Auteur Sujet: Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !  (Lu 960330 fois)

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3420 le: 08 mai 2019 à 12:01:33 »
Je suis nulle en liens sur le net
je conseille l'extrait (traduit) ''Stirb in mir""
pour une foi que l'on ose parler du deuil et du ralentissement du temps pour les endeuillés qui devient différent .
Nath


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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3422 le: 09 mai 2019 à 00:45:46 »

La poesie de Flore

“Je t’aime dans le temps. Je t’aimerai jusqu’au bout du temps. Et quand le temps sera écoulé, alors, je t’aurai aimé. Et rien de cet amour, comme rien de ce qui a été, ne pourra jamais être effacé.”
Jean d’Ormesson

Je t’aime
Au-delà de l’absence
Au-delà du silence,
Dans tous nos souvenirs
Je t’aime à en mourir,

Je t’aime dans l’instant,
Le passé,le présent,
Tout ce qui a été
Ne saurait me quitter.

Je t’aime dans ces fleurs
Qui me portent bonheur,
Dans ce jardin charmant
Où tu passais ton temps,

Dans ces objets épars
Que je touche au hasard
Pour m’imprégner de toi,
Me libérer du poids

De cette solitude,
Car j’ai la certitude
Que tu es près de moi
Et que toi tu me vois.
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3423 le: 09 mai 2019 à 07:18:31 »

Pourquoi dois je vivre si injustement et si sauvagement blessé ?
Je cherche désespérément une réponse !
Je n'ai commis aucun crime et je suis condamné à la peine capitale ... OUI, condamné à mourir de peine depuis 2013 !
N'a t elle pas été abolie en France le 18 septembre 1981 ?
Putain j'ai envie de tout déchiré... puisque je plaide NON COUPABLE !
J'ai fait de mon mieux... avec mes qualités, mes défauts... avec mes limites humaines... toujours volontaire !
Je ne suis pas responsable et ... je suis injustement, cruellement, odieusement condamné !
Je me révolte... j'ose l'insoumission au malheur !
"Je pisse, j'éjacule, je pleure "... je suis détruit !
Je veux encore jouir... je veux rire !
Suicide ! t'es un enculé... je te vomis chaque jour ! espèce de salopard !
Je suis un combattant du désespoir... noble guerrier... serviteur de la vie !
J'ai été choisi pour vivre "ça" ! par qui ? par Dieu ? qu'il aille au diable !
Qui a décidé ? qui a dit que je dois vivre "ça" ?... MYSTERE !
Sérénité, silence, solitude... douceur & tendresse ...  douleur & souffrance !
Il y a aussi des jours où la tempête est carrément dévastatrice...
Que puis je faire ?
RIEN !
Je suis sur le toit du monde de l'horreur absolue ! je domine toute la pourriture humaine !
Je vais dégueuler puis je vais éteindre la lumière... dans la sombritude, la nuit m'apaise ...
Je craque, je pleure... je ne sais pas pourquoi ? mais je sais pour qui !
Je pense à toi et je t'aime, mon fils, mon chéri, mon Amour ! OUI, JE T'AIME ! Papa.


- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3424 le: 09 mai 2019 à 09:41:54 »
mon très cher fédérico
que te dire? on pleure avec toi, je pense bien à toi, rien de pire que de perdre son enfant,
Raphaêl aura eu la chance d'avoir un papa formidable qui le chérit en permanence
tu auras eu la chance de l'avoir pour fils,  c'est un cadeau inestimable
mais ce que je te dis ne te fait pas de bien, je voudrai t'aider mais suisbien impuissante à le faire, je le sais on ne peut que se soutenir nous les cabossés de la vie
je vais demain soir voir le film et je choisis de vivre suite au décès de l'enfant de la jeune femme qui a choisi ce parcours initiatique de l'amour en partage je te dirai comment j'ai vécu ce film et ces échanges de demain
je t'embrasse fort
katrin

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3425 le: 09 mai 2019 à 13:48:12 »

https://www.youtube.com/watch?v=WVS3pRkJAgA&feature=share..... MAISSIAT... Le Départ

Votre coeur sous la pierre
Votre coeur, ce fou s'en est allé
Le vent l'a balayé comme tous les autres coeurs
Etrange et solitaire
Votre coeur, ce fou s'est consumé
Bienveillant et borné
S'évapore bien avant l'heure
Oh lourdes peines, oh serments décimés
Je vous hais de vous avoir tant aimé
Votre coeur fait de piere
Capricieux et rêveur a lâché
Des soupirs accablés compressés, harassé d'aigreur
Maintenant comment faire
Votre nom sur la carte est rayé
Nulle part où aller
Votre coeur c'était le monde entier
Oh lourdes peines, oh serments décimés
Je vous hais de vous avoir tant aimé
Nul éclair de chaleur
Votre coeur c'était tous les étés
Allez en paix mon coeur
Puisse un jour le mien vous retrouver
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3426 le: 09 mai 2019 à 14:17:22 »

Feu! Chatterton..... Live à La Sorbonne... 19 janvier 2016

https://www.youtube.com/watch?v=nmah7096D9Q

https://www.youtube.com/watch?v=MZtQiLdaL3c

- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3427 le: 09 mai 2019 à 15:48:17 »

"Lorsque je ne sais plus trop ce que je fais ici : je reviens à cette phrase d'un ami : ""ici, sur ce forum, il faut savoir pourquoi et surtout pour qui écrivons-nous !" et ça reprend sens." Mircea

Je suis d'accord à 100 % avec ton ami ! il est lucide..... il a encore les pieds sur terre !

C'est clair, net et précis ! ici, je l'ai déjà dit, j'écris principalement pour "mes chers invités" ... des anonymes que j'aime !
 
Je sais que je suis lu et c'est très important pour moi d'être écouté amicalement et solidairement ... fidèlement !

Merci, merci, merci !

Je vous embrasse tendrement
Federico
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3428 le: 09 mai 2019 à 15:56:54 »
mon très cher fédérico
que te dire? on pleure avec toi, je pense bien à toi, rien de pire que de perdre son enfant,
Raphaël aura eu la chance d'avoir un papa formidable qui le chérit en permanence
tu auras eu la chance de l'avoir pour fils,  c'est un cadeau inestimable
mais ce que je te dis ne te fait pas de bien, je voudrai t'aider mais suis bien impuissante à le faire, je le sais on ne peut que se soutenir nous les cabossés de la vie
je vais demain soir voir le film et je choisis de vivre suite au décès de l'enfant de la jeune femme qui a choisi ce parcours initiatique de l'amour en partage je te dirai comment j'ai vécu ce film et ces échanges de demain
je t'embrasse fort
katrin


Merci infiniment Katrin,

Et moi aussi "Et je choisis de vivre" ... j'ai hâte que tu me racontes ta soirée parisienne avec le visionnage de ce film documentaire suivi d'un débat sur le deuil ... et la VIE !

Très chère katrin, je t'embrasse fort !

Amicalement, humainement, tendrement,  solidairement.
Federico
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3429 le: 09 mai 2019 à 16:55:25 »

"LA VIE QUAND MÊME" - Élisabeth et Éric de Gentil-Baichis -
(Éditions Chronique Sociale - Février 2013)

Camille, 15 ans, collégienne à Nantes, s'est pendue en 2010. Debout, après son suicide, ses parents Eric et Elisabeth Gentil-Baichis témoignent de leur parcours à travers le livre qu'ils ont écrit : "La vie quand même".

Un beau témoignage de l'amour, de la vie, au de là de la mort, de cette mort doublement particulière, celle de son enfant, par suicide... Cet ouvrage est une aide précieuse pour les parents qui vivent le même drame.


- BRISER LE TABOU

Avec ce livre, nous voulons témoigner sans complaisance de notre longue traversée du désert, puis de notre retour parmi les vivants. Notre souhait est double : parler ouvertement du suicide des adolescents, de ce que nous avons compris, de la mort d'un enfant et du chemin des parents.
Pour nous, cet événement était tellement inattendu. Nous nous sentions très éloignés de ces drames. On s'est rendu compte du tabou dans notre société, dans l'Éducation nationale. Nous n'avons jamais caché ce qui s'était passé. Nous avons constaté que cela a libéré la parole autour de nous.

- REGARDER LA MORT

Il faudrait tant réapprendre, dans notre société, à vivre ce temps d'adieu. Si le corps de Camille était parti tout de suite au funérarium, notre vie serait différente aujourd'hui.
Nous avons eu la chance de garder Camille à la maison pendant quarante-huit heures. Elle était très belle... Faire l'apprentissage de la mort, s'en approcher au plus près pour ne pas en avoir peur.
Après la mort de notre fille, nous quittons le monde « réel ». Les aliments n'ont plus de goût, nous ne sentons plus nos pas, plus rien n'a de sens...
Nos trois autres enfants ne nous intéressent plus. On ne les voit plus. Après ce qui était arrivé, nous n'avions plus le droit d'être parent.

- RESPECTER SON MYSTERE

Nous avons cherché dans tous les sens. Son suicide restera un mystère. Nous le respectons aujourd'hui. La culpabilité, on la ressent forcément.
Il faut que la parole puisse se poser. Nous avons été accompagnés par trois psys, en couple puis chacun de notre côté.
Nous avons évidemment revisité chaque jour, chaque heure, chaque minute du mois de janvier, cherchant un indice, un détail qui nous aurait échappé. Nous nous sommes rappelé cette soirée, dix jours avant sa mort, où elle nous avait semblé si différente. Méconnaissable dans ses propos et dans sa façon d'être.
Si seulement Camille était restée dans cet état, nous l'aurions aidée. Nous serions allés voir des professionnels si nous nous étions rendu compte que nous n'étions pas les bons interlocuteurs. Mais dès le lendemain, ce visage blafard et cette attitude si dure avaient disparu. Pourquoi nous n'avons pas gardé cette idée en tête : elle va péter les plombs ?

- ACCEPTER LA SOUFFRANCE

La vie ne sera jamais plus comme avant... Mais nous allons bien, voire très bien, nous sommes debout.
Plusieurs raisons à cela : nous sommes très entourés et nous avons accepté de plonger très bas en regardant notre souffrance en face. En plongeant, replié sur soi, on se donne le temps d'être seul avec sa douleur.
Élisabeth de Gentil-Baichis : "Les premiers temps, je passais mes journées dans la chambre de Camille, roulée en boule, à pleurer, à hurler. J'allais au cimetière tous les jours. Je voulais n'être qu'avec elle, physiquement et moralement. J'ai beaucoup écrit. Tout ce qui parlait de Camille m'aidait à vivre, pour dire « ne l'oubliez pas ». Ça me rassurait. Un jour, j'ai compris que ma fille ne serait jamais oubliée. Je pouvais continuer mon chemin."

Éric de Gentil-Baichis : "Quelques jours après sa disparition, je me souviens que sortir du lit m'avait demandé un effort incroyable. À partir de ce moment, j'ai pris la décision de continuer à vivre. Cet acte posé a conditionné mon et notre avenir. J'avais choisi mon camp, celui de la vie."

- S'AUTORISER A VIVRE

On vit avec une épine dans le cœur mais on s'autorise à vivre. Notre traversée nous a permis d'aborder de front la mort, la détresse, la relation aux autres, la solidarité et la dimension spirituelle.
Nous ne sommes plus dans une culpabilité qui nous empêche de vivre, d'élever nos enfants, d'y croire.

Éric de Gentil-Baichis : "Comment je peux donner du sens, transcender ce drame pour en faire quelque chose ? Voilà dix ans que je voulais être visiteur de prison. Je le suis devenu."

Élisabeth de Gentil-Baichis : "On sait que du jour au lendemain, tout peut s'arrêter. Trois semaines après le départ de Camille, nous avons repeint sa chambre, qui est devenue une salle de musique. Camille faisait de la flûte traversière. Il y a désormais une batterie, un clavier, sur lesquels ses frères et sa sœur répètent."

D'après le témoignage recueilli par Magali GRANDET le 8 février 2013, publié sur la page Facebook de "JP29 SANS TOI MON ENFANT".

https://laviepourleternite.blogspot.com/p/le-suicide.html

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Hors ligne Eva Luna

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3430 le: 09 mai 2019 à 20:20:10 »
Elle a aussi écrit, seule, en 2015: SI CE N'ETAIT SON ABSENCE

Hors ligne Federico

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3431 le: 09 mai 2019 à 22:12:17 »

Mamandeuil.over-blog.com

Blog de deuil pour rassembler ici les morceaux choisis de 8 ans de journal de deuil et les billets du jour.
Le premier jour et tous les jours du reste de ma vie sans Elle, ma fille.


SI CE N'ÉTAIT SON ABSENCE. Elisabeth de Gentil-Baichis

Publié le 21 février 2015 par Emmanne

Le livre est commandé.. je vous en dirai plus quand je l'aurai lu...

29/02/2015...je l'ai lu dans la journée.. avec une boite de mouchoirs pour la première partie...tellement c'est ça l'absence lancinante...Seconde partie plus optimiste, plus reconstruction et j'ai du coup plus de mal puisque je n'y suis pas encore dans cette phase là,cet état là...

Il y a de l'universel dans ses mots et sa douleur de maman...Le suicide rajoute des questionnements qui me sont épargnés... j'en ai d'autres...

Elle écrit ELLE, là où j'attendais JE...


                                                                                                                  .................................


SI CE N'ÉTAIT SON ABSENCE. Elisabeth de Gentil-Baichis

    En janvier 2010, Camille, âgée de quinze ans, met fin à ses jours. Rien n'avait laissé présager un tel geste. Sa mère, Élisabeth, est plongée dans le chaos. Le temps passant, elle tente de vivre avec cette déchirure. Elle réapprend à vivre debout. Cinq ans après, l'écriture lui permet, une fois de plus, de partager ses émotions et ce qui l'aide à revivre.
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3432 le: 10 mai 2019 à 00:25:15 »

Citation de: résilience et silence le Hier à 08:48:01

    Merci Greenpeace, je suis fier et content de vous avoir filé un peu de fric, vous êtes inventi(ve)fs, créati(ve)fs, courageu(se)x et engagé(e)s! Danone/Nestlé même combat! Et ça me renvoie à ma question matinale : quel monstre choisit-on de nourrir en nous ou comment transformer en nous ce deuil monstrueux auquel nous sommes confrontés?

    Il m'est totalement inaccessible d'accepter la pure réalité de la mort de ma fille.

    Pascal.



Malheureusement,  j'ai déjà dû l'écrire à maintes reprises ...
malgré moi et à mon grand désespoir..... la cruauté de la vie m'a obligé à accepter la brute, pure et dure réalité de la mort de mon fils aîné !
Je n'ai pas eu le choix  et pourtant vous savez que j'aime dire : je choisis, je décide, je suis libre...
mais là, je n'ai pas eu mon mot à dire !

Dès l'annonce de son suicide... je me suis effondré et genoux à terre, j'ai senti mon corps brûlé vif !
J'ai immédiatement pris conscience que j'étais sous les flammes de la terreur, de l'horreur absolue et je suis mort avec sa mort !

"Depuis" la continuité de ma vie s'est tellement transformée, a tellement changé que je ne peux que me souvenir de  l'impensable,  admettre l'inadmissible et accepter l'inacceptable afin de surmonter l'insurmontable et de supporter l'insupportable.... vivre l'invivable !

Pascal, je suis content pour toi !
Tu sembles avoir trouver des forces dans ta lutte écologique et de nouvelles voies spirituelles t'insufflent de belles énergies vivantes...
Tu dis aussi vouloir rester "perché" mais peut être que tu es simplement monté sur la table et que tu vois ta vie sous d'autres angles ... tu n'es par conséquent pas si "perché" que ça ! et si cela te convient tant mieux !

Tu as bien compris que j'étais un peu en décalage par rapport à toi mais cela n'est pas vraiment important !
Tu mérites éternellement mon respect cher Papa de Javotte !

Amicalement, solidairement.
Federico

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- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

Hors ligne Catherine Th

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Re : Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3433 le: 10 mai 2019 à 14:01:52 »
Je suis d'accord à 100 % avec ton ami ! il est lucide..... il a encore les pieds sur terre !

Ah oui !  Et il a aussi les mots ! Ces mots qui .....  ???  ;)  :'(  :D  :o  :-X  :-* .....


je vais demain soir voir le film et je choisis de vivre suite au décès de l'enfant de la jeune femme qui a choisi ce parcours initiatique de l'amour en partage je te dirai comment j'ai vécu ce film et ces échanges de demain
C'est chouette de venir partager autour de ce film et des échanges en salle. MyriamDA a commencé. Je n'ai pas encore pris le temps de le faire  :P

Au plaisir de te lire !

Catherine

Hors ligne Federico

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3434 le: 11 mai 2019 à 00:33:55 »

"Ne pas réussir à accepter sa mort, c'est une vraie privation de liberté .... j'en arrive à saper ces élans de vie qui tentent d'émerger ...." Catherine-Mircea

Catherine,

Tu as déjà tout compris du deuil... et si tu arrives à accepter non pas son suicide parce que "ça" s'est OK pour toi ( tu as compris son suicide) mais la pure et dure réalité de sa mort ... eh ! bien chère Catherine, tu retrouveras TA Liberté... et ça ce n'est pas rien et ça change tout !
Je ne dis pas que ta douleur et ta souffrance vont disparaître NON ! mais ta vision de la vie changera avec la liberté...
Je parle de Liberté parce que ses sensations et ses émotions sont indescriptibles et impartageables !
On vit, on lutte et on peut mourir pour sa Liberté ... VIVRE, DEFENDRE et MOURIR POUR SA LIBERTE... et c'est pour toutes ses bonnes raisons que n'existe pas la liberté de mourir...
On peut choisir de mourir mais mourir n'est pas une Liberté c'est seulement un choix !

Catherine, si tu n'acceptes pas la mort de Mircea... tu ne seras jamais libre !
Dis toi bien que c'est toi qui choisis, qui décide si tu veux être libre ou pas !

Ce n'est que mon humble avis qui de toute façon ne doit rien valoir pour les autres car la notion de Liberté est purement personnelle...

Nous écrivons... à toi de lire et... de prendre ce qui t'intéresse et... de jeter tout le reste !  ;)  :)  :-*

Affectueusement, respectueusement, solidairement.
Federico
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