Auteur Sujet: Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !  (Lu 979895 fois)

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3285 le: 18 mars 2019 à 10:18:48 »
florent mon mari cite souvent ce proberbe chinois, "qui n'a pas d'enfants mais a de l'argent, n'est pas riche, qui n'a pas d'argent mais a des enfants n'est pas pauvre"
toi mon ami tu es riche de ton raphael
gros bisous
katrin


Une belle accolade pour Florent, ton mari et une très amicale et chaleureuse poignée de main !

OUI, mes deux garçons sont ma grande richesse : Raphaël, mon fils du ciel et Andreas, mon fils sur Terre.

Tu es également très riche katrin avec tes Enfants et un mari plein de sagesse... je trouve ça très beau.

Gros bisous pour toi, Florent et vos Enfants.

Federico


PS : Ne m'oublie pas, stp, j'ai hâte de lire ton livre : Hôtel de l'Espoir
         A bientôt
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3286 le: 19 mars 2019 à 12:42:13 »

L’EXPÉRIENCE DE TRAVAIL DE DEUIL

"... Si l'expérience du travail de deuil est lente et pénible et difficile, elle est aussi enrichissante et pleine.

Les gens les plus beaux que nous ayons connus sont ceux qui ont connu la défaite, la lutte et la perte et qui ont trouvé le moyen d'en sortir.

Ces gens là ont une façon sensible et compréhensive d'apprécier la vie qui les remplit de compassion, de douceur, d'attention et d'amour. On ne devient pas beau par hasard.

... Quelle bénédiction que de prendre le temps d'intégrer les pertes dans nos vies si bien que quand nous perdons un être aimé, nous ne perdons pas aussi notre capacité d'aimer. Le deuil peut nous faire grandir"

"LA MORT, dernière étape de la croissance "

Élisabeth KÜBLER ROSS
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3287 le: 20 mars 2019 à 09:43:47 »

Citation de: résilience et silence le Aujourd'hui à 08:09:42

Hello!

Je racine peu...Eva.

Comment pourrions-nous être "épiphytes" dans ce monde commun du langage qui ne nous désigne pas d'autre façon que par ajout qualificatif? Le terme "désenfanté" ne fonctionne pas encore comme un nom commun, le sera-t-il un jour?  Je n'en sais rien, il sonne mal.  Les propres racines des termes qui se transforment au fil du temps passant d'un état de qualificatif à celui de nom commun mettent bien du temps à pousser...Malades, Veuves, Veufs, Orphelines, Orphelins ont fait ce chemin, mais "perdre" un amour n'est pas non plus nommé  autrement que par l'ajout d'un adjectif qualificatif : le nom commun simple n'existe pas. Cela m'ouvre cette passerelle métaphorique que Catherine nous transmet de tout son coeur, à nous qui sommes "désenfanté(e)s", en lien avec tou(te)s les endeuillé(e)s.
C'est ce que je vais porter, probablement, comme question auprès du "cercle de sagesse" : existe-t-il une langue, une culture qui nous nomme de façon simple? L'ajout qualificatif suppose une complexité qui ajoute alors que nous sommes face à la perte. Il y a chemin à faire.
D'ailleurs le terme "plussoyer" m'évoque un "plus soi" qui  habite notre état : pas étonnant de mon côté que je m'intéresse à la dimension quantique qui nomme l'invisible et trace un lien entre l'observation et l'observé. C'est l'impensable qui fait jour, passant d'une canopée inversée à des racines aériennes. Je ne vois pas comment raciner autrement que dans une sorte de "pensum" de l'inversion temporelle.
Je suis aussi d'accord avec une approche du mental comme un dogme qui doit être à notre service et non l'inverse, ça colle pour moi, en tout cas.

Biz-itaos à vous tous!

Pascal.


"Les morts sont des invisibles, mais non des absents" Victor hugo

"..... dimension quantique qui nomme l'invisible et trace un lien entre l'observation et l'observé !" Pascal

Aujourd'hui, j'ai un peu d'inspiration et je profite de l' "éd-ito" de Pascal pour rebondir...

Il es vrai que je n'aime pas le mot "désenfanté(e)s" et encore moins parler de la notion de perte de son Enfant !
Je ne suis pas, non plus, sensible aux mots de "mam'ange", "pap'ange" ou "par'ange" !

Finalement, j'aime bien que "ça" soit in-qualificatif parce que notre deuil est in-qualifiable, in-quantifiable puisque in-dicible et in-nommable ! souffrance in-descriptible ! in-guérissable,  in-consolable !

Le cercle de sagesse c'est certain souhaiterait davantage d'intercommunicabilité entre les endeuillé(e)s ! davantage d'ouverture d'esprit, de générosité, de solidarité !
Sur ce forum, s'il y a bien UNE seule chose dont je sois un peu content c'est d'échanger et de partager mes émotions avec d'autres endeuillé(e)s et pas seulement par suicide...

L'impensable a puisé son venin dans les racines profondément souterraines et aujourd'hui je cite Eva Luna "je racine peu"... je me conforme avec mes racines aériennes, superficielles, légères... et j'attends un grand coup de vent pour que puissent enfin et définitivement s'envoler mon malheur, ma douleur, ma souffrance...

Chaleureusement, solidairement, respectueusement... à toutes, à tous les endeuillés du forum !

Papa de Raphaël
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3288 le: 20 mars 2019 à 10:03:06 »

Quand je ne serai plus là,
Relâchez-moi,
Laissez-moi partir,
J’ai tellement de choses à faire et à voir
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié,
Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m’avez apporté.
Je vous remercie de l’amour que chacun m’avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
Je ne suis pas loin, et la vie continue...
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher,
Je serai là,
Et si vous écoutez votre cœur,
Vous éprouverez clairement
La douceur de l’amour que j’apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps,
Présent avec Dieu.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là,
Je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière que traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit,
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là,
Je ne suis pas mort.


Prière indienne
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3289 le: 20 mars 2019 à 19:03:30 »

"Aujourd'hui  je veux te dire combien je t'aime"

"Demain ne l'oublions jamais n'est jamais une certitude juste une promesse.
Aujourd'hui est peut-être notre dernière chance de dire notre amour.

Si vous pensez le faire demain, pourquoi pas aujourd'hui?
Parce que si demain ne vient jamais vous risquez de regretter
de ne pas avoir pris ce moment
pour un sourire, une caresse, un baiser, une étreinte, une attention
qui aura été son dernier souhait, sa dernière joie.

Prenez le temps de serrer ceux que vous aimez dans vos bras
chuchotez-leur des mots tendres
dites-leur combien vous les aimez
combien vous les aimerez toujours.

Prenez le temps de leur dire :
«Je te prie de m'excuser»
«Je suis désolé»
«Merci»
«Il n'y a pas de problèmes»
et finalement de les regarder d'un regard d'amour

Si demain ne vient jamais
vous n'aurez aucun regret de ce qu'aurait pu être aujourd'hui."
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3290 le: 22 mars 2019 à 10:21:00 »
Citation de: résilience et silence

Entre me fait aussi penser à Antre...

L'emploi du vocable « désenfanté » nous apparaît maladroit et inapte à retranscrire dans les faits la perte d'un enfant.
Quant aux mots « veuf, veuve » et « orphelin, orpheline », ils expriment un statut officiel reconnu au sein de notre République.

C'est pourquoi, à notre sens, il n'y a pas de mot, existant ou non, qui saurait exprimer seul toute la peine et toute la douleur que ressent un parent lorsqu'il perd son enfant.
Les mots peuvent beaucoup, nous en sommes convaincus, mais ils ne peuvent pas tout.
Ici, ils ne peuvent rien.

Cela dit, j'ai un peu le sentiment que mon histoire d'Entre fit rabat-joie, comme si j'avais mis les pieds dans le plat! Humilité de notre état se doit, mais ça avance pour moi.

 
**********************************************************************************************************************************

Bonjour Antre-Pascal... tu es mon alter-ego... je suis Antre-Federico !

Cette nuit, j'ai un peu réfléchi à ton questionnement... et je te livre mes réflexions toutes chaudes comme des petits pains aux chocolats et des croissants ! bon petit-déjeuner copain-ito !

j'ai pensé que l'on pourrait dire ou écrire : Papa-deuillé(e)... Maman-deuillé(e)... Fils-deuillé(e)... Fille-deuillé(e)... Frère-deuillé(e)... Soeur-deuillé(e)... "Ami-deuillé(e)... "Amie-(deuillé(e)... "Tonton-deuillé(e)... Tata-deuillé(e)... Neveu-deuillé(e)... Nièce-deuillé(e)... Cousin-deuillé(e)... Cousine(deuillé(e)... Compagnon-deuillé(e)... Compagne-deuillé(e)...

Je suis un "Maman-deuillé" , un "Fils-deuillé", un "Ami-deuillé), un "Cousin-deuillé"... ce qui signifie que je porte le deuil et de ma Maman et de mon Fils et d'un Ami et de mon Cousin !
Tu es un "Fille-deuillé"... respectueuse pensée pour ta Fille Javotte
Catherine est une "Compagnon-deuillée"... respectueuse pensée pour Mircea
Katrin est une "Papa-deuillée".... respectueuse pensée pour son Papa
Claraben est une "frère-deuillée"... respectueuse pensée pour son Frère
Mike67 est un "Amoureux-deuillé"... respectueuse pensée pour Ludovic
Nora est une "Amoureux-deuillée" ... et non plus veuve ! respectueuse pensée pour son Mari
Souci est une "neveu-deuillée"... respectueuse pensée pour Kalahan
X... est un "Amoureuse-deuillé"... et non plus veuf !

Voilà ma proposition... Mon Grand Pote et... SVTT !

Amicalement, chaleureusement, solidairement, respectueusement.
Federico


« Modifié: 22 mars 2019 à 10:31:50 par Federico »
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3291 le: 24 mars 2019 à 14:36:15 »
Là où je rejoins totalement ton opinion c'est qu'en me pensant Papadeuillé c'est plutôt ma fille qui est Papadeuillée. Mais je ressens  que nous sommes en interaction, et le vice-versa peut être traduit par un ensemble Fillepapadeuillé, et Hommedeuillé qui  s'applique bien à toi comme à moi, Femmedeuillée pour les Mamans. ça me rappelle la logique qui énonce que ce sont les enfants qui nous fabriquent parents, sans conteste. Idem pour le temps, par ex : ce n'est pas "le temps qui s'écoule" mais bien nous qui nous écoulons dans le temps.
Ouais, j'ai bien noté le solo mais aussi noté qu'apparaissent des "parentsdeuillés" qui ouvrent des fils. C'est certes pas une première mais ouvre peut être des potentialités qui jusqu'à présent restaient d'un certain recul. NSP. Pas question de développer le syndrome du sauveur defloré par  Cristophe Fauré, mais un accueil, une hospitalité dans le sens profond du terme.
 
Bizs itos.
C'est dans les situations les plus difficiles et les plus désespérées que les individus trouvent le courage de se battre pour leur conviction. Tecumseh.

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3292 le: 24 mars 2019 à 22:27:59 »

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Re : Parent divorcé et désenfanté
« Réponse #372 le: Aujourd'hui à 08:42:51 »

    — Jane Broadis

Ce poème intitulé Dyslexie, le voici :

    « Je suis stupide

    Personne ne dira jamais que

    Je suis douée avec les mots

    J’étais faite pour être géniale

    C’est faux

    Je suis un échec

    Personne ne pourra jamais me convaincre de penser que

    Je peux réussir dans la vie.»

Maintenant, lisez-le à l’envers :

    « Je peux réussir dans la vie

    Personne ne pourra jamais me convaincre de penser que

    Je suis un échec

    C’est faux

    J’étais faite pour être géniale

    Je suis douée avec les mots

    Personne ne dira jamais que

    Je suis stupide »

SVTT, TTVS en dyslexique.

La preuve en est, apprendre à parler le monde à l'envers remet debout puisque le monde marche sur la tête. Et plus je monte mon escalier, plus je vois ce côté d'anamorphose fort proche de cette "figure d'Indien en miroir cylindrique, 1740, par Elias Baeck (musée des arts décoratifs de Paris): être un Papadeuillé remet à plat (par le rouleau compresseur qu'il impose à  nos vie, je n'ai pas de meilleure métaphore pour en imager la brutalité,désolé) une spiritualité  déformée, voire atrophiée, illisible, opaque en tout cas,  de notre lien à l'universel.
L'Ouroboros cesse de se mordre la queue en nous contraignant à chevaucher le dragon.
Cette spiritualité redevient lisible après avoir été réduite au silence, comme un papyrus qui se déroule. Résilience et silence prend du sens, un sens dyslexique en quelque sorte. Mon bain culturel n'a pas proposé de terreau autre que le deuil pour que puisse s'ouvrir ce qui fût contraint à rester graine.
Je me permets de vous rappeler cette formule : "Ils nous ont enterrés mais ont oublié que nous étions graines". J'ai enterré ma fille et une graine de spiritualité arrosée de toute cette douleur indicible n'a eu d'autres choix que de pousser, de croitre, de se développer. Effectivement, si les yeux des morts se ferment, ils ouvrent nos yeux, à nous les vivants.
Le cerveau n'exclue le coeur pas plus que le coeur n'exclue le cerveau, une maille à l'endroit, une maille à l'envers. ;D

Biz-itaos.
Pascal

                                                                                                   **********************************

 Bravo, félicitation, super, j'aime, j'adore... ton "édito" !

"Réussir ou échouer, telle est la question".
To be or not to be, that is the question.
Être ou ne pas être, telle est la question.

Je persiste et signe ! je préfère être un Hommedeuillé dans ma globalité plutôt qu'un papadeuillé dans ma particularité !
Pourquoi ? c'est très simple !
- Encore et toujours cette notion d'humilité et de solidarité !
Dans le deuil le plus important pour moi est bien d'abord le respect de celui qui meurt et ensuite vient le respect de celui qui reste !
Si je dis que je suis un papadeuillé... je mets en valeur le papa par rapport à la personne décédée !
Par contre si je dis que je suis un "filsdeuillé"... je mets en valeur mon fils décédé !
Nos yeux lisent ce qu'ils veulent bien lire
Nos oreilles entendent ce qu'elles veulent bien entendre
Et précisément après c'est une question de nuances et de compréhension !

Mon Ami... le deuil c'est comme la dyslexie !
Soit nous voyons l'extérieur plutôt que l'intérieur..... soit nous préférons l'intérieur plutôt que l'extérieur !
Soit nous restons dans la superficialité des choses... soit nous sommes authentique dans notre expression émotionnelle !
Soit nous survivons comme "un terrien matérialiste"... soit nous choisissons de vivre "l'universalité de notre être" !

La Nature ne nous appartient pas..... Nous appartenons à la nature !

Je ne suis qu'un grain de sable... qu'un petit grain de folie... dans ma douleur physique et ma souffrance morale !

Mon Fils s'est suicidé... maintenant je dois humblement prendre soin de moi ! Sagement... Librement !

J'ai lu l'aut'jour que "le détail est essentiel lorsqu'il raconte une histoire !"
Le détail de la mort de nos Amours est essentiel puisqu'il raconte l'histoire de LEUR VIE et par liaison l'histoire de NOTRE VIE !
L'essentiel ce sont eux... nous sommes les détails !
Des détails importants puisque nous les faisons encore et toujours vivre dans nos Coeurs !

Chaleureusement, solidairement, respectueusement.
Papa de Raphaël

PS : Pascal, je viens de modifier ma réponse car je crains parfois  d'être confus, maladroit ! j'espère qu'il y a plus de clarté dans ce nouveau message et qu'il est plus compréhensif !  Là est toute la difficulté de l'écriture !

« Modifié: Aujourd'hui à 22:16:59 par Federico »
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3293 le: 25 mars 2019 à 13:51:58 »
Cher Ami Pascal,

Je comprends... oui, je comprends ta déception ! par contre je n'accepte pas ta démission !

Ta déception est raisonnée, justifiée, légitime ! NON, tu n'es pas cuit!
Tu as le sentiment d'avoir perdu une petite partie parce que je sais que tu es très social, sensible, perfectionniste !
Alors je te dis haut et fort que tu n'as certainement pas perdu ni ta bataille spirituelle ni encore moins philosophique....
Bataille que je partage Ô combien avec toi !

Notre guerre est injuste, cruelle et nous cherchons à la rendre plus humaine ! c'est respectable et à notre honneur !
Le problème mon Ami ce sont les têtes permanentées et les culs serrés !
Rien à foutre de ces personnes là !

ici, sur ce forum, il faut rapidement savoir pourquoi et surtout pour qui écrivons-nous !
Moi, je sais depuis longtemps que mes écrits n'intéressent qu'à peine une petite douzaine de personnes ... par contre je suis très proche et principalement lu par mes très chers anonymes, mes invités de Coeur ! toutes celles et tous ceux que je ne vois pas mais qui me motivent à toujours écrire, vivre, exister !
Merci à vous mes invités du forum !

Tu trouveras dans ta réponse ta modeste satisfaction, ton but et ta quiétude !

Nous ne sommes plus des Don Quichotte et nous ne pouvons plus lutter contre tous les moulins à vents !
Ciblons nos combats avec les gens que nous apprécions et que nous aimons et qui réciproquement nous apprécient et aiment !
Rien à cirer de vouloir convaincre Macron et ses macronistes de mes couilles alors que le gouvernement n'a pour seule réponse que la violence, la condamnation, la répression, l'interdiction... au lieu d'apporter une vraie réponse politique aux problèmes de société de l'immense majorité des citoyens de ce pays !

Restons sagement et librement à notre dernier rang et observons de près les événements politiques et agissons activement pour notre environnement, la protection et la sauvegarde de nos campagnes, de nos mers et océans, de nos montagnes, de notre Terre, de notre Planète... faisons le un peu pour nous et beaucoup pour nos Enfants !

J'ai choisi d'être dans l'authenticité des émotions intérieures et vivre l'universalité de tout mon être d'Homme!

Et je plussoie, je suis entièrement d'accord avec toi Pascal...

"Les nations amérindiennes n’ont pas de religion. Nous n’avons ni prêtre, ni livre révélé, ni dogme.
Notre temple est la Nature et notre maître est la Vie."

"Les Hommes de Connaissance, gardiens de la Terre et dépositaires de cette Sagesse où l’harmonie avec la Nature est primordiale, n’ont pas de disciples et n’organisent aucun groupe d’adeptes.

Hommedeuillés nous sommes... Papa de Javotte... Papa de Raphaël...

Chaleureusement, respectueusement, fraternellement, solidairement et affectueusement.

Federico

« Modifié: 25 mars 2019 à 13:57:16 par Federico »
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3294 le: 25 mars 2019 à 16:54:24 »

https://www.youtube.com/watch?v=WVS3pRkJAgA&feature=share..... Maissiat..... Le Départ

Paroles de la chanson

Votre coeur sous la pierre
Votre coeur, ce fou s'en est allé
Le vent l'a balayé comme tous les autres coeurs
Etrange et solitaire
Votre coeur, ce fou s'est consumé
Bienveillant et borné
S'évapore bien avant l'heure
Oh lourdes peines, oh serments décimés
Je vous hais de vous avoir tant aimé
Votre Coeur fait de pierre
Capricieux et rêveur a lâché
Des soupirs accablés compressés, harassé d'aigreur
Maintenant comment faire
Votre nom sur la carte est rayé
Nulle part où aller
Votre Coeur c'était le monde entier
Oh lourdes peines, oh serments décimés
Je vous hais de vous avoir tant aimé
Nul éclair de chaleur
Votre Coeur c'était tous les étés
Allez en paix mon Coeur
Puisse un jour le mien vous retrouver
 


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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3296 le: 27 mars 2019 à 11:35:29 »

SALUT mon Pascal...

YO CHUIS SOU-LA-GE ! ce matin, j'ai pu lire ton "édito" ! sinon j'avais prévu de lancer un appel de recherche à Interpol pour te rechercher car tu es mon principal bienfaiteur et mon régulateur d'humeur pour toute la journée !

Aïe aïe  caramba ... Nicoletta..... https://www.youtube.com/watch?v=Oe_uQXspel0

Et... cadeau pour vous... Fio Maravilla"... Nicoletta ..... https://www.youtube.com/watch?v=uUHat_o81fw

Au lieu de lire des conneries dans les journaux ... je préfère lire les tiennes ! enfin, non, c'est pas ce que je voulais dire ! sorry ! mes mots ont largement dépassé ma pensée ! je veux dire que je préfère te lire TOI mon "éditorialiste préféré" !

« Les ours n’ont jamais été exterminés de Slovénie, explique Aleksandra Majic, biologiste à l’université de Ljubljana. La majorité des Slovènes considère les ours comme un élément précieux de la nature et souhaite les conserver pour les générations futures. » Alors qu’aucun consensus européen n’a été trouvé sur les mesures à prendre pour protéger l’espèce, les Slovènes ont entrepris d’importants efforts. Grand comme la Picardie, le pays abrite aujourd’hui près de 800 ours. « D’énormes ressources ont été consacrées au traitement des conflits entre les hommes et les ours, assure Aleksandra Majic !
Les forêts des Alpes dinariques abritent un quart des ours européens.
Les ours des Balkans représentent plus du quart de la population européenne avec 3.950 individus recensés en 2016."


Moi qui a le trouillomètre au cul et qui ne voulait plus aller me promener dans les Pyrénées parce qu'on avait lâché 3 ou quatre ours... eh bien grâce à cette rassurante Aleksandra Majic je vais radicalement voir les ours d'une manière plus pacifiste ! et le trouillomètre à la température élevée je vais me le sortir du trou ! na !

D'ailleurs cet été j'ai prévu d'emmener tous les membres du gouvernement Macron en excursion dans les forêts des Alpes dinariques et peut être qu'avec un peu de chances Aleksandra et les ours des Balkans vont leur expliquer comment il faut faire pour le traitement et le règlement des conflits entre les hommes et... les hommes !

Il est mort le soleil... Nicoletta..... https://www.youtube.com/watch?v=8bjiys-WIpQ

Mamy Blue... Nicoletta..... https://www.youtube.com/watch?v=w6adcXXRcUU

Humainement vôtre !
Federico

PS : dis-moi copain-ito il t'en reste des nounours en guimauve parce que moi je les adore et ... tant qu'à être gourmand (j'assume !) si t'as aussi des fraises Tagada tsoin-tsoin !
Promis demain je vais avec toi pour libérer des crocodiles dans une flaque... on n'ira pas à l'école... on séchera les cours... hihihi ! huhuhu! jajaja !

Allez celle là c'est pour la route... nos chemins  !..... https://www.youtube.com/watch?v=UI3Zi056PuM
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3297 le: 28 mars 2019 à 10:23:06 »

Psychologie : de la peine à la paix, sur les chemins de la résilience
Par Maïté Darnault — 26 mars 2019


Etudiée depuis une trentaine d’années seulement, la résilience permet depuis toujours à l’homme de surmonter les accidents de la vie.
 
Fluctuat nec mergitur, dit la devise de Paris, qui s’est dramatiquement rappelée à ses habitants avec les attaques du 13 Novembre. Inscrite sur le blason de la ville, qui figure un navire sur la Seine en référence aux nautes de Lutèce, de puissants armateurs gaulois, elle signifie : «Il est battu par les flots, mais ne sombre pas.» Beaucoup l’ont assimilée à la phrase du roseau de la fable de La Fontaine, qui fait savoir au chêne que contrairement à lui, il «plie» mais «ne rompt pas». Que malgré le souffle furieux du vent, il ne sera pas déraciné. Ces deux maximes traduisent bien ce qu’est la résilience : une forme de dépassement, de régénération, une aptitude au rebond face aux accidents de la vie, qu’il s’agisse de la survenue d’un deuil, d’une maladie ou d’un handicap.

«La résilience est plus un processus qu’une capacité, c’est évolutif», souligne Marie Anaut, psychologue clinicienne et professeure à l’université Lyon-II, qui a codirigé l’ouvrage la Résilience, de la recherche à la pratique (Odile Jacob, 2014) avec Boris Cyrulnik (invité de notre forum). C’est ce dernier, neuropsychiatre et directeur d’enseignement à l’université du Sud-Toulon-Var, qui a popularisé en France, à partir des années 90, la notion de résilience. Ce terme de physique désigne d’abord la résistance d’un matériau aux chocs. Il a été appliqué au champ de la psychologie dans les pays anglo-saxons il y a une trentaine d’années. Les premières recherches ont porté sur des enfants qui avaient grandi dans des contextes défavorables ou subi des abus, et avaient traversé ces épreuves sans dommage apparent. Le travail des psys s’est ensuite étendu aux adultes et aux situations traumatiques plus ponctuelles. «Par bonheur, la vie ne manque pas de malheurs, souligne, un rien provocateur, Boris Cyrulnik (lire page suivante). C’est ainsi qu’elle prend sens, en nous imposant des épreuves à surmonter, des victoires à espérer, des comptes à régler.»

Quand survient un drame intime, «l’individu met en jeu des compétences pour que s’opère une reconstruction psychique et sociale et la reprise d’un nouveau développement», détaille Marie Anaut. Si les chemins de la résilience sont aussi nombreux et singuliers que le sont les êtres humains, la psychologue pointe l’existence de deux grandes phases, dont l’amorce et la durée dépendent de chacun. Il s’agit d’abord de «se préserver de l’effraction psychique, de la désorganisation, afin de réguler l’angoisse, les émotions mortifères». Cette distanciation peut passer par une phase de déni. Le mécanisme qui prend le relais est celui d’une quête de sens, afin de «dépasser», de «sublimer le trauma», ajoute Marie Anaut. Ce «travail d’élaboration» peut se traduire par un investissement dans des domaines tels l’art, le sport ou un engagement associatif, militant…

Jusqu’à produire une «restauration» dont les neurologues trouvent aujourd’hui trace dans le cerveau : «Avec la neuro-imagerie, on s’est aperçu de l’importance de la manière dont les zones grises sont reliées entre elles par les voies de substance blanche, qui forment douze réseaux», explique Pierre Bustany, neurophysiologiste et neuropharmacologue, professeur de médecine au CHU de Caen (coauteur de Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner, Clés-Albin Michel, 2012). Un de ces réseaux d’activation a été identifié comme étant celui touché chez les dépressifs, les autistes, les personnes qui ont connu un traumatisme. Un choc psychologique crée en quelque sorte un «trou noir» dans notre tête. «Des zones grises sont désactivées car certaines voies de substance blanche sont altérées, explique le neurologue. Or, le cerveau est comme un muscle, les voies se développent, se magnifient à force de servir. Il faut donc restaurer, parfois contourner ces zones endommagées pour que les voies se réactivent en harmonie et se reconstruisent.»

Cette plasticité neuronale est d’autant plus opérante que la personne au seuil du rebond n’est pas isolée : «On n’est pas résilient tout seul, résume la psychologue Marie Anaut. Le processus prend appui sur des soutiens extérieurs, que ce soit des relations affectives ou des rapports professionnels.»
Autre arme pour faire front : l’humour. Il participe à contrer l’angoisse, à se mettre à distance du traumatisme, et ce afin de «reprendre une position de sujet quand la personne se trouve d’abord dans une position déshumanisante de victime», poursuit Marie Anaut, auteure de l’Humour, entre le rire et les larmes, traumatismes et résilience (Odile Jacob, 2014). Savoir «en rire» contribue également au travail d’élaboration a posteriori du traumatisme. «Ça permet de décrire l’événement de manière stimulante, de créer un effet de surprise, de changer le souvenir qu’on en a et donc de le dédramatiser», complète Pierre Bustany.

Ces stratégies qui président à la gestion des émotions ont «toujours existé», rappelle Valérie Delattre, archéo-anthropologue à l’Inrap. La résilience, a priori, pourrait sembler étrangère à l’archéologie funéraire. Mais la chercheuse souligne l’importance du «volet culturel» de ses investigations, qui ne se résument pas à la chronodatation : «Ne nous interdisons pas les notions de bienveillance, de compassion, d’inclusion, d’exclusion ou de chagrin pour restituer ce qu’étaient des groupes de vivants.»En fouillant des tombes, Valérie Delattre s’attache «non pas à plaquer des sentiments sur des squelettes, mais à les faire parler». Les mécanismes de résilience sont notamment lisibles au travers d’un événement très prégnant dans toutes les sociétés jusqu’à la période contemporaine : le deuil périnatal. Les archéologues attestent en effet dès l’âge du bronze d’une attention toute particulière à la manière dont sont inhumés les fœtus et les bébés. Ainsi, bien que très élevée, leur mortalité n’était pas banalisée, quel que soit le type de spiritualité ou de religiosité des parents. De l’Antiquité au XIXe siècle, les petits corps ont par exemple été enterrés dans des amphores, dans la maison et sous son seuil, ou autour de «sanctuaires à répit», auxquels les familles sont restées attachées même après que les limbes ont été inventés par l’Eglise catholique au XIIe siècle. Ces rituels et cette liturgie sur-mesure visaient à assurer un au-delà le plus bienveillant possible aux âmes novices. Afin de tenter de donner un sens à la pire des injustices qui soit pour des parents, condamnés à rester debout, sans rompre ni sombrer.


 
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3298 le: 28 mars 2019 à 16:53:31 »
Aujourd'hui , avec le recul et après analyse de tout ce que je sais sur le deuil... je pense qu'il me restera un regret...
celui de ne pas avoir porté le deuil vestimentaire de mon Fils au moins pendant 1 an  !
Tout  de noir vêtu...
Chaussure et chaussettes noires, pantalon classique noir, chemise noire, pull noir et manteau noir !
Cela ne m'aurait ni embarrassé ni déconcerté... ma famille maternelle, les hommes comme les femmes, a toujours porté le deuil vestimentaire et c'est encore valable de nos jours !
A la mort de 2 frères et un neveu dans un accident d'avion ( Valencia-Ibiza) le 7 janvier 1972 ! et pendant toute la première année, ma mère a porté le deuil intégral avec voile sur ses cheveux et tombant sur son visage, bas noirs... etc... et la deuxième année, deuil vestimentaire complet sans voile !
Voilà, j'avais 12 ans ... ma mère 35 ans ... et cela m'a beaucoup marqué !
Pendant des années , j'ai écris  à ma grand-mère avec du  "papier à lettres et enveloppes deuil"... une autre époque que je respecte énormément !

Un détail essentiel qui raconte une histoire... une vie et sa mort !

Federico
« Modifié: 29 mars 2019 à 02:21:16 par Federico »
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3299 le: 28 mars 2019 à 18:47:16 »
Eh bah tu vois, Fédo, j'ai hésité à porter un brassard noir de deuil au bras  la première année. Ce code vestimentaire est disparu et c'est à se demander si c'est une bonne chose. Surtout pour ce qui ne peut se dire car ce côté qui "gomme" notre état d'hommedeuil fait partie des signes de reconnaissance sociale signalant un état de fragilité émotionnelle. C'est un sujet chargé qui reflète certainement un des symptômes de notre lien social bien malade. Cela dit, ce que tu as posté sur la résilience est un gisement à lui seul!
itao Amigo!
C'est dans les situations les plus difficiles et les plus désespérées que les individus trouvent le courage de se battre pour leur conviction. Tecumseh.