils entre autre , toutes et tous nous avons envie de retrouver nos amours mais de façon naturelle , penses-y tu retarderais le processus de la revoir , une direction plus longue te serais imposée, en quelque sorte un long tunnel sans lumière !

???????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????

Quésaco !!!!!!!!!!!!!!!

Attention, attention ! sur ce forum, il existe une section spéciale : deuil après suicide !

Prière de ne pas choquer ni heurter la sensibilité de ces personnes endeuillées... RESPECT !


Papa de Raphaël, mon fils aîné s'est suicidé à l'âge de 18 ans ! PUR, BEAU, INTELLIGENT, EN BONNE SANTE... s'il existe un paradis au ciel... SÛR.... il  y est allé directement  avec toute sa GRANDEUR ET SPLENDEUR !
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Hors ligne kergaran

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Re : Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3373 le: 19 avril 2019 à 18:25:49 »

40 millions d'euros promis pour la psychiatrie en France !

+ d'un milliard d'euros déjà récoltés pour une Cathédrale à Paris !

Y'a pas un truc qui cloche dans notre société ?



Il y a malheureusement beaucoup de trucs qui clochent dans cette société.
J'aime beaucoup venir vous lire aussi. Même si j'admets avoir trouvé cela flippant de pouvoir aimer lire la douleur des autres, quand vous l'avez écrit chez moi !
...
« Modifié: 19 avril 2019 à 18:31:22 par kergaran »
Génétique en bandoulière.
Des chromosomes dans l'atmosphère.
Infinité de destin. Qu'est-ce qu'on en retient ?
Le vent l'emportera. Tout disparaîtra.

Hors ligne Federico

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3374 le: 19 avril 2019 à 23:39:39 »

Nora

Re : Comment écrire et partager sur le forum ?
« Réponse #55 le: Aujourd'hui à 21:57:47 »

Un peu de respect, de solidarité.

Un post de Mircea, Federico et moi même, et de Fabstellaire en dessous



Citation de: Mircea le 25 Février 2019 à 01:02:06

 J'ai lu ce soir, même si c'est écrit avec beaucoup de délicatesse et dans le but de soutenir une personne, pour celles et ceux qui croient en un au-delà avec réincarnation (version occidentale) ce qui se passe pour les "suicidé-e-s". .....

    Depuis la mort de Mircea, avec le manque de lui, ce qui est insupportable, pour moi, c'est toute la souffrance qu'il a vécu depuis son plus jeune âge .... Une souffrance telle qu'il en est arrivé à se donner la mort, seul et violemment....
    Alors lire ou entendre, avec des variantes plus ou moins "douces", que cette souffrance, parce qu'il y a suicide, elle continue après la mort ! Un certain temps ....
    C'est à chaque fois violent pour moi .... Peut-être qu'avec le temps .... si je suis plus au clair avec mes croyances, ça se calmera.

    Je peux largement comprendre que l'on essaye de dissuader les personnes de se suicider.
    Mais comment peut-on dire des trucs pareils à des personnes dont un proche s'est suicidé ?


    Citation de: Nora le 25 Février 2019 à 03:42:06

        Je suis bien d’accord avec toi, Catherine. Ces propos me font sursauter à chaque fois, et je crains toujours qu’une personne ayant perdu une personne chère par suicide soit heurtée.

        Je me suis même permis de le signaler parfois en mp à certains intervenants qui ont bien voulu effacer leurs propos.
        Mais cela reste un thème récurrent ici...

        Tu as relevé cela avec toute ta sincérité, ta simplicité et ta délicatesse. J’espere que tu seras entendue.

        Je pense à toi , en cette période troublée que tu traverses. Je ne peux que te promettre qu’elle passera.

        Toute mon affection, mon amitié.

        Nora


    OUI, Catherine, c'est à chaque fois extrêmement violent pour moi aussi !

    OUI, Nora, moi qui est perdu mon fils aîné par suicide à l'âge de 18 ans ! ce genre de propos me blessent terriblement dans mon Amour pour Raphaël, mon sang ma chair !

    Ce matin , j'ai pris définitivement la décision de ne plus lire les messages de certaines personnes de ce forum auquel tout le monde le sait je suis très attaché affectivement ! ces personnes m'indiffèrent... je les ignore... elles m'insupportent !

    Je dois impérativement me protéger !

    Papa de Raphaël


Fabstellaire :

Je poste tardivement pour réagir à ce que je lis concernant l-au-delà et la crainte d'un châtiment pourles suicidés. Je vais vous parler du point de vue d'une personne qui  est dépressive depuis 12 ans, et a d'autres problèmes psychiques. Je me bats contre des pensées suicidaires qui sont devenus très intenses depuis la mort brutale de ma mère et de mon beau-père, je fais face à des séquelles d'une tentative précédente,, qui m'empêchent de plier certains doigts.

Je me suis posé beaucoup de questions spirituelles et existentielles, et ces croyances sur un châtiment quelconque n'ont pas un effet préventif sur moi. Je dirais qu'elles ont contribué à renforcer mon sentiment d'inadéquation et d edifférence, et à me faire me sentir plus mal.
Je pense jque s'il existe des puissance supérieures elles sont infinipment plus tolérantes et empathiques que nous ne le pensons, et je refuse d'admettre un au-delà cruel.

Parce que je pense qu'n effet ces croyances que vous citez, sont toxiques. Ces mêmes croyances quoi disent qu'un individu atteint d'une maldie psychique a peut-être été une personne abusive dans une vie antérieure, ou que si une femme est victime d'abus de la part de ses partenaires c'est à cause d'une vie antérieure.
Ces croyances viennent en partie des théories du spirite Allan Kardec, qui a vécu au 19 ème siècle. Et ayant étudié la littérature de se siècle, je dirais que c'est unsiècle sans doute très important pour le progrès industriel, mais aussi très conservateur et rétrograde au niveau des mentalités.

Ensuite et c'est un point important, il ya malheureusement un business autour de ça, des livres par des personnes se disant médiums(je crois à la voyance mais je pense qu'il ya pas mal d'escrocs).
Vous trouvere sur le net les mêmes messages sur des blogs différents, vendant des livres d'un auteur éclairé, jles mêmes leçons de morale à hdeux francs faites par des gens qui vont bien à des gens en souffrance.

Les croyances spirites se mélangent à des croyances "new age" sur la réincarnation, quand on lit des messages de suicidés contactés par des médiums on s'aperçoit qu'i ya une construction, des effets de style dans le texte,etc.
La souffrance humaine est aussi un business hélas.

J'ai trouvé beaucoup d'intolérance dans des groupes internets consacrés à la remligion, je m'en suis émoigné et j'ai décidé de m'en tenir à mes propres croyances.
J epense que pour certains il y a aussi jun plaisir à penser que d'autres vpont souffrir après la mort alors qu'ils feront partie,eux des "élus".

Sans prosélytisme aucun je crois à l'au-delà et à la possibilté que j'aurai de revoir ceux que j'ai perdus, çac'esty la seule chose qui me fasse tenir.
Je cvoudrais dire à Federico et à Mircea que je leur souhaite de revoir ceux qu'ils ont perdus, je ne poste pas beaucoup car je suis assez solitaire et que j'ai l'impression que je ruminerais jmon impuissance encore plus, et je me débats assez avec des sentiments puissants de chagrin de désespoirt, de colère .

En résumé: Dieu ou quelque possible puissance supérieure qui existe, ou l'au-delà, ne sont pas d'après moi régis par des jugements et des raisonnements intolérants et méchants.

Je pense qu'il serait intéressant si des spécialistes lisent ce forum qu'ils mettent au point quelque chpose pour combattre ces tendances religieuses mettant le paquet sur la promesse de la souffrance, alors que d'autres intérprétations existent: l'idée d'un enfer éternel est ainsi très contesté par de nombreux chrétiens  ,etc
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