Auteur Sujet: Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !  (Lu 980138 fois)

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2835 le: 06 novembre 2018 à 18:51:20 »

Franchement... quand je vois " Mon Petit monastère... mon paradis blanc ! " ... posté par : MonangeSaveriu...
mon Coeur s'ouvre et j'ai envie de très vite lire le message ... comme font les Enfants lorsqu'ils ouvrent leurs cadeaux de Noël !!!

A propos de cadeau ... en voici un ... pour vous !..... http://www.ina.fr/video/I00014716

Forza Bastia... Forza Corsica !

il faut quand même que je signale le retour au forum de mon amiE MonangeSaveriu !

Amitié, Solidarité.
Federico

PS : OUI, Gero, j'aurais pu être plus discret... mais bon, vous me connaissez un peu... je suis libre et je n'en fais qu'à...mon Coeur !
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2836 le: 07 novembre 2018 à 02:06:59 »

A LA RECHERCHE DE RÉPONSES

Dans la quête des clés qui permettraient de comprendre les raisons du suicide, aucune piste n'est négligée. On cherche partout, on frappe à toutes les portes, on explore la moindre possibilité.

Les lettres et les écrits de la personne disparue : parfois, il n'y a rien du tout : aucun écrit, aucune trace pour reconstituer le cours des évènements.

Les documents qu'on retrouve à proximité de la personne décédée ou dans ses affaires deviennent, pour un temps, le point de focalisation des proches.

Le pire cas de figure, c'est quand y transparait l'intention de faire mal : "Tout est de ta faute". "Tu m'as conduit au suicide et je veux que tu portes cette responsabilité jusqu'à la fin de tes jours". On peut difficilement y voir autre chose que le désir de noyer les proches dans la culpabilité. Paradoxalement, il arrive que la violence de ces mots soit telle qu'il est plus facile pour l'entourage de "gérer" cette culpabilité : il apparait si clairement que la personne décédée était aveuglée par sa colère qu'il est plus aisé de prendre du recul par rapport à ses écrits ; on se dit qu'elle n'était pas maitresse d'elle-même et qu'elle s'est trouvée happée par un mouvement émotionnel dont le contrôle lui a échappé. Conscients d'être attaqués de façon tellement illégitime, infondée ou arbitraire, certains proches (mais pas tous ...) réussissent à prendre le recul nécessaire.

Le plus souvent , l'intention est tout autre et c'est le désir de protéger les proches qui prévaut : "Vous n'y êtes pour rien." "Cela n'a rien à voir avec vous". "Vous ne pouvez rien faire pour moi." "Sachez que je vous aime mais que je ne peux pas continuer cette vie" ... Ces phrases, souvent pleines de tendresse et de prévenance, invitent les proches à ne pas se sentir coupables. Malheureusement, on sait combien cet espoir est vain, tant l'étreinte de la culpabilité est puissante. Du point de vue de la personne suicidée, ces derniers écrits sont une façon de clore la relation, même si cela n'empêche pas son entourage de vivre à tout jamais avec un sentiment de brutal inachevé.
Les proches peuvent trouver un relatif apaisement quand de graves problèmes de santé ou encore le grand âge sont clairement exposés comme étant à l'origine du suicide. ... Mais le résultat est plus incertain quand la personne parle d'une souffrance liée à un trouble mental comme la dépression ou la schizophrénie ou qu'un indicible mal de vivre transparait à chaque mot. Même si la personne décédée affirme qu'on ne pouvait plus rien faire pour elle, chacun reste malgré tout convaincu qu'il aurait pu faire plus pour adoucir sa douleur et éviter le pire.

Jusqu'où aller ? Finalement, quelles réponses apportent ces écrits ? ... Cet ultime message n'est qu'un morceau du puzzle et pas nécessairement le plus significatif. Il appartient à un ensemble plus vaste où ne prévalent pas obligatoirement logique ou cohérence. En scrutant ces écrits, pendant des mois, en les disséquant, en tentant de lire entre les lignes, on risque de leur accorder une valeur trop absolue ou définitive, en leur faisant dire ce qu'ils ne disent pas ou en attribuant aux mots un sens que la personne décédée n'avait peut être pas l'intention de donner. Trop d'éléments nous échappent pour parvenir à une conclusion fiable : dans quelles conditions cette lettre a-t-elle été écrite ? ...

Cet écrit rend compte de l'état d'esprit de cette personne, au
moment même où elle l'a écrit. C'est tout ce qu'on peut dire. Un écrit ponctuel n'a pas la capacité de résumer tout le cheminement intérieur qui a mené au suicide, même si les conclusions que la personne suicidante tire sur sa situation semblent pertinentes.
Pour certains, les écrits apportent plus de questions qu'ils ne fournissent de réponses. Pourquoi avoir pris l'option du suicide ? Pourquoi, alors qu'il y avait d'autres solutions ? Autant de questions qui restent sans réponse ...

(d'après le livre de Christophe FAURE "Après le suicide d'un proche - Vivre le deuil et se reconstruire")

https://laviepourleternite.blogspot.fr/p/le-suicide.html
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2837 le: 07 novembre 2018 à 10:25:17 »
https://www.youtube.com/watch?v=PnSQf0C4ig4..... Je l'ai tant aimée

https://www.youtube.com/watch?v=tSdfFYkijs0..... en live !

Art Mengo... Les parfums de sa vie

Paroles
C'est vrai que dans ses draps fourbus
Jusqu'aux aurores à l'inconnu
Elle a roulé à demi-nue
Son corps de bras en bras tendus
C'est vrai qu'au vent de ses cheveux
A ses parfums de safran bleu
Elle a brûlé à petit feu
Sa liberté manière de jeu
Elle a dans son regard
Un reste d'étendard
L'ombre d'un corbillard
Que poussent des pillards
Moi je l'ai tant aimée
Tant aimée, tant aimée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
Moi je l'ai adorée
Adorée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
C'est vrai qu'au bord de ses écarts
Ses yeux froissés sont en retard
Quand sonne l'heure de leur départ
Ou d'un sourire ou d'un regard
Elle a le corps ouvert aux rives des adultères
A la caresse amer des amours passagères
Moi je l'ai tant aimée
Tant aimée, tant aimée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
Moi je l'ai adorée
Adorée
Que mon corps est pétri
Des parfums de sa vie
C'est vrai qu'elle a donné souvent
Des nuits, des rêves éblouissants

Paroliers : Michel Armengot / Patrice Guirao
« Modifié: 07 novembre 2018 à 12:40:58 par Federico »
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2838 le: 07 novembre 2018 à 18:08:08 »

Une Maman ...
"Ma fille écrivait quelques jours avant la mort qu'elle s'est donnée : je suis une enfant gâtée. Un cheveu sur la soupe. Je suis dans le monde et je ne veux pas déranger. Un chien sans laisse qui attend sans bouger. C'est difficile de quitter ma vie.
Elle était jeune, jolie, douée, aimée.
Elle avait peur de mourir.
Et pourtant elle a marché des heures dans une nature dense et foisonnante pour trouver un arbre où grimper, attacher la corde, la glisser autour de son cou et se pendre.
Je le craignais, le pressentais, le psychiatre n'a mis aucune barrière de sécurité, a sciemment ignoré l'entourage anxieux et témoin de signes précurseurs, on aurait dû nous l'hospitaliser d'office?
Terrible constat de négligence criminelle.
Absence de synergie avec l'entourage.
Et terrible solitude de ma fille."
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2839 le: 07 novembre 2018 à 19:01:38 »

CHRONIQUE
OUI, LE CIEL EST BACKORDER
PATRICK LAGACÉ
LA PRESSE


Fuck, c’est donc bien bon.

C’est ce que j’ai pensé en regardant ce type à grosse barbe chanter avec Isabelle Boulay à l’ADISQ. Le type s’appelle Tire le coyote. Tu parles d’un nom de scène.

Toujours est-il que M. Coyote chantait Le ciel est backorder avec Mme Boulay. Ils chantaient sur un tapis de fumée moelleuse.

« Si la mort fait le voyage et qu’elle se pose sur ton lit, faut pas t’attendre à un sondage pour connaître tes envies… »

J’ai téléchargé son album Désherbage, et j’ai écouté Le ciel est backorder en boucle toute la semaine, chanson grise comme l’automne mouillasseux des derniers jours.

« La malchance connaît le passage pour te mener à l’agonie, et malgré tous les ravages, elle a toujours un alibi… »

Comment, qui, quoi… ? Hubert Lenoir ?

Pas vu.

J’ai juste vu le Coyote, dimanche dernier.

***

Automne mouillasseux. Et gris, et froid. Idem dans ma messagerie, après la chronique de mercredi sur Jean-François Lussier.

Rappel : fin avril dernier, M. Lussier, 44 ans, s’est suicidé… Une semaine après avoir rencontré un psychiatre aux urgences de la Cité de la Santé. Il avait demandé cette aide qu’on nous exhorte à demander quand ça va mal. Lui, ça ne pouvait pas plus mal aller.

Annie Lussier, vu l’état de son frère, était certaine qu’on allait « le garder », l’hospitaliser : il avait un plan de suicide précis, il l’avait même interrompu récemment, ce plan, et une médecin de famille l’avait orienté vers les urgences le matin même pour « état dépressif majeur ».

Malgré cela, on ne l’a pas gardé à l’hôpital.

Une semaine plus tard, il se tuait.

J’ai reçu des centaines de messages après cette chronique. Un torrent de mots puisés dans une douleur souvent enfouie – car quand ta sœur, ton chum, ta fille ou ton fils se suicide, tu n’as plus la force de les dire, les mots –, torrent de mots où vous m’avez dit : « Moi aussi. »

Moi aussi, j’ai demandé de l’aide ; moi aussi, j’ai demandé de l’aide pour ma sœur, mon chum, ma fille, mon père, mon ami, mon fils, mon oncle, et si vous saviez, monsieur Lagacé, comme c’est difficile d’avoir de l’aide…

Je cite le premier courriel, reçu à 4 h 07 mercredi matin : « J’ai perdu ma propre sœur dans les mêmes circonstances… »

Toute la journée, des messages comme ça. Jeudi aussi. J’en avais encore hier.

Des récits qui ne finissent pas toujours en suicide, mais qui illustrent toujours le même mal : la difficulté d’obtenir des soins quand on est au bout du rouleau, même quand on dit son mal, même quand on planifie de se tuer.

La mère dont l’adolescente de 15 ans avait des idées suicidaires et un plan précis impliquant un train : « Le psychiatre m’a regardée et m’a dit : “Je doute fort que votre fille soit en dépression, madame…” »

… Et cinq jours plus tard, Juliette se tuait dans le métro.

Une sœur : « Je lis votre texte, et c’est presque un copié-collé de ce que notre famille a vécu il y a quelques mois à Saint-Georges de Beauce. Notre frère, 51 ans… »

… S’est tué quatre jours après que le psychiatre eut choisi de ne pas l’hospitaliser et de le laisser partir avec une ordonnance.

Une dame m’écrit à propos du suicide de son neveu, après qu’on l’eut mis sur ces putain de listes d’attente pour consulter un psychiatre. C’est arrivé tout récemment. Il était mordu de paramoteur, cette sorte de parachute motorisé.

La tante m’a envoyé l’hommage lu par ses amis à ses obsèques, amis qui, comme lui, tripaient à flotter dans le ciel, dans le coin de Montmagny : « Éric, dans ton paramoteur, tu défiais le ciel et les nuages. Tu te sentais fort et heureux. Ce souvenir de toi, nous le gardons précieusement… »

Plein de messages comme ça.

Plein de messages qui disent la difficulté d’avoir accès à des soins, quand tu as mal, quand tu n’en vois plus le bout…

« Quand ton corps est une cage où l’on enferme la maladie, tu veux reprendre le tirage sous prétexte de tricherie… »

Non, ça, ce n’est pas un message que j’ai reçu : c’est le début de la chanson Le ciel est backorder. On n’imagine pas le nombre de personnes pour qui le ciel est en rupture de stock, backorder.

***

Je ne veux pas blâmer les psychiatres. Y a quelque chose de systémique à l’œuvre. Si les psychiatres ont des travers, c’est au système de corriger ces travers. C’est à l’État d’imposer ces correctifs.

Je ne suis pas optimiste, remarquez. L’État ne répond qu’aux hurlements.

L’État écoute quand on lui crie dessus. C’est pour ça qu’il s’attaque au siiii gravissime problème des signes religieux :  parce que vous hurlez quand vous voyez un hijab sur la tête d’une future policière.

Vous criez moins quand il s’agit de santé et de services sociaux, ou, en tout cas, vous criez moins fort. Vous vous êtes habitués à la médiocrité du système. Mais vous criez encore un peu : tenez, comme la fois où, la semaine passée, je vous ai raconté l’histoire de Mélanie Fortin, cette mère de famille qui attend depuis près de trois ans un rendez-vous avec un neurologue pour soigner des tremblements inexpliqués…

Je vous ai entendus hurler, ce jour-là :  Inacceptaaa-aaaaa-ah-ah-aaabl-eeee !

Il s’est passé quoi ?

Elle l’a eue, sa date de rendez-vous. Ce jour-là.

L’État – au sens large, je ne parle pas forcément des élus – a allumé en lisant La Presse.

Je n’en retire aucune fierté. Ça ne peut pas marcher comme ça. Ça ne peut pas être La Presse, TVA, Le Journal de Montréal, Paul Arcand ou Radio-Canada qui injectent de la décence et du bon sens dans la gestion de la chose publique en médiatisant un cas parmi mille.

Je ne veux pas blâmer les psychiatres, donc. Je sais que le dépistage du suicide est plus difficile que le dépistage des polypes dans le côlon.

Mais j’aimerais leur dire ceci, à certains d’entre eux –  je répète : À CERTAINS D’ENTRE EUX – soyez donc un tantinet moins cassants face à la souffrance du monde.

Face aux patients.

Face à leurs proches.

C’est fou, les histoires que j’ai lues, ces derniers jours. Et je dirais ceci : les proches de personnes qui se sont suicidées sont nombreux à avoir en travers de la gorge qui une attitude condescendante, qui un ton sentencieux, si le malade ou le proche ose poser une question, émettre un doute pendant la consultation…

Consultation où vous avez raté les signes.

Ça les tue presque autant que la mort de leur frère, de leur mère, de leur chum.

***

Que dis-tu, Tire le coyote ?

« Quand le vent s’arrêtera juste en criant “Statue”, quand novembre passera à notre insu, vas-tu continuer à contourner les saisons, mon ami… »

Man, j’écoute Chanson d’eau douce, et tu sais bien que novembre ne passe jamais à notre insu. Novembre est un taon qui s’écrase dans le pare-brise, impossible à rater.

Novembre sombre, novembre frette, novembre froid. On est là. Pour la plupart d’entre nous, novembre est dehors, c’est une saison mouillasseuse, un mauvais moment à passer.

Mais relisez ces courriels dont je vous parlais plus haut, ces courriels de suicides, de pilules et d’entorses dans la tête, des entorses qui ne guérissent jamais, et c’est épeurant, le nombre de personnes qui ont novembre dans la tête à longueur d’année.

Allez, bon dimanche, bon changement d’heure, bon mois de novembre. Faites attention à vous. Y a toujours un bout de ciel quelque part.

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2840 le: 07 novembre 2018 à 21:06:00 »
https://www.youtube.com/watch?v=jTw36ViwNes

TIRE LE COYOTTE..... le ciel est backorder

Album : Désherbage

Benoît Pinette (Tire le coyotte)

Paroles de Le ciel est backorder par Tire le coyote

Quand ton corps est une cage où l'on enferme la maladie
Tu veux reprendre le tirage sous prétexte de tricherie
Le temps prépare un carnage et plaidera sans doute la folie

Toi tu la dévisage pour lui voler des morceaux de vie

Si la mort fait le voyage et qu'elle se pose sur ton lit
Faut pas s'attendre à un sondage pour connaitre tes envies
Mais si on compte le courage à la grandeur du défi
Tu scores un gros pointage, un record toute catégorie

Laisse-moi pas, on retrouvera le feu
Laisse-moi pas, on brulera les adieux

Le ciel est backorder

La malchance connait le passage pour te mener à l'agonie
Et malgré tous les ravages, elle a toujours un alibi
Mais ne fais pas tes bagages le monde deviendrait un fouilli
Où l'on expose que des mirages en cherchant tous les raccourcis

Ton sourire est un hommage à la splendeur de ta patrie
Ton île comme un tatouage sur tes cellules engourdies
Enfonce tes paysages dans les entrailles de l'ennemi
Nous verrons ton coffrage retenir les fuites du paradis

Laisse-moi pas, on retrouvera le feu
Laisse-moi pas, on brulera les adieux

Le ciel est backorder
Writer(s): Benoit Pinette




« Modifié: 07 novembre 2018 à 21:10:34 par Federico »
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2841 le: 07 novembre 2018 à 21:34:12 »
C'est violent, terrible, ça fait mal, mal mais c'est la réalité et il faut bien la reconnaître, la regarder en face .....  :'( :'( :'(
De ce que j'ai compris, ça se passe au Québec, c'est la même chose en France ....
Je ne sais pas pour les psychiatres si c'est de la "négligence" ou s'ils n'ont plus la possibilité, la capacité de se poser avec la personne, de l'écouter vraiment, d'être pleinement à sa disposition ...

Mais en parallèle, ça fait un moment que des lits sont supprimés en psychiatrie (et pas qu'en psy), que le manque d'unités pour ados est criant, que ces derniers mois plusieurs services de psy ont fait grève, dont une grève de la faim, pour obtenir des moyens supplémentaires, du personnel ... (pas des hausses de salaire), que le personnel soignant a signalé que vu le manque de moyen, il en devenait parfois maltraitant avec les personnes hospitalisées etc....
Et on dit que l'on fait de la prévention suicide ? ? ? ?

Aux témoignages ci-dessus, je pourrais ajouter, comme tant d'autres, celui de Mircea. Avant d'aller se suicider, il avait, le jour même, demandé au psychologue de pouvoir rencontrer le psychiatre afin que son traitement soit revu tellement il se sentait mal (pas de RDV possible avec le psychiatre avant 6 semaines ....)
Même si ...... eh bien quand même !

Je pense à tous ceux qui ont réussi à demander de l'aide (c'est déjà un effort surhumain quand on est au fond), et qui ont dû faire face à .... rien .... ou de l'incompréhension etc .... c'est bien trop violent, bien trop inhumain ....
Ceux qui "ont novembre dans la tête à longueur d'année"  :'(

Le témoignage de la maman et l'article ci-dessus font très mal .... mais pas possible de passer à côté, pas possible de ne rien dire ....  :'(


« Modifié: 07 novembre 2018 à 22:54:11 par Mircea »

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2842 le: 07 novembre 2018 à 23:55:24 »

A découvrir...

https://www.youtube.com/watch?v=YgHBR01yRN0

Tire le coyote

****************

https://www.youtube.com/watch?v=AEbN0zUEGSs....... Les yeux du Coeur

Tire le coyote & Isabelle Boulay
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2843 le: 08 novembre 2018 à 08:08:38 »

Chère Catherine.... Mircea,

Je suis désolé d'être BRUT, PUR et DUR...  :'(
Je ne suis pas dans le déni ... mais plutôt dans l'authenticité des choses de la vie et de la mort... avec mon regard, mon sourire, mes larmes, ma sensibilité, mes émotions, mes sentiments, mes mots, ma musique, ma poésie !
Le suicide de mon fils aîné a changé à jamais ma manière de penser et d'agir... une autre perception de la réalité en ce bas monde !
Ma vie a explosé ... j'ai brûlé vif... je suis à nu, à fleur de peau !
J'aime beaucoup te lire... tu es douce, tendre, altruiste, généreuse... tu es très appréciée ici sur ce forum !  :-*

Affectueusement.  ;)  :)
Federico
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2844 le: 08 novembre 2018 à 08:51:13 »

Pour mon pote Pascal... "résilience & silence"...

https://www.youtube.com/watch?v=juqTxbUiYnQ

Il était une fois dans l'ouest..... film de Sergio leone..... musique de Ennio Morricone
                                                                                                             

https://www.youtube.com/watch?v=Jjq6e1LJHxw..... The best of Ennio Morricone
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2845 le: 08 novembre 2018 à 08:53:15 »
MERCI Federico, tant pour ton mot que d'être ce que tu es et de nous le faire partager ! Ne sois pas désolé, on t'aime comme cela, tel que tu es ! ! ! 

Ce matin, Pascal a mis en mots mon état de cette nuit "p'tit passage à vide à raviver des moment hardos" (Mircea mais aussi au niveau boulot : mort de A ... "mort sociale" ?) et la découverte de Benoît Tire le coyotte, une très belle découverte, encore une belle découverte chez toi .....
encore ici "une larme, un sourire, un arc en ciel"

Bisou Federico,
une journée, la meilleure possible, à toutes et tous
Catherine

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2846 le: 08 novembre 2018 à 13:07:37 »

jeudi 11 octobre 2018
Le Royaume-Uni nomme un ministre « pour la prévention contre le suicide »

La Première ministre britannique, Theresa May, a annoncé mercredi la nomination d’un ministre chargé de la prévention contre le phénomène du suicide, une première dans le monde.
Red'Action | Publié le 10/10/2018
     
Tenant son premier sommet sur la santé mentale aujourd’hui pour marquer la Journée mondiale de la santé mentale, le gouvernement britannique a annoncé la nomination de Jackie Doyle-Price au poste de ministre responsable de la prévention contre le suicide.
Réagissant au nouveau poste, Hancock a déclaré que le Royaume-Uni « faisait déjà des progrès en matière de prévention contre le suicide », le « taux de suicide étant à son plus bas depuis sept ans », mais « nous devons faire plus pour lutter contre la stigmatisation des personnes ayant une mauvaise santé mentale et s’assurer qu’elles peuvent demander de l’aide ».
« Chaque suicide est une mort évitable et nous sommes déterminés à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour faire face à la tragédie du suicide », a-t-elle ajouté.
Doyle-Price, la nouvelle ministre de la Santé mentale, des Inégalités et de la prévention contre le suicide, a déclaré comprendre « à quel point l’effet du suicide peut être tragique, dévastateur et durable sur les familles et les communautés ».
« Depuis que je suis ministre de la Santé, j’ai rencontré de nombreuses personnes qui ont été endeuillées par le suicide et leurs récits de souffrances et de pertes me resteront longtemps gravés dans la mémoire », a-t-elle déclaré.
« Ce sont ces personnes qui doivent être au cœur de ce que nous faisons et je suis heureuse de pouvoir travailler en étroite collaboration avec elles, ainsi que des experts, pour superviser un plan de prévention contre le suicide pan-gouvernemental, en veillant à ce que leurs points de vue soient toujours entendus. »
La Première ministre Theresa May a également annoncé une contribution de 1,8 million de livres sterling (2,37 millions de dollars) aux Samaritains, un organisme de bienfaisance enregistré qui luttait contre les suicides, afin qu’ils puissent continuer à offrir un service d’assistance téléphonique gratuit pendant les quatre prochaines années.
Ruth Sutherland, PDG des Samaritains, a déclaré qu’elle « se félicitait de l’annonce par le gouvernement du financement de la ligne d’assistance téléphonique des Samaritains, qui couvrira environ 10% du coût total de cette ligne d’assistance au cours des quatre prochaines années et nous aidera à continuer à fournir notre service gratuitement ».
« Les 20 000 volontaires des Samaritains sont disponibles à tout moment pour tous ceux qui ont du mal à y faire face », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’ils « répondaient à plus de 5 millions de demandes d’aide par an ».
En 2017, 5 821 suicides ont été enregistrés au Royaume-Uni.
Quelque 4 500 personnes se suicident chaque année en Angleterre.

Campaign Against Living Miserely, ou CALM, consacrée à la prévention du suicide chez les hommes, a qualifié cette nomination de révolutionnaire.
Le directeur général, Simon Gunning, a déclaré que cette démarche contribuait à « éclaircir le suicide et ses effets dévastateurs, à déstigmatiser le problème et à continuer de renforcer le soutien de toutes les personnes touchées à travers le Royaume-Uni ».

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2847 le: 09 novembre 2018 à 01:08:16 »


https://www.youtube.com/watch?v=25MoY4KMow8
Grand Corps Malade & Richard Bohringer
Course contre la montre

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2848 le: 09 novembre 2018 à 01:09:48 »
Nommer une ministre "responsable de la prévention contre le suicide", donner un peu de moyens supplémentaires : c'est reconnaître l'importance cette cause, la prioriser et cela inspirera peut-être d'autres pays ....

J'ajoute un petit article (pas pour faire la promotion du foot de compétition   :-[ ) qui rappelle que le renforcement du lien social peut parfois aider dans la prévention du suicide (et pas que pour cette prévention). A notre petit niveau, on ne peut pas faire grand chose contre le fléau du suicide, mais je pense que porter un peu d'attention là où on vit à celles et ceux qui nous entourent, s'en préoccuper un tout petit peu, c'est à la portée de tous, ça ne coûte rien, ça peut être bénéfique ... ( je reste persuadée que la prévention suicide, en plus de la nécessité d'un accès aux soins adaptés et autres moyens, ça reste un peu une "responsabilité collective", la notre et pas simplement celle des dirigeants. Ca réinterroge aussi nos façon de vivre etc ...).

Slate juillet 2018
Comment expliquer l’impact du résultat d’une compétition sportive sur le taux de suicide ?

 
Lors de la victoire de 1998, selon l’étude réalisée par Expert Market, l’indicateur du moral des Français avait fait un bond de 2,8% à ce moment-là.
 Lorsque l’équipe de France arrive en finale en 2006, il grimpe aussi de 2,1%
 Mais en 2002 et 2010, quand les Bleus sont éliminés dès le premier tour, il chute respectivement de 1,8% puis de 1,2%.

Ces fluctuations de l’humeur nationale, que les joueurs tiennent au bout de leurs pieds, pourraient avoir de nombreuses conséquences et influencer autant l’économie que la popularité du président de la République. Mais elles ont aussi des effets bien tangibles: les victoires font chuter le nombre de suicides.

«Durant la Coupe du monde de 1998, nous avons accueilli moins de personnes en crise suicidaire»
, se souvient le Dr Jean-Claude Girod, psychiatre à l’hôpital de la Chartreuse à Dijon. «Il y avait alors un véritable effet de groupe, les patients partageaient quelque chose d’évident. Même nos patients psychotiques se rendaient les uns chez les autres pour regarder les matchs: c’était réellement fédérateur

Un phénomène mis en évidence par une étude où des chercheurs ont démontré une nette baisse du taux de suicide de 10,3% (-95 suicides) le mois suivant la victoire française. Le lendemain de chaque match, une forte diminution (-19,9%) était aussi retrouvée par rapport au taux attendu. Cette baisse significative concernait surtout les hommes de 30 à 44 ans.
 
«Tu ne marcheras jamais seul»
L’un des principaux facteurs de risque suicidaire est la perte de lien social, c’est-à-dire «l’anomie» selon le terme employé par Durkheim dans son livre Le Suicide. Associé à d’autres facteurs tels que la maladie mentale, l’isolement est un fort pourvoyeur de suicides.
Or une victoire au Mondial de football –événement fédérateur comme il y en a rarement– vient temporairement briser cet isolement.

«Le niveau d’intégration social a considérablement augmenté durant la Coupe du monde de 1998 en France
», écrivent les auteurs de l'étude citée précédemment. «Les gens passaient du temps avec leurs amis en regardant les matchs à la maison, dans les bars ou devant des écrans géants. Après chaque victoire française, une foule envahissait les rues pour la célébrer.»

Que ce soit par le sentiment d’appartenance –être fier de son pays– ou par l’augmentation des relations sociales –célébrer la fin du match dans la rue avec des inconnus ou plus simplement avoir un sujet de conversation à la machine à café–, une victoire dans un sport aussi populaire que le football permet de resserrer le lien social et donc de prévenir le suicide. «You’ll never walk alone», chantent ainsi les supporters de Liverpool.

Un phénomène d’identification
Si le football est le sport le plus populaire en France, cet effet protecteur se retrouve aussi ailleurs. En 2011, la Nouvelle-Zélande gagne la coupe du monde de rugby à domicile contre la France. Son taux de suicide s’effondre alors jusqu’à devenir presque nul.
 
Pour le Dr Charles-Édouard Notredame, psychiatre qui participe au programme Papageno de prévention du suicide, les facteurs psychologiques et sociologiques sont nettement intriqués. «Des phénomènes d’ampleur nationale comme la Coupe du monde resserrent les liens sociaux, la cohésion d’une nation et renforce le sentiment d’appartenance. Or à l’échelon individuel, le sentiment d’appartenance est directement relié à l’estime de soi et à la confiance. Du coup, cela a un effet protecteur par rapport au suicide.»

Les supporters s’identifient à leur équipe. «Le fait que soient touchés en priorité des hommes, d’une classe d’âge jeune qui correspond à celle des joueurs sur le terrain, laisse supposer qu’il y a un phénomène d’identification, analyse le Dr Notredame. On est tellement en mal d’identification dans la société d’aujourd’hui, qu’il y a une avidité à ce propos. Mais en même temps, on n’arrête pas de faire déchoir, à tort ou à raison, les principales grandes icônes qu’on avait auparavant. Il y a donc inadéquation entre l'exhortation à se trouver une identité et une pauvreté du support. Dès qu’il y a vraiment des supports identificatoires, comme les sportifs, c’est hyperprotecteur

Et en cas de défaite ?
Combien de temps peut durer cette douce euphorie? Pas longtemps selon le Dr Girod. «Malheureusement en 1998, nous avons eu un effet rebond et les crises suicidaires ont augmenté une fois la Coupe du monde passée, se souvient-il. L’effet apaisant n’a pas duré

Et en cas de défaite?
Plusieurs études abondent dans ce sens. L’une d’elles avait par exemple démontré qu’au Québec, durant les éliminatoires de hockey, les jeunes hommes sont plus à risque de se donner la mort. Leur taux de suicide, variant avec le classement de leur équipe, augmente lorsque celle-ci est éliminée.

Ainsi le sport peut avoir un impact majeur sur la vie de certaines personnes. Une victoire aura un effet fédérateur et donc protecteur par le sentiment d’appartenance et le renforcement des liens sociaux qu’elle entraîne. Mais à l’opposé, la défaite d’une équipe surinvestie émotionnellement peut fragiliser certains individus.

«La plupart des théories qui expliquent les relations entre sport et suicide font référence au sentiment d’appartenance, d’intégration sociale, ainsi qu’aux cérémonies et activités sociales», concluent les auteurs de l’étude sur la victoire de 1998. «Ce qui souligne l’importance du renforcement du lien social dans la prévention du suicide.» L’esprit d’équipe avant tout.


Hors ligne Federico

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2849 le: 09 novembre 2018 à 01:33:13 »

Quelqu'un vous aime... je m'accroche désespérément à ce LIEN... à cet AMOUR.

Mes mains sont ensanglantées de douleur
mais je ne veux pas lâcher
je serre, je serre, je serre parce que j'ai cette certitude :  quelqu'un(e) m'aime !

Nos corps fouettés par d'inhumaines épreuves
ont les morsures de la vie
sont torturés en mille morceaux
mais nous ne sommes pas seuls.

La présence est toujours mieux que le souvenir
mais le souvenir est ce qui reste...
essentiel, inestimable.

Un sourire malgré les larmes...

Pensées émues...

Federico
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !