Auteur Sujet: Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !  (Lu 954153 fois)

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2655 le: 11 septembre 2018 à 16:00:49 »

Sensibiliser des gens non directement concernés ? noble intention mais rude tâche !
Nos Amours sont magnifiques mais ils sont morts... les autres ils sont beaux mais ils sont vivants !!!
Après la très difficile et très éprouvante journée mondiale pour la prévention du suicide...
Je n'ai malheureusement reçu aucun signe de soutien extérieur... pas même de ma famille ni de mes proches amis...
Alors ? c'est infiniment triste !
Pleurons et serrons nous les uns contre les autres ICI où nous savons et où nous comprenons !
Soyons solidaires...

Affectueusement.
Federico
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2656 le: 12 septembre 2018 à 14:19:17 »
Je suis tellement cancre et mauvais élève que depuis 5 ans je redouble chaque année ma première année de deuil, ma première phase de deuil.. elle ne passe pas ! je l'ai gardé au travers de la gorge ! alors que ce cher monsieur Fauré nous explique que la quatrième et dernière étape du deuil c'est la phase de restructuration... moi, je veux bien MAIS le suicide de mon fils... ce deuil occupe chaque instant de ma vie ! ma phase de restructuration n'est ni d'actualité ni harmonieuse,  je dirais qu'elle est plutôt  désarticulée ... elle part en vrille dans tous les sens ! et j'entends bien monsieur Fauré qui préconise des "briques" pour se reconstruire... moi, j'en ai plein de briques à Toulouse "la ville rose" ... là où mon fils s'est suicidé ! et pourtant  je n'y arrive pas, je suis "bloqué" ! QUEL CANCRE JE SUIS ! Je suis EX-PLO-SE... je n'ai plus d'âme, plus d'ADN... plus RIEN !

Papa de Raphaël

« Modifié: 12 septembre 2018 à 23:34:09 par Federico »
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2657 le: 12 septembre 2018 à 22:20:33 »

https://www.youtube.com/watch?v=LE20ORdjaxw&pbjreload=10..... City of the Sun..... "Another Time"

https://www.youtube.com/watch?v=VllseHmQzds..... City of the Sun..... "Second Sun"

https://www.youtube.com/watch?v=tkYbx9OQpyA..... City of the Sun..... "Explosions"

« Modifié: 12 septembre 2018 à 22:45:03 par Federico »
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2658 le: 13 septembre 2018 à 01:24:17 »

Si vous pouviez vous asseoir une heure sur un banc de Mon petit Monastère avec UNE personne du passé...
Qui serait-elle ?

PS : Pour moi, elle n'est pas si évidente que ça cette question ! bonne nuit de réflexion !
          Vous pouvez naturellement  garder secret   votre réponse !
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Hors ligne KrisNat

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2659 le: 14 septembre 2018 à 05:58:21 »
Bonsoir Federico...  Je passe parfois une heure assise sur un banc dans ton petit Monastère.  Je lis, je fredonne, je pleure, je souris, je réfléchis, je sympathise, j'emmagasine du courage, je ressens, je bouleverse, je m'effondre, j'affronte l'adversité, je prends des forces.  Ton petit Monastère  m'émeut.  Tout comme toi.  Tout comme votre histoire.

Sans aucune hésitation, je partagerais ce banc avec mon amoureux.  Si l'on pouvait avoir une heure, juste une petite heure... Étrangement cette pensée ne me brise pas en morceaux pour la toute première fois.

Merci pour tout, le temps, le courage, la vérité, les larmes, le soleil et l'arc-en-ciel...  mais aussi pour ce petit bonheur de ce soir.  Cette petite heure avec mon homme...

Belles pensées pour toi et pour ton Raphaël
Nathalie

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2660 le: 14 septembre 2018 à 14:54:52 »

Bonjour Nathalie,

Pensées émues pour ton magnifique amoureux André... pensées amicales et solidaires pour TOI, KrisNat !

Avec ta permission , je remonte en tête du forum ton histoire très émouvante et pour te remercier de ta visite  je te dépose un petit panier de Mon Petit Monastère avec des produits des ateliers : des pastilles au miel au goût d'eucalyptus, du sirop au citron vert et menthe (délicieux!), du nougat de l'abbaye et des biscuits aux raisins !

A bientôt... je sais que tu connais ce lieu... merci pour ton authentique message ... tu respires l'air de ce paradis blanc !
Tu y retrouves André... votre histoire est belle...

Merci...

Federico


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Vivre le deuil de son conjoint / Beau temps, Mauvais temps
« le: 31-05-2018, 08:17:56 »
Bonsoir à vous tous et toutes qui me faites du bien depuis quelque temps.   

Je n'ai pas écrit avant, je n'en avais pas la force ni l'énergie.  Je le fais ce soir mais sans grande conviction quant à ce qui peut sortir de moi.  Je vais simplement vous raconter notre histoire.

Je m'appelle Nathalie, mon mari c'est André.   Il nous a quittés dernièrement suite à un long et courageux combat contre le cancer.  Un combat que nous avons fait ensemble pendant 3 ans, au terme duquel tout s'est écroulé.  Tout, autour et en dedans de moi.   

Nous nous sommes connus au collège, à 13 ans.  C'était une école privée, un endroit fantastique où nous étions pensionnaires durant la semaine et à la maison la fin de semaine.  Il a été mon premier amour,  m'a offert mon premier baiser.   Je me rappelle la toute première fois où je l'ai vu, notre première conversation.  Il arrivait d'Algérie où il avait vécu pendant 2 ans avec sa famille pour le travail de son père.  La bas, il fréquentait un Lycée français pour l'élite et quand il est arrivé avec ce petit accent français (nous sommes québécois), j'ai craqué.  Il etait brillant, avait un regard bleu intense et il parlait si bien...    Je rêvais d'Afrique et d'aider.   Dès nos premiers échanges, nous refaisions le monde.

Nous étions si jeunes.  Lui, il a su à ce moment que j'étais la sienne, la bonne, celle qu'il allait aimée toute sa vie.   Il a su aussi que nous avions des choses à vivre et à expérimenter chacun de notre côté.  Çe que nous avons fait d'ailleurs, après quelques petites années de collège.  Moi je n'avais aucune idée de rien... Nous étions si jeunes...

Nous avons fait chacun notre vie, en se croisant parfois mais toujours au mauvais temps.  Puis un jour, 20 ans plus tard, nous avons organisé une grande fête de réunion de notre promotion.   La magie de ce moment restera à jamais gravée dans ma mémoire.  Et c'est suite à cette soirée que nous avons repris contact.  Durant nos années séparées, il avait pris soin de tout mettre en place pour que mes rêves puissent se réaliser le jour où nous serions réunis.  Vous dire à quel point cet homme était merveilleux...  Il avait mis sur pied une entreprise, établi des contacts en Afrique et travaillé à un projet extraordinaire  pour me permettre de réaliser mon rêve.   Sans connaître à ce moment ses sentiments si profonds, je suis venue travailler avec lui à partir de là.  J'ai finalement vu et connu l'Afrique.  Plusieurs  fois.    Puis il m'a dévoilé toute sa vérité sur l'amour qu'il me portait depuis tout ce temps.  C'était tellement gros, j'ai eu du mal à y croire... Et j'ai mis beaucoup (trop) de temps à m'abandonner à lui. 

Il a attendu... Patiemment, sans jamais vouloir me faire de tord, en souffrant de mon absence...  de mes promesses non tenues...  d'un divorce extrêmement difficile et du manque de ses enfants...  Il m'a attendue parce qu'il savait que c'était moi, la femme de sa vie.   

Et il avait raison.  Comment il savait tout ça reste un mystère...  Mais il avait raison.  Nous étions faits l'un pour l'autre.  Parce bien évidemment, un jour je me suis abandonnée à lui et j'ai ainsi connu le grand  amour.  Un amour sain, vrai,  respectueux, grandiose.    Nous avons été amis, partenaires, amoureux et nous avons fait une équipe de feu. 

Puis est arrivée la maladie il y a 3 ans.  Boum, incurable.  Un cancer avancé avec métastases.  Il n'y a rien à faire, que peut être acheter un peu de temps avec quelques traitements qu'il faudra faire un apres l'autre, dans un ordre donné.   Chacun pouvant acheter entre quelques et plusieurs mois, toujours en causant des effets secondaires désagréables.  Ok, on prend le premier (hormonothérapie),  on gagne 3 mois, puis ca revient.  On prend la  Chimio, le maximum de sessions, pendant 8 mois, on gagne 2 mois de plus et ça revient.  Reste un traitement et on y met tous nos espoirs.  On gagne 3 mois et ça revient...  Ça revient toujours avec un peu plus de force en prenant toujours bien soin de détruire ou d'affaiblir le système au passage.  La on nous dit que c'est bien fini, qu'il n'y a plus rien à faire...   On y a jamais vraiment cru à la fin.  Et pas plus cette fois.   Y a de la recherche qui se fait, on va tenter cette avenue.   Çe que nous avons fait, mais il se faisait tard, la destruction etait bien entammée.  Ca n'a pas fonctionné.  Nous avons su début fevrier... On nous a dit moins de 3 mois.   Il est décédé le 8 avril, bien exactement 2 mois plus tard. 

Jusqu'à 2 semaines avant sa mort, nous y avons cru... On allait vaincre cette foutue maladie.   Pendant 3 ans, nous avons tout essayé, alimentation, médecine alternative, produits naturels, frequences radios...   Jamais nous n'avons lâché.    Puis, le 23 mars, en nous rendant à une transfusion sanguine, ça m'a frappée, comme un coup de poing au coeur.  C'était fini, je venais de perdre espoir.  Ce moment a été d'une souffrance inouïe, que je n'avais jamais anticipée.  Perdre espoir, c'est insensé.   

C'est à partir de là que la douleur s'est installée en moi, pour ne plus me quitter.  Les 2 semaines qui ont suivi ont été atroces.  Mon amour s'en allait et je ne pouvait rien faire.  Je l'ai accompagné jusqu'au bout, je l'ai rassuré, j'ai promis de me relever, de continuer et de vivre pour nous deux,  j'ai calmé ses inquiétudes, j'ai créé un environnement de confiance et d'amour à l'entour de lui...  Je voulais qu'il soit paisible et qu'il se sache aimé.  Je savais qu'il allait mourir mais je n'étais toujours pas prête quand le moment est venu.  Nous avons passé les 4 derniers jours dans une maison de soins palliatifs.  À chaque jour, lorsque la journée était passée, que tout le monde était parti, on se retrouvait tous les deux, tranquilles, je lui donnais à boire, on écoutait de la musique.  Il ne parlait presque plus et dormait beaucoup.  Il se réveillait souvent la nuit parce qu'il avait soif.  Un peu d'eau et on se rendormait.  De toutes façons, on ne dormait plus tranquilles depuis des mois.   À chaque jour, c'était une autre journée de passée et on se réveillait le lendemain.   Puis ce samedi soir là, il a eu de très grosses douleurs, comme je ne l'avais jamais vu en avoir.  Il etait 21:30, sa dose était  prévue à 22:00.  J'ai sonné et l'infirmière est venue lui donner une entre-dose.   Puis revenue à 22:00 avec la dose prévue.  J'ai dit que je n'allais pas dormir au cas où il ait encore mal, je voulais pouvoir les avertir rapidement.  Elle m'a dit de dormir qu'elle allait passé aux 30 minutes.  Je me suis endormie à 23:30 collée sur lui, puis réveillée 1h plus tard.  Elle etait à côté du lit et m'a dit qu'elle le trouvait encombré dans la gorge, qu'elle allait aller chercher un médicament pour le désencombrer et qu'elle revenait tout de suite.  Je me suis rendormie.  10 minutes plus tard elle m'a réveillé et m'a dit "il est en train de partir".  Je me suis immédiatement assise dans le lit en Indienne, je lui ai caressé la tête et le bras, j'ai dit ne t'inquiète pas, on va être ok.  J'ai tout ce que j'ai trouvé à dire.  Le reste il le savait de toutes façons.  Elle m'a expliqué qu'il aurait encore quelques respirations mais qu'elles seraient éloignées les unes des autres....  Ca a duré quelques minutes, je ne sais pas.  Puis un moment donné j'ai demandé s'il allait y en avoir une autre et elle m'a dit non.  Le coeur de mon amour avait arrêté de battre...

Ma vie venait de changer à tout jamais...

Depuis cet instant, je ressens un vide immense.  C'est comme un grand trou directement en plein milieu de mon corps.  Il me manque cruellement.  Je m'inquiète pour les enfants (les siens de sang et les miens de coeur) qui souffrent aussi beaucoup.  Je n'arrive pas à rester chez nous, dans notre maison...  J'arrive à y aller mais jamais seule.  Tout ca est tellement irréel...  Je fais de mon mieux pour m'en sortir mais je souffre atrocement.   On n'a pas eu assez de temps, mais ça a été les plus beaux moments de ma vie.  Lorsque je lui ai dit ça, il a repondu, tant mieux, c'etait exactement mon but... 

Finalement, il est sorti beaucoup plus de moi que je ne le pensais au début de ce récit. 

Merci pour ce forum et pour toutes vos contributions qui m'ont accompagnée dans les dernières semaines.  Je suis absorbée par ma douleur mais encore capable d'être sensible au fait que vous souffrez tous et toutes aussi beaucoup.  Mes meilleures pensées sont avec vous. 
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2661 le: 15 septembre 2018 à 18:05:36 »

Au bord du vide


Nous voici aujourd'hui au bord du vide

Puisque nous cherchons partout le visage

que nous avons perdu.

Il était notre avenir et nous avons perdu notre avenir.

Il était des nôtres et nous avons perdu

cette part de nous-mêmes.

Il nous questionnait et nous avons perdu sa question.

Nous voici seuls, nos lèvres serrées sur nos pourquoi.

Nous sommes venus ici chercher,

chercher quelque chose ou quelqu'un.

Chercher cet amour plus fort que la mort.


Paul Éluard

- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2662 le: 16 septembre 2018 à 14:45:23 »
Je viens de vivre difficilement la première quinzaine de septembre et cela pour plusieurs raisons :

- fin des vacances tranquille-peinard... j'ai bien aimé mon petit séjour en terre agenaise au milieu de nulle part dans un monastère ... Silence, infiniment intime ! oui, j'étais avec LUI (Raphaël).
- rentrée professionnelle toujours mouvementée
- 3 septembre : anniversaire de naissance de Raphaël... très douloureux à revivre en souvenirs personnels et familiaux !
- 10 septembre : journée mondiale de la prévention du suicide ... j'ai eu mal et j'ai du mal à m'en remettre !
- deuil d'un forum auquel j'y tenais : nouvelle plate-forme... c'est fini pour moi !
- je vis aussi peut être le début d'une nouvelle histoire d'Amour ! c'est délicat ! on verra...
- je me suis retrouvé  trop seul à l'appart...
mon "coloc préféré" était en vacances  en Espagne  chez et avec notre père...
heureusement, mon frangin  rentre en fin d'après midi !
c'est bon pour le moral ! il va ramener à boire, à manger et sa bonne humeur !
- je suis en pleine effervescence psychologique : je ris, je pleure... c'est normal docteur ?
- mes activités sportives et culturelles... sont déplacées pour octobre voire novembre !

Je me concentre au jour le jour, entre joie et tristesse ! paradoxe de ma souffrance ! c'est épuisant ! c'est douloureux ! c'est vivant !

Raphaël, mon fils, mon chéri, mon Amour...
Je t'embrasse
je t'aime
Papa.
« Modifié: 17 septembre 2018 à 02:52:47 par Federico »
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2663 le: 17 septembre 2018 à 08:42:16 »

- je vis aussi peut être le début d'une nouvelle histoire d'Amour !
c'est délicat ! c'est compliqué ! c'est vivifiant !

Je me concentre au jour le jour, entre joie et tristesse ! paradoxe de ma souffrance !
c'est épuisant ! c'est douloureux ! c'est vivant !


Je vais certainement un peu trop vite en besogne lorsque je parle "d'histoire d'Amour".....
MAIS « mille millions de mille sabords de tonnerre de Brest » je suis célibataire et j'y crois encore au Grand Amour !

Amoureusement vôtre
Federico
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2664 le: 17 septembre 2018 à 09:08:48 »

résilience et silence

Re : Parent divorcé et désenfanté
« Réponse #46 le: Aujourd'hui à 08:41:29 »

Bonjour,
...
De même, dans ce monde contemporain, d'être soi-même en état de grande vulnérabilité ne vous donne pas de droits particuliers...un voisin que j'aime bien et qui a vécu dans sa jeunesse le décès brutale de sa soeur m'a dit l'année dernière : "maintenant il va falloir que tu apprennes à garder ça pour toi".
Composer avec cette forme d'injustice qui marque une fracture définitive...
L'escalier circulaire du deuil est fait de marches à grimper l'une après l'autre, et la "paix" est à ce prix : un mouvement permanent car je crois que nos morts nous aident de toute leur force à monter ces marches sans nous résigner à l'oubli. A mes yeux, c'est un devoir de parent désenfanté, comme c'est son droit de parfois se replier.
Bizs.
Pascal.


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Merci Pascal ...

J'aime beaucoup : " maintenant il va falloir que tu apprennes à garder ça pour toi"


Amicalement.
Federico
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2665 le: 17 septembre 2018 à 09:50:17 »

https://www.youtube.com/watch?v=AW8kS7zjpyU........ Yves Montand..... Barbara
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2666 le: 17 septembre 2018 à 16:01:20 »

La Vie Pour L'eternite -

LE SUICIDE : QUELQU'UN QUE VOUS AIMEZ A DÉCIDÉ DE QUITTER CETTE VIE ...

A votre corps défendant, son geste vous a projeté sur un chemin de souffrance qui a dépassé tout ce que vous aviez pu connaitre auparavant. !
Vous avez lutté pour comprendre ce qui l'a attiré vers sa destruction et, même encore aujourd'hui, vous restez avec tant de questions sans réponse ! Vous avez pourtant accepté de ne pas avoir de réponse définitive, alors que cette idée était intolérable autrefois ; vous avez accepté que vous ayez pu vivre auprès de quelqu'un que vous aimiez et que pourtant vous ne compreniez que partiellement.
Une part de son mystère reste et restera pour toujours inaccessible et vous avez fait la paix avec cette réalité ...
Las, vous avez trouvé la force de ramasser l'un après l'autre, les morceaux épars de votre vie éclatée et, au plus profond de votre être, quelque chose de plus fort que la mort a pris la décision de continuer.

Le suicide ne résume pas la vie de la personne que vous avez perdue ; ce qu'elle était fondamentalement va bien au-delà, n'est ce pas ? Alors, s'il vous plait, ne laissez pas votre deuil résumer le reste de votre existence : vous êtes bien plus que cela, vous aussi.
Le suicide vous a déjà dérobé la vie de cette personne ; ne le laissez pas de surcroit, vous dérober la vôtre ! Ne le laissez pas gagner à nouveau ! Si vous laissez gagner le suicide en vous abandonnant à vous-même, vous lui donnez raison et vous validez la mort de cette personne ...
Alors soyez pleinement ce que vous devez être maintenant, avec vos blessures et vos cicatrices, mais aussi avec toutes les forces vives de votre être.

Vous n'avez pas souhaité cette mort, mais la façon d'y réagir est votre prérogative. Alors, ainsi, vous ferez de votre vie retrouvée un témoignage de résilience et un hommage à votre enfant, à votre conjoint, à votre parent, à votre ami (e), par de-là la souffrance qui l'a conduit à quitter cette vie. Vous honorerez sa mémoire par ce que vous faites aujourd'hui de votre propre vie.

Un immense merci au Docteur Christophe FAURE pour son livre "Après le suicide d'un proche, vivre le deuil et se reconstruire" tellement aidant pour un sujet complexe et encore beaucoup trop tabou.

https://laviepourleternite.blogspot.com/p/le-suicide.html
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2667 le: 18 septembre 2018 à 10:16:32 »

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/il-faut-un-plan-psychiatrie-sur-le-modele-des-plans-cancer_2033719.html

"Il faut un plan psychiatrie sur le modèle des plans cancer"

 Propos recueillis par Stéphanie Benz, publié le 07/09/2018

Le professeur Pierre-Michel Llorca, chef de service en psychiatrie au CHU de Clermont-Ferrand.

Un livre choc sur l'état de la psychiatrie française appelle à une vaste réforme.
Entretien avec le Pr Pierre-Michel Llorca.

La crise de la psychiatrie nous concerne tous. Il y a, bien sûr, l'état catastrophique des services hospitaliers spécialisés, indignes d'un pays comme le nôtre. Mais, au-delà, 1 Français sur 5 est ou sera touché par une pathologie mentale, à un moment ou à un autre, au cours de sa vie - sans compter les proches des patients, souvent durement affectés eux aussi. Pourtant, la prévention est quasi nulle, et tous les malades n'ont pas accès à des soins de qualité. C'est pourquoi L'Express a choisi de mettre en avant l'ouvrage publié sous l'égide de la Fondation FondaMental et de l'Institut Montaigne, en librairie le 17 septembre*. Leur diagnostic, très fouillé, le montre : le naufrage ne s'explique pas uniquement par le manque, réel, de moyens. Et, surtout, il n'est pas inéluctable. Les pouvoirs publics, au moment où ils s'apprêtent à engager une vaste réforme de notre système de santé, devraient s'inspirer de leurs propositions. Pour que la psychiatrie ne soit pas, une fois de plus, laissée de côté, alors qu'à l'inverse, elle devrait être érigée en priorité nationale. Entretien avec le Pr Pierre-Michel Llorca, chef de service au CHU de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), directeur des soins de la Fondation Fondamental, et coauteur du livre.

Vous le rappelez largement dans votre ouvrage, les maladies mentales représentent un lourd fardeau pour notre pays...

Pierre-Michel Llorca : 12 millions de personnes souffrent aujourd'hui de troubles psychiatriques - dépression, bipolarité, schizophrénie, anxiété, autisme... Ces affections sont la première cause de décès chez les jeunes adultes, avec 10 000 suicides par an, le premier poste de dépenses de l'Assurance maladie (22,6 milliards d'euros par an) et la première cause d'invalidité et d'arrêt de travail. L'espérance de vie des malades se trouve réduite de dix à vingt ans, en moyenne, par rapport à la population générale. C'est un enjeu de santé publique majeur. Or, depuis vingt ans, les rapports se succèdent sans que les mesures indispensables ne soient prises. Pour des raisons économiques, mais aussi du fait des représentations négatives autour de la pathologie mentale. 

Les patients paient au prix fort les difficultés du secteur, en particulier à l'hôpital, comme l'ont montré les affaires de Saint-Etienne et de Bourg-en-Bresse, avec des malades placés abusivement sous contention ou à l'isolement. De telles situations sont-elles devenues monnaie courante ? 


Non, fort heureusement. Le contrôleur général des lieux de privation de liberté inspecte régulièrement les services, et des cas aussi extrêmes restent rares. Mais ils illustrent bien le manque de moyens auquel nous sommes confrontés au quotidien. Les professionnels de santé doivent assurer la sécurité de leurs patients, sans toujours disposer du personnel suffisant pour cela. Ils sont donc pris dans une spirale infernale qui peut aboutir à ce type de décisions. Les grèves de la faim des agents hospitaliers ces derniers mois, pour tenter d'obtenir des postes supplémentaires, l'ont bien prouvé aussi : les hôpitaux se trouvent dans une situation dramatique. Et je ne parle même pas des conditions matérielles. Mon service, par exemple, aurait dû être rénové voilà dix-huit ans, et nous ne disposons toujours que de 2 salles de bains pour 25 patients dans nos unités d'hospitalisation... 

En même temps, tous les experts le disent, on hospitalise trop en France. Comment en sommes-nous arrivés là ? 

Historiquement, nous avons toujours eu, depuis le XIXe siècle, beaucoup de lits d'hospitalisation en psychiatrie. A partir des années 1970, les pouvoirs publics ont voulu développer une politique dite "de secteur" : chaque territoire devait avoir un établissement référent, qui organisait, d'un côté, la prise en charge "hors les murs", à travers des lieux de consultation en ville, les centres médico-psychologiques (CMP) et, de l'autre, les soins hospitaliers, avec une continuité entre les deux. L'objectif était de rendre la psychiatrie accessible à tous et de faire de la prévention. Cette belle idée nous a été largement enviée. Sa mise en oeuvre supposait de diminuer le nombre de lits, conformément aux recommandations internationales, et de renforcer les effectifs des CMP. Sauf que cela ne s'est pas passé ainsi. Le nombre de lits a baissé, mais les budgets n'ont pas été redéployés, et les moyens de la psychiatrie s'en sont trouvés très amputés. Il faudrait bien sûr continuer à aller vers plus d'ambulatoire, sauf que, à présent, les professionnels se méfient ! Je note toutefois que le discours des pouvoirs publics change : le gouvernement nous dit que nous conserverons 100 % de moyens en cas de fermeture de lits. Cependant je ne suis pas naïf, il faudra voir cela à l'épreuve des faits. 

En tout cas, les résultats sont là : il est impossible de répondre à tous les besoins. 

Les délais d'accès aux CMP s'allongent, et les patients nous arrivent beaucoup trop tard, dans un état déjà très dégradé, car leur souffrance n'a pas été détectée à temps. Ils doivent être hospitalisés. Le problème, c'est qu'ensuite ils restent bien trop longtemps dans nos services, par manque de relais satisfaisant à l'extérieur. Le tout avec des inégalités territoriales très fortes. Les secteurs sont censés couvrir l'ensemble du pays, mais certains ne fonctionnent plus, faute de médecins, et, dans ce cas, la probabilité d'obtenir un diagnostic ou une prise en charge est quasi nulle. 

Cette organisation n'a pas permis non plus de s'adapter aux progrès réalisés en psychiatrie ces derniers temps...

On ne soigne plus de la même manière que dans les années 1970. De nouvelles stratégies de prise en charge sont apparues, propres à chaque maladie, alors que les professionnels de secteur, eux, doivent s'occuper de tout le monde, et demeurent très généralistes. Cela peut fonctionner en première intention, mais, ensuite, un accompagnement spécifique, très spécialisé, s'avère souvent nécessaire, notamment pour les cas les plus graves. C'est une question de compétences : plus vous voyez un certain type de patients, mieux vous vous en occupez. Un peu comme en chirurgie, où il n'y a pas des services de greffe cardiaque dans chaque hôpital. Le concept de secteur s'est fracassé sur cette évolution vers une plus grande spécialisation, gage d'amélioration de la qualité des soins. 

La France est pourtant parmi les pays qui comptent le plus de psychiatres par habitant. Comment expliquer ce paradoxe ? 

Seules l'Islande et la Suisse s'avèrent mieux dotées que nous ! Le problème ? La mauvaise répartition des médecins sur le territoire, et entre le monde hospitalier et les libéraux, qui exercent en cabinet privé. Ceux-ci font en outre beaucoup de psychothérapie, alors que ce type de soins, efficaces et recommandés par les autorités sanitaires dans de nombreuses pathologies, est surtout du ressort des psychologues. Comme les consultations de ces derniers ne sont pas remboursées (même si cela pourrait changer à l'avenir), près de 40 % des psychiatres libéraux se retrouvent à faire de la psychothérapie pour que leurs patients puissent quand même bénéficier de ces soins. Cela représente autant de ressources médicales indisponibles pour les diagnostics et la prise en charge des malades les plus lourds. On marche sur la tête ! 

Avec l'Institut Montaigne et la Fondation FondaMental, vous appelez donc à un véritable sursaut. Quelles sont les solutions ? 

Nous avons besoin d'un plan psychiatrie sur le modèle des plans cancer. Aujourd'hui, la santé mentale se trouve dans le même état que la cancérologie avant les premiers plans : des soins éclatés et de qualité très variable, des difficultés d'organisation, un manque de respect des recommandations de bonne pratique... Ces plans ont donné naissance à l'Institut national du cancer, qui a changé la donne, en amorçant une certaine uniformisation des pratiques et en soutenant la recherche. De la même façon, une "Agence nationale de la psychiatrie" pourrait organiser une gradation des soins, comme en cancérologie, avec une prise en charge de proximité, des soins de recours à l'hôpital et une offre très spécialisée pour les cas les plus lourds. Elle serait aussi à même de coordonner la recherche et d'imposer des réunions de concertation pluridisciplinaire, pour que spécialistes hospitaliers, psychiatres libéraux et médecins traitants discutent ensemble de leurs patients les plus complexes. Cela présenterait l'immense avantage d'améliorer la diffusion des recommandations de bonne pratique auprès de tous les confrères. 

Vous ne réclamez donc pas d'argent supplémentaire ? 

Ce discours n'est pas audible aujourd'hui. Dans les faits, c'est avant tout à un problème de répartition et d'organisation des moyens que nous devons faire face. 

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a déjà annoncé toute une série de mesures en faveur de la psychiatrie. Sont-elles insuffisantes ? 

Un comité stratégique composé de personnalités qualifiées a été créé pour l'aider à réfléchir aux difficultés du secteur. C'est une bonne chose, mais il va se réunir... deux fois par an. Ce n'est pas à la hauteur des enjeux ! De même, la ministre avait proposé de développer la fonction d'infirmier de "pratique avancée" en psychiatrie, pour assurer le suivi des pathologies complexes et chroniques, notamment là où les professionnels manquent. Et finalement, que s'est-il passé ? Le décret d'application, signé pendant l'été, réserve ce nouveau métier à la dialyse, au diabète et aux pathologies cardio-vasculaires. La santé mentale viendra "dans un deuxième temps". Comme d'habitude... De même, on ne voit pas arriver les moyens annoncés pour la recherche. A un moment, il avait aussi été évoqué d'associer davantage les proches aux soins, mais les "consultations familles", que nous préconisons aussi, n'ont pas vu le jour. En réalité, beaucoup d'annonces demandent à être précisées. Par exemple, la formation supplémentaire des futurs généralistes à la psychiatrie, pour faciliter les diagnostics précoces : c'est une bonne idée, mais comment va-t-elle se concrétiser, au vu, déjà, de la lourdeur de leurs programmes ? Des outils d'aide au repérage et une plateforme de télé-expertise en psychiatrie seraient sans doute plus adaptés.

C'est d'autant plus regrettable qu'une prise en charge de qualité rend très souvent possible d'obtenir un rétablissement des patients...

Avec un dépistage précoce, de l'éducation thérapeutique et de la psychothérapie, on peut aboutir à de bons résultats dans de nombreuses pathologies, et éviter beaucoup d'hospitalisations. Y compris pour une affection aussi grave que la schizophrénie, contrairement à une croyance bien ancrée. Il y a eu énormément d'innovations et de progrès ces dernières années. Malheureusement, ils sont trop peu déployés.

Beaucoup de pays font mieux que la France en matière de prévention. Quels seraient les exemples à suivre ? 

Le Danemark a su sensibiliser la population à la dépression, en multipliant les communications dans des réunions publiques, sur les lieux de travail ou à l'école, afin d'alerter sur les premiers signes et d'informer sur les stratégies de prise en charge. L'Australie, de son côté, a une politique remarquable vis-à-vis des jeunes. Plus de 95 "Headspace Centers" leur sont ouverts, pour des consultations gratuites avec des généralistes ou des psychiatres. Un "centre virtuel", accessible par Internet et téléphone de 9 heures à 1 heure du matin, a aussi été créé. Ces structures diffusent également des informations très pratiques à destination de ce public - par exemple, comment s'y prendre pour boire moins d'alcool lors des soirées, sans que cela se remarque... En France, les maisons des adolescents pourraient jouer ce rôle. Seulement voilà, comme l'Inspection générale des affaires sociales l'a bien montré, ces structures s'avèrent, en réalité, très disparates. Certaines se trouvent bien organisées, grâce à des liens forts avec les services de psychiatrie et de pédiatrie, mais ce n'est pas le cas partout. Il manque, là aussi, un pilotage national, aux objectifs clairs, pour garantir une réponse uniforme et de qualité sur tout le territoire. Encore une fois, les moyens existent, mais ils sont mal utilisés.

* Psychiatrie : l'état d'urgence, par Marion Leboyer et Pierre-Michel Llorca. Ed. Fayard, 432 p., 24 €. A paraître le 17 septembre.
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Hors ligne Federico

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2668 le: 19 septembre 2018 à 00:14:47 »

J'ACCEPTE...

Acceptez !
Acceptons !

parce que s'il n'y a pas d'acceptation de la réalité et de la vérité ....
nous vivrons toute notre vie dans le déni, le mensonge et la superficialité !

Se résigner à l'acceptation c'est admettre, reconnaître l'impensable, l'innommable, l'indicible !
Cela ne veux pas dire abandonner, jeter l'éponge... c'est tout le contraire !
Cela veut dire qu'il faut puiser l'énergie au plus profond de notre être pour vivre !

Je pense qu'il est important d'être Libre, Humble et Authentique ... surtout dans la souffrance !

Une voie vers l'apaisement peut s'ouvrir, un rayon de soleil, un petit arc-en-ciel peut s'infiltrer à travers nos volets fermés...

Une petite lumière, une douce voix, une ombre amicale et bienveillante... un sourire, une mélodie, une tendre harmonie...

Amicalement, solidairement.
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Hors ligne Catherine Th

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2669 le: 19 septembre 2018 à 01:42:57 »
petite mélodie pour bercer doucement les coeurs brisés ....

https://www.youtube.com/watch?v=0QJIJPBhapE&feature=youtu.be
The Mystic's Dream

A clouded dream on an earthly night
Un rêve sombre lors d'une nuit obscure
Hangs upon the crescent moon
S'accroche au croissant de lune
A voiceless song in an ageless light
Une chanson sans voix dans une lumière sans âge
Sings at the coming dawn
Chante avec l'aube naissante
Birds in flight are calling there
Les oiseaux en vol lancent un appel
Where the heart moves the stones
Là où le cœur peut déplacer les rochers
It's there that my heart is calling
C'est ici que mon cœur lance un appel
All for the love of you
Tout cela à cause de ton amour.

A painting hangs on an ivy
Une peinture accrochée au lierre
Nestled in the emerald moss
Est nichée dans la mousse émeraude
The eyes declare a truce of trust
Les yeux déclarent une trêve de confiance
And then it draws me far away
Et ils me dévisagent malgré la distance
Where deep in the desert twilight
Là loin dans le crépuscule du désert
Sand melts in pools of the sky
Le sable fond dans les bassins du ciel
When darkness lays her crimson cloak
Quand l'obscurité étend son manteau bourgogne
Your lamps will call me home
Tes lampes me guideront chez moi.

And so it's there my homage's due
Et donc c'est ici que mon hommage s'achève
Clutched by the still of the night
Détruit par la constance de la nuit
And now I feel you move
Et à présent je te sens bouger
Every breath is full
Chaque respiration est pleine
So it's there my homage's due
Et donc c'est ici que mon hommage s'achève
Clutched by the still of the night
Détruit par la constance de la nuit
Even the distance feels so near
Même la distance semble si proche
All for the love of you.
Tout cela à cause de ton amour.