Auteur Sujet: Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !  (Lu 960088 fois)

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3165 le: 11 février 2019 à 10:04:18 »

Rire de soi, quelle thérapie !

Changer de regard sur soi, rire et faire rire : l’humour a toute sa place en thérapie. Être capable d’autodérision prouve que l’on a gagné en flexibilité psychique et su mettre en place des mécanismes d’autoguérison.

Véronique Dahl - Mis à jour le 1 Février 2019


Sommaire
Savoir émouvoir les autres
Favoriser une relation authentique
Lâcher sur son ego

D’un côté, des acteurs comiques qui font leur « coming out psychique » : Guillaume Gallienne déclarant que la psychanalyse lui « a sauvé la vie », ou Ben Stiller et Jim Carrey révélant que leur bipolarité a été le sel de leur art. De l’autre, des psychothérapies qui se veulent moins austères. Et l’on constate que l’humour trouve désormais une place essentielle dans de nombreuses méthodes. Rien d’étonnant : être capable de rire de soi prouve que l’on a su prendre de la distance et évoluer du pire vers le « pas si grave que ça ». Comme Groucho Marx, qui, tout burlesque qu’il était, a pondu l’une des meilleures formules pour exprimer une basse estime de soi : « Je ne supporterais pas d’entrer dans un club qui m’accepterait comme membre ! » En une pirouette, il était parvenu à rendre acceptable son mal-être.

L’autodérision serait-elle une clé en psychothérapie ? « Attention, il ne s’agit pas du comique moqueur, voire vengeur, que l’on entend beaucoup dans les médias français, avertit Jean-Christophe Seznec, psychiatre et co-auteur de Pratiquer l'ACT par le clown (Dunod, 2014), qui utilise parfois des techniques de clown auprès de ses patients. Là où le cynisme n’amène que jugement et manque d’engagement dans la vie, le jeu et l’humour sur soi revitalisent et permettent de prendre de la hauteur pour faire des choix. » Pour être autoguérisseuse, l’autodérision n’en est pas pour autant ce « rire protection » que certains utilisent pour « faire se gondoler la galerie », prête alors à tout leur pardonner simplement parce qu’ils sont « tellement drôles »… Elle n’est pas non plus autohumiliation. Non, pour être thérapeutique, cet humour-là emprunte des chemins plus escarpés : ceux de l’authenticité et de la bienveillance.

Savoir émouvoir les autres

Tout va bien (1er commandement du clown), documentaire de Pablo Rosenblatt et Émilie Desjardins. Deux ans dans une école de clown. À l’affiche dans plusieurs salles et bientôt en DVD.

L’autodérision nécessite d’abord une excellente connaissance de soi. Celui qui rit de lui-même sait combien il est râleur, ou peureux, ou arrogant. Quelles que soient ses failles, il ne les dénie pas, mais les accueille et les conscientise. Jean Touati, hypnothérapeute qui fait une grande place à l’humour dans ses interactions avec les patients, remarque que les anxieux sont précisément les plus habiles à développer cette clairvoyance sur eux-mêmes : « Étant dans le contrôle, ils sont capables de regarder leurs pensées angoissées et de les mettre en scène… Le prototype de ce talent névrotique, c’est Woody Allen. » En revanche, précise- t-il, les patients en dépression ou psychotiques ne peuvent pas être candidats à l’autodérision.

Cette lucidité sur soi, Audrey Élie, infirmière de 34 ans, est parvenue à l’acquérir grâce à deux années de formation à l’école de clown du Samovar. « Au début, dans ce cours, je ne cherchais rien de thérapeutique, raconte-t-elle. Mais, en apprenant à faire rire de mes faiblesses, j’ai dû aller fouiller au fond de moi… Et j’y ai trouvé bien des singularités refoulées. » Sa lenteur, sa tendance à être distraite, son côté « bien sérieuse », elle en a fait les traits comiques de son personnage, Doris, son « moi version burlesque » sur scène. Comme ses compagnons apprentis clowns que l’on voit progresser dans le formidable documentaire Tout va bien (voir encadré), Audrey a appris pendant de longs mois à « montrer tout ce que l’on cache d’habitude dans la vie de tous les jours » et à en apprécier le potentiel. Car savoir émouvoir les autres avec ses failles peut devenir un trésor.

Favoriser une relation authentique

« Moi qui ai toujours eu beaucoup de tics contre lesquels j’ai lutté pendant toute mon adolescence, je me suis rendu compte que je touchais particulièrement le public lorsque je les accentuais, confie Audrey. Ce qui me faisait souffrir est devenu un cadeau. » Pour atteindre cette transformation quasi alchimique et accepter ce que l’on rejetait de soi, rien de mieux que le partage permis par le rire. « Ce “raccourci émotionnel”, ainsi que le définissait Freud, est un formidable outil, estime Jean-Christophe Seznec. Rire de soi avec un autre permet de toucher à la vulnérabilité de tous les humains. Le clown, comme celui qui donne à voir sans barrière ses fragilités, éveille la tendresse. »

Jean-Christophe Seznec propose des ateliers thérapeutiques en région parisienne pour travailler l’ACT par le clown. Pour les cours de clown, il recommande, outre l ’école du Samovar, l’ École internationale de théâtre Jacques Lecoq, à Paris.

On peut favoriser cette autodérision en séance. Mais, pour y parvenir, le thérapeute ne doit pas hésiter à montrer qu’il est lui aussi capable d’assumer sa singularité : « Comme cette chemise rouge criard que je porte ce matin, ou ma tignasse décoiffée, s’amuse le psychiatre. Ce qui donne de la gravité au praticien, c’est le regard qu’on porte sur lui et non la réalité. Moi, je montre au patient qu’on est libre d’adopter un autre regard et d’en jouer, cela amène au détachement et à l’humour. » Jean Touati, plus « classique », invite ses patients à « entrer dans le jeu » : « Je peux rebondir avec une blague, une parabole, un aphorisme sur leurs propos ; je peux prendre ma guitare, chanter ou les inviter à chanter… Mêlées à une empathie véritable, ces surprises favorisent une relation authentique, en elle-même thérapeutique. » Un cadre rassurant est alors posé pour que l’humour déploie ses effets bienfaisants. Jean-Christophe Seznec suggère en séance de « faire l’hélicoptère », c’est-à-dire de prendre de la hauteur sur ses objets de souffrance.

Lâcher sur son ego

La stand-up thérapie
C’est un ancien dépressif qui a eu cette idée : écrire des sketchs pour venir à bout de ses ruminations. David Granirer, éducateur qui enseignait la stand-up comedy (à traduire par « lève-toi et fais rire » !) dans un collège canadien, avait constaté combien les séances d’autodérision faisaient du bien aux ados mal dans leur peau. Il a donc créé un programme appelé « Stand up for mental health ». Douze semaines pendant lesquelles des personnes atteintes de troubles obsessionnels compulsifs (TOC), d’addictions ou de phobies viennent en parler sur scène, après avoir écrit des prestations qui donnent lieu à un immense show final. Outre les vidéos de chaque « comique » accessibles sur YouTube, un film présente les étapes qu’ils doivent franchir pour parvenir à faire rire. Son titre : Cracking Up (« craquer »).

« Je leur propose d’appeler par un prénom leurs personnages intérieurs symptomatiques, par exemple, complète le psychiatre. Ainsi, je peux leur dire : “Tiens, c’est le retour de Gérard l’obsessionnel aujourd’hui”, ou de Robert le plaintif… Nous en rions ensemble, et la séance peut avancer. » Le thérapeute doit aussi savoir manier avec tact et imagination l’art de la provocation. Et Jean Touati de raconter comment cette patiente, alourdie par une plainte lancinante sur elle, s’est « réveillée » de cette lamentation : « Elle avait débuté cette première séance par une longue litanie : “Je n’ai pas d’amies, tout le monde me fuit, je m’ennuie avec les autres, personne ne m’aime…” » Rompant avec la convenue « écoute bienveillante », le thérapeute l’a alors interrompue : « Eh bien, c’est sûr, ça ne fait que cinq minutes que je vous écoute, et vous êtes franchement pénible ! » Lui répondant par un sourire, elle comprit alors qu’elle allait pouvoir sortir de ses errances thérapeutiques pour enfin, ici, commencer à changer.

Avoir partagé ses failles, dans un atelier ou en séance, est la porte ouverte vers l’acceptation. Comme le clown qui, en mettant son nez rouge, est prêt à passer à une autre dimension de lui-même – « il redevient l’enfant, le poète du moment présent, l’être authentique bien ancré dans son corps, rappelle Jean-Christophe Seznec. Il quitte tous les “il faut que”, la rigidité psychologique qui nous mine. Celui qui est capable d’autodérision lâche sur son ego et son image ; et il sait qu’il n’y a rien à perdre puisque c’est ainsi qu’on l’aime ». Ainsi, l’autodérision et l’acceptation profonde de soi qu’elle apporte opèrent un réel « déformatage ». Celui qui ose dire sa vérité peut laisser tomber certaines normes qui l’entravaient. « Pensez à Charlie Chaplin et au merveilleux clown qu’il incarne, propose le psychiatre. Il montre que l’on peut s’appuyer sur ses souffrances pour renaître plus libre. » Un phare pour tous ceux qui savent que, parfois, rien n’est plus sérieux qu’une bonne tranche de rire.
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3166 le: 11 février 2019 à 10:52:09 »

loma...  :-*

Douces pensées pour Lola & Marc

Tendrement
Federico

https://www.youtube.com/watch?v=guKoNCQFAFk..... Janis Choplin

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3167 le: 11 février 2019 à 14:32:20 »

Nora :-*

Je sais ... c'est demain !.. le 12 février ! il y a 4 ans !
Je comprends ta douleur physique et ta souffrance morale !
Pensées amicales et solidaires !
Je suis de tout Coeur avec Toi...
J'aurais aimé connaître "Ton Amoureux"...

Humaniste, Citoyenne du Monde ..... TU ES !

"A la Paix comme à la Paix" (Jacques Prévert)

Tendrement
Federico
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3168 le: 11 février 2019 à 22:21:19 »

AVERTISSEMENT : retenez uniquement et seulement ce qui peut vous aider et vous faire du bien... je suis loin de tout partager mais ça permet de réfléchir... Bonne lecture !

**********************************************************************************************************************************

LA LIBÉRATION ET LA PAIX

La douleur ne disparaît jamais. Elle est là, fait partie de notre vie, de notre histoire, tapie dans l'ombre, prête à resurgir à n'importe quel moment ; mais pour pouvoir survivre, il nous faut d'abord l'endormir, puis l'apprivoiser ; pour pouvoir vivre nous n'avons pas d'autres choix que de la travailler pour la dépasser et l'accepter.

« Accepter" avec "Pardonner" sont des mots et des actions terribles (liés au mot « deuil ») nous les refusons tant ils sont inconcevables pour nous. Mais dans notre cheminement et notre progression, nous sommes contraint (es) de nous rendre compte que la vie a toujours raison, c'est elle qui décide, toujours ! Car elle est plus grande, plus vaste, plus puissante que ce que nous pouvons imaginer. Il nous faut alors LA comprendre, puis NOUS comprendre pour pouvoir ÊTRE AVEC elle et NON CONTRE elle. Nous comprenons ainsi que si nous voulons continuer à vivre, il nous faudra affronter, intégrer et dépasser l'acceptation et le pardon. Ils sont l'ultime étape, les seuls outils dans notre cheminement pour trouver la paix et la libération.

Si nous ne le faisons pas, nous nous retrouvons confronté(es) à "un mur" (celui de nos convictions et de nos illusions) ; un mur si haut, si large, si solide, si résistant, qu'il nous paraît infranchissable. Alors, nous tournons en rond, emmêlé (es) dans la douleur et le chagrin, dans la culpabilité et la colère, le ressentiment et la rancœur ... Il ne nous est désormais plus possible d'avancer. Quoi que nous fassions, quoi que nous disions, quoi que nous pensions, si nous ne parvenons pas à accepter et à pardonner « tout ce qui est Notre Vie » nous resterons à nous lamenter et à dépérir au pied de ce mur.

Nous restons là CONTRE la Vie et non AVEC elle. Et si nous sommes "contre", elle ne peut pas nous accompagner, nous guider, nous offrir. Nous ne pouvons que nous débattre dans une spirale de dépression, de chagrin, de colère, de tristesse, de rejet, d'injustice ... d'inertie et de mort au lieu d'être dans le mouvement, l'action, l'énergie, l'amour : essences mêmes de la Vie.

Parfois, nous savons tout ça "intellectuellement", mais devoir seulement commencer à en entendre l'idée (accepte, pardonne), demande du temps, beaucoup de temps, Puis l'intégrer est difficile, douloureux, intolérable alors nous le reléguons dans un coin de notre tête et essayons de tenir, "d'avancer quand même", mais nous sommes dans l'illusion.

Puis, un jour, force est de constater que nous n'avançons plus, nous ne pouvons plus avancer, nous tournons en rond, ; pire, nous dégringolons à nouveau dans une spirale qui nous conduit vers "la mort" (à l'opposé de la vie). Tout notre être se fige après avoir usé ses dernières forces à se fracasser contre "ce mur" de l'inacceptable, de l'impardonnable que nous ne pouvons pas, que nous ne voulons pas franchir.

Alors, nous ne pouvons plus « vivre », profiter de la vie, de ce qu'elle a à nous offrir. Nous n'avons plus de perspectives, plus de projets, plus de soutien, plus d'amis, plus de compréhension, plus rien que la solitude, le vide, le néant qui nous mènent à l'évitement, à l'isolement, au repli sur soi, à l'autodestruction …

Dans la profondeur de notre âme et de notre cœur, nous finissons par prendre conscience qu'il y a quelque chose à faire si nous voulons que cela cesse et pour continuer … continuer à VIVRE ! avec toutes les possibilités de joie, de découvertes, de rencontres … que cela nous offre.

Briser le mur de notre intolérance, entaché de nos souffrances, nous conduira à notre but ultime : la libération et à la paix intérieure.

Cela est difficile et douloureux mais c'est possible avec l'aide de tout ce que la vie (elle, justement!) mets sur notre chemin d'outils, d'aides, de soutien, de rencontres, d'échanges, de partages … Il nous faut parvenir à en prendre conscience, à lui faire confiance et à agir.

C'est à ce prix que nous connaîtrons enfin la libération et la paix.

https://laviepourleternite.blogspot.com/p/le-deuil.html

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3169 le: 12 février 2019 à 23:57:06 »

Tribune parue dans le Monde

Deuil : corps médical et associations plaident pour un meilleur accompagnement.

Outre la douleur qu’elle provoque, la disparition d’un être cher a aussi un coût sanitaire, économique et social, que la société française peine à prendre en compte. Le deuil fait peur. Personne ne veut y penser, en parler, s’en occuper. En France, on recense chaque année 600 000 décès, dont 8 500 suicides, soit un décès toutes les 54 secondes. Quatre Français sur dix se déclarent en deuil, 5 millions sont veufs ou veuves. En établissement scolaire, un élève par classe est orphelin, comme le sont également 20 % des élèves placés à l’aide sociale à l’enfance. Nous le savons, nous l’oublions le plus souvent : tout être vivant est destiné à mourir. Or, chaque mort impacte cinq à sept personnes proches, qui seront durablement fragilisées.

Vécu en société, le deuil reste considéré comme exclusivement intime. Sa définition, sa nature, son évolution sont liées aux représentations et aux croyances. Mais rappelons ici que le deuil est un processus de cicatrisation utile, naturel et bénéfique. Chacun devrait pouvoir le vivre à son rythme, selon son lien au défunt, selon les circonstances du décès, selon sa propre histoire. Souvent associé à l’oubli, le deuil risque d’être prolongé, voire bloqué. Idées reçues, injonctions et silences témoignent du malaise collectif face au deuil. Par action, par omission ou par déni, notre société ajoute de la douleur à la douleur du deuil.

Si le deuil a un impact humain que chacun mesure à l’aune de son vécu, il a aussi un coût sanitaire que l’on commence à quantifier, ainsi qu’un coût économique et social qui doit être pris en compte.

Le soutien de deuil doit s’inscrire de façon transversale dans les domaines de l’éthique, du soin, de l’éducation, du travail, de la dépendance, du handicap, de l’aide aux aidants et aux victimes, de la prévention du suicide, mais aussi de la recherche scientifique. Il mérite un cadre, une formation, des moyens et une place dans les politiques publiques. A ce jour, aucune ligne budgétaire n’est consacrée à l’accompagnement des personnes en deuil. Et si la loi de 1999 sur l’accès aux soins palliatifs énonçait un droit au soutien pour l’entourage du patient, y compris après son décès, ce droit n’a pas été repris en 2005 et 2016 par les lois ultérieures sur la fin de vie. Des avancées législatives sont nécessaires en la matière.

Il existe à ce jour un corpus de connaissances et d’expériences cliniques partagé par des professionnels et des associations spécialisées. Ces compétences permettent de définir ce qu’est un deuil, d’évaluer s’il est « normal », compliqué (environ 20 %) ou pathologique (5 %), de repérer les personnes à risque, d’orienter vers une prise en charge adaptée – thérapeutique ou de soutien. Mais trop rares sont ceux qui en bénéficient ! Quels salariés en deuil accèdent à un dispositif de repérage et d’accompagnement au sein de leur entreprise ? A l’école, à l’aide sociale à l’enfance, quels outils les enseignants et les éducateurs ont-ils pour comprendre les enfants en deuil ? Quels hôpitaux et quels Ehpad [établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes] forment leurs équipes et proposent une offre systématique de soutien de deuil ? Et pour les victimes du terrorisme, qui éclaire les personnes en deuil sur ce vécu, au-delà des prises en charge liées à leur statut ?

Les risques consécutifs à un deuil sont connus : dans la première année de veuvage, la mortalité est accrue de 80 % chez les hommes et de 60 % chez les femmes ; 58 % des actifs en deuil ont été en arrêt de travail plus d’une semaine, 29 % l’ont été plus d’un mois ; 77 % des élèves orphelins déclarent des impacts négatifs sur leur scolarité.

Pour que l’impact et le coût du deuil en France soient reconnus, pour lever ce tabou et pour qu’une action politique soit entreprise, combien faudra-t-il de décès par maladie, suicide, accident, addiction ? Combien de personnes désocialisées, isolées, précarisées ? Combien de familles monoparentales fragilisées ? Combien d’enfants en échec scolaire ? Combien de personnes âgées perdent leur autonomie après la mort de leur conjoint et restent sans soutien ?

Prévenir les risques liés au deuil nécessite motivation, courage, audace, professionnalisme.

Et si, pour commencer, dans chaque entreprise, chaque établissement scolaire ou universitaire, chaque service social, médico-social ou hospitalier, un référent sur le deuil était formé ? Nous avons à construire, grâce à une prise de conscience et à une volonté collective fortes, une solidarité pour lutter contre l’isolement des personnes en deuil.

Ensemble, parlons-en et agissons ! Le deuil, c’est la vie. Le deuil, c’est l’affaire de tous.
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3171 le: 13 février 2019 à 08:36:52 »
https://youtu.be/wJRh0PlWB6g Merci Fedo! c'est tellement plein d'attentions pour nous! Bizous-ito!
C'est dans les situations les plus difficiles et les plus désespérées que les individus trouvent le courage de se battre pour leur conviction. Tecumseh.

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3172 le: 13 février 2019 à 12:49:09 »

Non, je crois que pour demain 14 février...  ma "soirée de la Saint-valentin"... le restaurant chic et l'Amoureuse... tout ça c'est râpé ! je n'ai plus trop d'espoir ! par contre si vous êtes d'accord, j'aimerais bien organiser chez moi ce dimanche la chandeleur bis repetita... journée crêpes à gogo... tout le monde à poêle ! donc si vous aimez les crêpes salées, sucrées, confitures, nutella. etc... tout le monde à poêle ! venez toutes à poêle ! hihihi ! pardon ! veuillez m'excuser ! c'est pour rire !

Bisou gourmand

Federico
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3173 le: 13 février 2019 à 13:12:51 »

Demain c'est le 14 février ! la... la... la... la... la...

l'ANNIVERSAIRE DE CATHERINE ...

Ma Superchérie de M.

https://www.youtube.com/watch?v=xmogU10aqkA

Joyeux Anniversaire Ma Superchérie !

Federico

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3174 le: 13 février 2019 à 13:21:25 »

"Bizous tt plein de courage- ito!

Pascal-ito, Membre sénior, la-dessus, ouahou! ;)"


RESPECT mon copain-ito ! promotion... t'es "membre sénior"

Moi mon membre a plusieurs fois été héroïque ! hihihi - ito !

Bravo mon pote ! j't'embrasse  :-*

Federico

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3175 le: 13 février 2019 à 16:24:01 »

LE SUICIDE : POURQUOI ?

"Pourquoi ?" Cette question vous ne la connaissez que trop bien. Elle est là, à chaque instant, brûlante, lancinante, destructrice, enserrant l'esprit dans sa poigne de fer, ne lui accordant aucun répit. Elle apparaît au détours de chaque pensée, surgissant avec force, exigeant un début de réponse, n'importe laquelle, quelque chose qui permettrait de donner un peu de sens à ce qui s'est passé.

On pressent qu'il n'y aura pas de paix tant qu'on n'aura pas trouvé de réponse à ces questions. Ce n'est pas nécessaire, c'est tout simplement vital. On a l'impression que, si on arrive à avoir quelques éléments de réponse, on pourra faire taire en soi ce doute effroyable qui murmure insidieusement à l'oreille qu'on a peut être sa part de responsabilité dans ce qui s'est passé. Ce doute n'est-il pas en grande partie ce qui nourrit en profondeur cette recherche du "Pourquoi" ?

Si épuisante soit-elle, cette recherche a un sens et une fonction. Elle fait partie intégrante du processus de deuil et elle constitue un temps nécessaire dont on ne peut faire l'économie.
... Cette recherche prend très souvent le pas sur le vécu des émotions, comme s'il fallait d'abord tenter de donner une cohérence à l'absurde, avant d'aller plus loin et de pouvoir, dans un second temps, s'abandonner à une peine qu'on est parvenu à délimiter dans le champ du "compréhensible".
... Il y a en effet quelque chose de vertigineux à se laisser aller à ce qu'on ne parvient pas à comprendre ou à maîtriser. On a besoin de garde-fous pour ne pas s'égarer dans la douleur. Ainsi, les réponses qu'on essaie de se donner sont autant de points d'ancrage qui, on l'espère, permettront de se stabiliser.

D'après le livre du Docteur Christophe FAURE : "Après le suicide d'un proche, vivre le deuil et se reconstruire" -
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3176 le: 14 février 2019 à 01:15:47 »

https://www.youtube.com/watch?v=p_XiSmd1ahA..... Lady Sir (Gaétan Roussel & Rachida Brakni)..... Je rêve d'ailleurs

https://www.youtube.com/watch?v=wQFQgItsm18..... Gaetan roussel..... Dis-moi encore que tu m'aimes


"..... Dis-moi encore que tu m'aimes....."

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3177 le: 14 février 2019 à 02:23:27 »

Aujourd'hui c'est le 14 février !

l'ANNIVERSAIRE DE CATHERINE ...

Ma Superchérie de M.

https://www.youtube.com/watch?v=xmogU10aqkA

Joyeux Anniversaire Ma Superchérie !  :-* :-* :-*

Federico


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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3178 le: 14 février 2019 à 08:28:37 »
Un petit coup de Desproges pour l'anniv de CATHERINE et qu'elle recharge ses piles, plein pot sur  bonne humeur ce jour et plein d'autres!  ;) :-*!

https://youtu.be/SDcig17hh8A

Ito!

C'est dans les situations les plus difficiles et les plus désespérées que les individus trouvent le courage de se battre pour leur conviction. Tecumseh.

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3179 le: 14 février 2019 à 10:31:46 »

Il n’est plus là. Moi si !

¤ Survivre

Il est où le chemin ? Comme faire avec ?
Toutes ces questions bien trop lourdes à porter qui nous obsèdent, comme Où est-il à présent ? Est-il bien ? et des Pourquoi à n’en plus finir… Est-ce que pour vous la terre est ronde ? Malgré la perte de repères et de certitudes, c’est une évidence n'est-ce pas ? Pourtant je ne l'ai pas vérifié, je ne me pose pas la question. Il y a les photos mais les générations futures pourront faire passer les théories les plus fantaisistes basées sur le doute, s'appuyant sur des logiciels comme Photoshop. On peut remettre tout en cause au final. Alors comment savoir ? Que croire ? Ce qui compte, c'est ce que vous ressentez au fond de vous, au plus profond. Il est parfois difficile d'être sûr que nous retrouverons notre enfant ou qu'il est bien. Peut-être que ce n'est pas important de le démontrer. Prenons le problème à l'envers. Arrivez-vous à vous dire que votre enfant n'existe plus, qu'il n'est plus à vos côtés, que vous n'allez pas le retrouvez ?

¤ Le deuil d'un ou plusieurs enfants : réaliser l'impossible

Peu importe la forme de cette croyance, que vous puissiez la démontrer ou vous en convaincre. Ce qui compte, c'est la façon dont vous allez avancer, vous reconstruire, ce qui va vous aider le plus, ce qui vous correspond le plus sans écouter personne, arriver à chasser les doutes. C'est la douleur qui parle pas notre cœur. Cela n'enlève en rien le manque ni la difficulté du quotidien mais cela l'allège car la mort devient alors séparation donc espérance de se retrouver. Où, quand, comment, à chacun sa réponse, l’important est d'en apporter une, essentielle pour survivre et si possible positive.

¤ Le retrouver

Beaucoup peuvent en témoigner, c'est d'abord le sentir près de nous, en nous. Cela ne vient pas tout de suite et n'est pas donné à tout le monde car il faut préparer son esprit, s'ouvrir pour recevoir cela. La relation avec celui qui n'est plus se transforme de façon plus intime, plus intérieure. Malheureusement, on ne peut faire l'économie du début du chemin et cela passe par une grande souffrance, est-il besoin de le préciser ? Mais une fois cette terrible étape passée, pourquoi s'arrêter en chemin ? Il y avait la relation avec celui qui n'est plus, pas toujours facile, comment vous vous êtes quittés, tout ce qui s'est passé avant et cette culpabilité plus ou moins présente en nous. Chacun a son vécu et on peut comprendre que l'on soit tenté de baisser les bras, de s'allonger à son tour. Même s'il est encore trop tôt pour l'entendre, un mieux-être à venir est possible. Inutile de vous accrocher à votre chagrin par peur du temps, il vous fera de charmantes piqûres de rappel que vous saurez apprécier et imaginer un instant oublier votre enfant serait pure folie. Avec le temps, réapprendre le bonheur, vous autoriser à est aussi un moyen de lui rendre hommage, de continuer à vous battre pour lui.

¤ L'Espérance de nous retrouver

Nul ne pourrait vous convaincre et d’ailleurs ce n’est le rôle de personne. Seul vous vous pourrez vous sauver. Ce n’est pas une raison pour ne pas vous faire accompagner, par votre entourage, ceux qui vous aiment, des professionnels, des groupes, des associations. L'être humain n'est pas fait pour avancer seul. Soyez doux avec vous-mêmes, indulgent et surtout remarquez chaque progrès aussi petit soit-il. Trouvez de l'aide dans tout ce qui vous fait du bien, y compris les activités sportives, l’art, les voyages. Nous pouvons le faire. Aussi bas que vous êtes descendu, n'oubliez jamais que l'un d'entre nous a connu cela et a réalisé l'impossible. A vous de décider votre façon de voir le monde.

STME (Sans Toi Mon Enfant)

- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !