Auteur Sujet: Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !  (Lu 980743 fois)

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3330 le: 07 avril 2019 à 16:08:22 »

Je sais pas pourquoi ? mais j'ai envie de vous dire ce que j'ai bu et mangé ce dimanche midi !

- une p'tite Rituel 44cl  à 9° de chez Leffe pour trinquer et me mettre en appétit
- poulet rôti fermier du Gers + salade russe et haricot vert persillé et aïllé
- caprice des dieux comme fromage et une tranche de pain complet
- tartelette au citron meringuée
- boisson : eau magniétisée avec mon bracelet énergétique sportex !

Voilà ! c'est tout et c'est simple mais c'est clair, net et précis ! maintenant c'est sieste ! ..... à demain !

Bisous
Federico
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3331 le: 07 avril 2019 à 18:34:33 »
Ah ah dors bien Fédo! et double ration de footing pour ta ligne!!! :P Bizs itaos!
C'est dans les situations les plus difficiles et les plus désespérées que les individus trouvent le courage de se battre pour leur conviction. Tecumseh.

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3332 le: 08 avril 2019 à 10:11:25 »

"On demanda à un père lequel de ses enfants il aimait le plus ... il répondit :
- celui qui est malade jusqu’à ce qu'il soit guéri,
- celui qui est absent jusqu’à ce qu'il revienne,
- celui qui est petit jusqu’à ce qu'il grandisse,
- celui qui est différent jusqu'à ce qu'il s'affirme...
- et ... Tous jusqu’à ce que je meurs "
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3333 le: 08 avril 2019 à 10:56:57 »
Bonjour Federico,
mon papa aurait pu écrire cela.
Je n'ai jamais su s'il avait un enfant préféré, et pour cela je l'en remercie.
Je sais qu'il était très fier de nous quatre, pour nos études, pour nos valeurs, notre façon de vivre, non pas pour notre réussite (nous n'avons pas tous réussi), mais notre potentiel, et je trouve cela d'une grande ouverture d'esprit.

amitiés
loma
"si un jour je meurs et qu'on m'ouvre le coeur, on pourra lire en lettres d'or ... je t'aime encore"  William Shakespeare

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3334 le: 09 avril 2019 à 15:02:42 »

Hiérarchie des douleurs

« – Je veux dire, reprit don Quichotte, que quand la tête a mal tous les membres souffrent. Ainsi, puisque je suis ton maître et seigneur, je suis ta tête, et tu es ma partie, étant mon valet. Par cette raison, le mal que je ressens doit te faire mal comme le tien à moi.

– C’est ce qui devrait être, repartit Sancho : mais pendant qu’on me bernait, moi membre, ma tête était derrière le mur, qui me regardait voler par les airs sans éprouver la moindre douleur. Et puisque les membres sont obligés sentir le mal de la tête, elle, à son tour, devrait être obligée de sentir leur mal.

– Voudrais-tu dire à présent, Sancho, répondit don Quichotte, que je ne souffrais pas pendant qu’on te bernait ? Si tu le dis, cesse de le dire et de le penser, car j’éprouvais alors plus de douleur dans mon esprit que toi dans ton corps. Mais laissons cela pour le moment ; un temps viendra où nous pourrons peser la chose et la mettre à son vrai point.. »

Miguel de Cervantès
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3335 le: 09 avril 2019 à 15:40:56 »

En ce moment, il y a un "truc" qui m'agace prodigieusement c'est de lire qu'il faut avancer !
Pourquoi devrions nous nécessairement et obligatoirement avancer ? pour qui ?
C'est comme construire ou plus exactement reconstruire ? pourquoi ? pour qui ?
Moi non seulement je n'avance pas mais je refuse de reconstruire !
J'ai déjà beaucoup de mal à avoir la tête hors de l'eau et je fais tout pour ne pas me noyer ... si en plus je dois faire les efforts pour avancer ou reconstruire ! franchement, je n'ai plus cette ambition et encore moins cette prétention !

Vivons douloureusement avec notre souffrance ! point barre !... sans pression ni tension ! silencieusement ! tranquille-peinard !

Amicalement, solidairement.
Federico
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3336 le: 09 avril 2019 à 15:50:30 »

INFO

Un événement institutionnel à destination des professionnels qui appelle au rassemblement et à la réflexion, le vendredi 12 avril 2019 au Palais du Luxembourg à Paris.

Ces Assises du Deuil visent à alerter, mobiliser, agir et in fine développer et encadrer l’accompagnement du deuil au sein des établissements, des entreprises, des organismes publics ou privés.

Les Assises du Deuil
Vendredi 12 avril 2019
Ensemble, changeons de regard sur le deuil.

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3337 le: 10 avril 2019 à 00:00:39 »
JPV 29.22 Sans toi mon enfant

CHANTAL A ÉCRIT CETTE LETTRE À SON FILS SAMUEL APRÈS CINQ ANNÉES ÉCOULÉES DEPUIS SON DÉCÈS ET NOUS L’A PARTAGÉE LORS DE LA RENCONTRE SUR LE THÈME :
PEUT-ON SURVIVRE AU DÉCÈS DE SON ENFANT?

5 ans – Lettre à mon fils

Le temps
Sam, peu de temps après ton décès je me suis fait servir cette phrase à maintes reprises : ‘’Tu verras le temps arrange les choses’’. Cette phrase à laquelle je n’adhérais pas. Cette phrase que je trouvais condescendante. Cette phrase, je ne voulais pas l’entendre car pour moi le temps s’était arrêté, il n’y avait plus de temps et plus rien n’avait d’importance.
Pour moi, à ce moment, le temps n’arrangerait aucunement les choses puisque plus jamais je ne pourrais te serrer dans mes bras, entendre ta voix et avoir la chance de te voir évoluer. On m’avait volé ce que j’avais de plus précieux, toi !

Pourtant le temps :
Le temps a adoucit la douleur qui me prenait aux tripes jusqu’à me couper le souffle ;
Le temps a changé mes torrents de larmes en pluie passagère ;
Le temps m’a fait voyager dans un tourbillon de sentiments variés (déni, colère, tristesse, culpabilité et j’en passe) pour enfin trouver un peu de calme ;
Le temps a mis sur mon chemin des anges qui m’ont tenu la main pour m’aider à traverser ce drame ;
Le temps m’a apporté des jours tout en douceur ;
Le temps a comblé un peu le vide avec des petits êtres à aimer.

Avec le temps :
J’ai appris avec le temps que je n’ai qu’à fermer les yeux pour voir ton beau visage et ton sourire ;
J’ai appris avec le temps que je n’ai qu’à me poser un instant pour faire jaillir plein de souvenirs joyeux que nous avons partagés;
J’ai appris avec le temps que tout l’amour que je te porte ne s’effacera jamais ;
J’ai appris avec le temps que tu as et tu auras toujours ta place dans mon cœur ;
J’ai appris avec le temps que tu ne voudrais pas que ton absence me rendre malheureuse pour le reste de mes jours, que tu aimes me voir sourire.

Par-dessus tout le temps :
Le temps m’a fait prendre conscience que nous n’avons aucun contrôle sur la vie d’autrui ;
Le temps m’a fait prendre conscience que nous devons prendre grand soin de ceux qui nous sont chers ;
Le temps m’a fait prendre conscience qu’il faut laisser du temps au temps afin que la douleur de ton absence ne prenne plus toute la place ;
Le temps m’a permis de découvrir qu’il est possible de survivre malgré ton absence et qu’il y a encore de beaux moments à venir. Ce que je n’aurai jamais cru possible.

Vois-tu, mon fils, ton décès a fait de moi une personne différente et maintenant je sais que tu m’accompagnes car tu fais partie de moi ; ho, bien différemment, plus physiquement bien sûr, mais à l’intérieur de moi.
Ce temps si douloureux au début de mon deuil m’a permis non pas d’accepter ton décès si brutal, mais d’apprivoiser ton absence tout au long de ce long parcours qu’est le deuil de son enfant.
Sam, mon fils, tu m’as guidée tout au long de ce cheminement qui est encore parfois ponctué de bas et de hauts. J’ai cependant appris beaucoup au cours de ces 5 dernières années et je t’en remercie.

En conclusion, au début du deuil, il parait impossible d'imaginer qu'on puisse, un jour, sortir de cet état. Et pourtant, on va y parvenir ; il faut s'ancrer dans cette conviction, même si tout tend en soi, à prouver le contraire. Des milliers de personnes ont traversé cette même épreuve et ils sont là pour témoigner qu'on ne reste pas dans cette souffrance-là. N'oubliez jamais que le deuil est un processus évolutif, ce n'est pas un état fixe et immuable, même si on a l'impression qu'il en sera toujours ainsi.
Il faut simplement laisser du temps au temps.

CHANTAL BLANCHET, ANIMATRICE 5 AVRIL 2019
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3338 le: 10 avril 2019 à 18:22:02 »

NOUS échangerons, nous partagerons, nous écrirons, nous parlerons avec des mots arc-en-ciel ... ceux qui ne sortent qu'après une immense souffrance et qui veulent aller à la rencontre du soleil... rencontre d'une larme et d'un sourire...

J'ai encore et j'aurai toujours des larmes pour toi, mon fils
et j'espère... la force rageuse d'un léger sourire...
je t'offre mes larmes et un petit sourire !
Puis demain, je me lèverai et j'ouvrirai les volets.
Mais Toi, mon soleil, ma pluie, mon arc-en-ciel, tu ne seras plus jamais là.

J'ai rêvé d'un livre qu'on ouvrirait comme on pousse délicatement la grande porte en bois de Mon Petit Monastère abandonné où vit encore cloîtré dans sa cellule un papa cherchant désespérément la sérénité et souriant chaque jour à son enfant suicidé alors que son Coeur ne cesse de pleurer.

OUI, je sais... et c'est vrai : me lire fait mal !

J'en ai conscience et c'est pourquoi je suis de plus en plus "infréquentable" parce que ma compagnie est contagieusement douloureuse !

On m'accuse d'être souvent "injoignable", "incontrôlable", "inaccessible",  difficilement "abordable"...

On se lasse de moi...
Je fatigue,  je heurte,  je blesse... je gêne,  je décourage
On me laisse , on me quitte, on m'abandonne

Veuillez m'excuser, me pardonner
Je raconte l'indescriptible, j'écris l'indicible
Ma peine, ma douleur, ma souffrance ! impartageable ?

Mon écriture est sombre... parfois mes mots sont écrits avec l'encre de mon sang...

QUI pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

Quelle insupportable et monstrueuse idée que tu ne sois plus de ce monde...

Je te revois à tous les âges de ton enfance et adolescence et à toutes les saisons...

Tu es parti à 18 ans et à peine 5 mois en pleine santé, beauté et jeunesse !

"Depuis" ton départ et "Avec" ton absence...
Je serre fort dans ma main ensanglantée une rose noire aux grosses épines douloureuses !

Ce venin dans mes veines est à l'état pur, dur et brut.....
Impossible à vomir !
Et si je n'arrive pas à le cracher...
Je vais finir par en crever !

Amour éternel... infiniment pur...

Je t'aime Raphaël. mon fils.
Papa


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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3339 le: 10 avril 2019 à 20:33:19 »
J'ai rêvé d'un livre qu'on ouvrirait comme on pousse délicatement la grande porte en bois de Mon Petit Monastère abandonné où vit encore cloîtré dans sa cellule un papa cherchant désespérément la sérénité et souriant chaque jour à son enfant suicidé alors que son Coeur ne cesse de pleurer.
Mon ami, un monastère est un lieu de  protection et un livre dans son étymologie vient de liber, libérer. Et plus d'une fois j'ai admiré ton sens du soutien dans les réponses que tu nous proposais. A mon tour, maintenant.
Bizs Amigo!
Pascal.
C'est dans les situations les plus difficiles et les plus désespérées que les individus trouvent le courage de se battre pour leur conviction. Tecumseh.

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3340 le: 11 avril 2019 à 01:36:11 »

Comment la relation qui nous relie toujours à ceux qui nous ont quittés se transforme-t-elle ?
Anne Dodemant, dont le fils Luc s’est suicidé en septembre 2009, raconte dans son ouvrage Même la nuit quand je dors (Albin Michel, 2013), comment leur relation mère-fils s'est muée doucement en présence et dialogue intérieurs.


Extrait :
« Nous venons de passer les troisièmes fêtes de Pâques sans Luc et la question pour moi reste entière : où est-il ? Je ne sais pas. Pourtant je me sens reliée à lui, de plus en plus. Et c’est étrange. C’est un lien invisible par la trace qu’il laisse. J’expérimente la phrase de l’apôtre Paul : "L’amour ne passera pas." Le lien d’amour qui m’unit à Luc, mon fils, est vivant. Et comme tout lien il évolue. Ce lien est indestructible. Je me sens reliée à lui, non pas à lui mort, mais à lui vivant. Vivant d’une vie que je ne peux toucher, mais que je ressens. Lorsque je sens en moi une joie profonde et intense, sans raison, qui me déborde, je la reçois comme un cadeau, une sensation oubliée et pourtant nouvelle. Cette joie vient de bien au-delà de moi. Je ne la maîtrise pas, je l’accueille, m’en émerveille et c’est cette trace-là qui vient me dire : « Je suis vivant, je ne te quitte pas, vis, maman, vis. »

Extrait de Même la nuit quand je dors, d’Anne Dodemant (Albin Michel)
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Re : Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3341 le: 11 avril 2019 à 02:51:16 »
Celles et ceux contents d’entendre parfois ton rire résonner dans le petit monastère, qui apprécient de te lire, qui ont ton soutien inconditionnel et te donnent le leur, lisent également ta souffrance, même si ça fait mal.....
Ils sont aussi tout proches, silencieusement, à tes côtés, quand ça tempête en toi.
Je t’aime fort mon ami.

Extrait :

" Le lien d’amour qui m’unit à Luc, mon fils, est vivant. Et comme tout lien il évolue. Ce lien est indestructible. Je me sens reliée à lui, non pas à lui mort, mais à lui vivant.
Que le lien d'amour qui t'unit à Raphaël te porte ....

Catherine

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3342 le: 11 avril 2019 à 11:23:37 »

Hola Pascual,

Tu le sais déjà mais il est bon de le rappeler : j'aime te lire même si je ne comprends pas toujours tout ! hihihi... mais  je ne vais quand même pas aller jusqu'à me faire Hara-kiri (Le hara-kiri ou harakiri (腹切り), ou seppuku (切腹, littéralement « coupure au ventre »), est une forme rituelle de suicide masculin par éventration, apparue au Japon vers le XII e siècle dans la classe des samouraïs. Ce rituel est officiellement abandonné par les Japonais en 1868). - OUF ! ça me rassure !

"vu que nous les endeuillé(e)s nous ne sommes qu'un sous-ensemble de l'ensemble lui-même sous-ensemble d'un ensemble plus grand que lui ?
Vivre depuis la naissance soumis aux codes de la société française, c'est pas une mince affaire non plus! ;D
Bizs-itaos.
Pascal."


Alors là Pascal-ito t'es fort ... je suis sûr que t'arriverais même à embrouiller Macron himself !... pourvu qu'il lâche bientôt quelques biftons au Peuple de France !
J'espère qu'il (Macron) finira ses jours comme un pauvre hikikomori japonais abandonné par les médias, les banquiers et tout le grand patronat !... juste retour de bâton et de manivelle !

"... nos enfants "conscience" savent parfaitement se transformer en rayon de soleil quand y a besoin. " j'adore... merci Pascal !

Amicalement-ito...... solidairement-ito

Federico
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3343 le: 11 avril 2019 à 22:10:31 »

Salut camarade-ito !

Je suis sûr que tu es ou pourrais être un excellent maître d'école, professeur, enseignant ... parce que toi au moins tu sais expliquer les choses à toutes celles et à tous ceux qui sont au dernier rang ... à toutes et tous les cancres ! les plus rigolos et les plus intéressants !
Je ne comprenais rien avec ta phrase "vu que nous les endeuillé(e)s nous ne sommes qu'un sous-ensemble de l'ensemble lui-même sous-ensemble d'un ensemble plus grand que lui ?"... là avec tes poupées russes j'ai compris... il y a une très petite puis une petite puis une moyenne puis une grande et enfin une très grande dimension qui s'emboîtent les unes dans les autres ! j'ai enfin pigé ! finalement je suis pas si con quand on prends le temps de bien m'expliquer !
MAIS...
là où tu m'embrouilles à nouveau c'est quand tu poses ta question avec pertinence : quand ça s'arrête ?
T'es chiant Pascal ... tu poses cette putain de question et non seulement tu sèches  ???  mais tu te barres  :-X !
Et tu me laisses avec cette question existentielle  :-\ à laquelle je dois essayer de répondre avec pertinence  :-[ !

Je crois que ça commence à la conception de l'Enfant dans le ventre de la maman puis la naissance puis la période bébé puis l'enfance puis l'adolescence puis  les périodes jeunes et vieux adultes puis enfin la vieillesse et la mort !!! Basta !
et moi je crois que ça s'arrête avec la mort et..... qu'il n'y a plus rien après ! pas d'au-delà après un ici-bas ! pas d'ange ni d'ange-gardien  ! rien, plus rien du tout !  c'est fini et les carottes sont définitivement cuites ! seul n'existe que le RIEN !

Je te l'accorde ... c'est infiniment triste  :(  de ne pas avoir ni foi ni croyances ! je ne suis qu'un terrien !

Bon Pascal-ito j'espère que je ne t'embrouillerai pas trop avec ma réponse sinon va voir Macron ... t'inquiètes lui c'est sûr il va bien t'entourlouper car il s'y connait en carabistouilles ! hihihi   :D :D :D

 :-* :-* :-* itaos

Federico
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3344 le: 12 avril 2019 à 00:29:16 »

" Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
   c'est la présence des absents, dans la mémoire des vivants."

Jean d'Ormesson
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