Auteur Sujet: Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !  (Lu 978996 fois)

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3240 le: 27 février 2019 à 17:22:06 »
Federico,
Hier, j'ai fortement  pensé à toi.
Parent orphelins, nous avons des dates plus difficiles à vivre que les jours qui s'égrènent entre mélancolie et armes que nous sommes impuissants à retenir. Quel courage il nous faut pour continuer...

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3241 le: 28 février 2019 à 19:20:41 »


Je t'aime Raphaël... papa ! ... Je t'aime Raphaël ... papa !... Je t'aime Raphaël... papa ! ... Je t'aime Raphaël... papa ! Je t'aime Raphaël... papa !
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3242 le: 28 février 2019 à 19:46:12 »

COMMENT pourrions nous, physiquement et psychologiquement, retourner notre vie de douleur, de chagrin, de malheur et la transformer en une nouvelle vie de joie, d'espoir et de bonheur ?

Il faut du temps et beaucoup d'envies, d'efforts, de volonté !

Déchirure très violente, brûlure qui fait encore et toujours très mal..... notre cicatrice peine à se refermer et à guérir !

La cicatrice, la déchirure, la brûlure... vivent AVEC moi !

Se souvenir des belles choses...

C'est mon plus grand défi et mon plus bel espoir !

Je vis un "deuil impossible" mais malgré cela ce deuil m'inspire et me transporte vers autre chose...
Je sens parfois en moi... une force nouvelle... une rage de continuer à vivre... selon ma philosophie de vie !

Je souris parce que je suis conscient de vivre l'impensable... et c'est justement cet impensable qui doit m'emmener vers une autre façon de penser ma vie avec un nouveau sens, une nouvelle orientation, une direction nouvelle...

Cet impensable est invivable...je dois forcer, lutter, résister puis m'encourager, croire, espérer...

C'est brouillon dans ma tête.....mais j'espère un jour en sortir une belle copie, une belle carte de voyage...

                                                                                                         ***************************
                                     
"-Certains enfants, par leur mort subite, invitent... leurs parents à oser un changement qu'ils n'avaient pu envisager jusqu'alors.
Certains enfants ont ce pouvoir de dire par leur présence furtive et fugitive et leur disparition brutale : "Ose ta vie, toi seul la vivra".
Message d'espoir..." Jacques Salomé.
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3243 le: 01 mars 2019 à 01:22:37 »

https://www.youtube.com/watch?v=ZInbDJbtJFM..... Da Silva..... "De là haut"
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
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« Modifié: 01 mars 2019 à 02:07:08 par Federico »
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3245 le: 01 mars 2019 à 22:30:48 »

Publié le 27 février 2019

Survivre au deuil d'un enfant
ALEXANDRE VIGNEAULT
La Presse

La mort d'un enfant est un électrochoc pour un couple, comme le rappelle la pièce Le terrier, qui raconte l'histoire d'un couple qui tente de surmonter le deuil de son garçon de 4 ans, reprise ces jours-ci chez Duceppe. Mais même au bout de ce tunnel, il y a de la lumière.

Vivre la mort de son enfant est sans doute la pire épreuve qu'un parent puisse traverser. C'est un espoir et un avenir qui s'effondrent. «C'est un deuil très difficile et long, dit Marie De Serres, cofondatrice de Solidarité - Deuil d'enfant, organisme qui vient en aide aux parents endeuillés. C'est une question d'années. Parfois de beaucoup d'années.»

«C'est vraiment insupportable les premiers temps. Vraiment insupportable, insiste Pascal Brullemans. C'est difficile à décrire.» Près de 20 ans après avoir perdu son deuxième enfant, une fille, deux semaines après sa naissance, il est encore à court de mots pour raconter cette tragédie.

Sa compagne et lui ont longtemps bercé leur petite à l'hôpital. Puis, il leur a fallu rentrer à la maison. Sans elle.

«C'est le néant. Tu ne peux pas allumer la télé, tu ne peux pas manger, tu ne peux téléphoner à personne. Il n'existe rien.»

«Ce néant-là, il n'y a pas de mots pour le décrire», se rappelle-t-il.

Le deuil d'un enfant est complexe, dit la psychologue Josée Jacques. À l'immense peine s'ajoutent la colère, l'incompréhension... et la culpabilité. «Les parents ont l'impression d'avoir fait quelque chose de pas correct, expose-t-elle. Le devoir d'un parent est de protéger son enfant. Alors, ils se sentent facilement coupables ou responsables.»

Trouver du soutien

Le soutien de l'entourage dure un temps. Puis, les jours reprennent leur cours. «Il est normal que la vie continue», dit Pascal Brullemans. Mais le vide demeure. Quelques mois après la perte de sa fille, le couple s'est joint à un groupe de parents endeuillés. «C'est ma blonde qui m'a traîné là, précise-t-il. Toutes les fois, c'était super, mais toutes les fois, je voulais mourir en y allant...»

Des parents accablés, Marie De Serres en a vu des centaines depuis qu'elle a cofondé Solidarité - Deuil d'enfant, il y a plus de 30 ans, après avoir elle-même perdu des jumelles de 2 mois. «Souvent, ils ont l'impression que les autres ne les comprennent pas», explique-t-elle. Le malaise et même le silence de l'entourage au sujet de l'enfant disparu sont souvent ressentis comme une blessure par ses parents.

"Il y en a qui ont peur d'oublier, explique Josée Jacques, mais on n'oublie jamais un enfant. Ça réconforte les parents de l'entendre.» Se donner la permission de vivre et de parler de sa peine est essentiel au deuil, rappelle la psychologue. Pascal Brullemans, qui est auteur, et sa compagne Nini Bélanger, qui est metteure en scène, l'ont fait à leur manière: en 2011, 10 ans après leur épreuve, ils l'ont transposée dans une pièce.

«Sur le coup, j'avais peur de faire de la thérapie sur scène», dit pourtant Pascal Brullemans, au sujet de Beauté, chaleur et mort, spectacle dépouillé et bouleversant qu'il a d'ailleurs interprété avec sa compagne. Avec le recul, il le voit bien: raconter cette histoire sur scène l'a aidé.

Assister à une pièce qui raconte un drame qu'on a vécu peut aussi s'avérer positif, selon Josée Jacques. «Il peut effectivement être aidant pour les parents de constater que leur expérience de deuil est similaire à celle des personnages. Cela vient en quelque sorte normaliser leurs réactions, dit-elle. La pièce peut éveiller certaines émotions... Or, elle vient les légitimer puisque les personnages sont aussi pris avec certains tumultes émotifs.»

Le couple mis à l'épreuve

«Ce qui est particulier avec le deuil d'un enfant, c'est que le couple tombe en dépression en même temps. Si tu perds ton frère, ton conjoint ou ta conjointe peut t'aider. Là, il n'y a pas de support : on est deux affalés dans le divan», raconte encore Pascal Brullemans. La plupart des couples qu'il a rencontrés n'ont pas survécu à cette épreuve.

«Les parents sont limités dans l'aide qu'ils peuvent s'apporter. C'est un peu comme un aveugle qui guide un autre aveugle», illustre Marie De Serres.

Chacun vit son deuil à sa façon, à son rythme, comme le montre la pièce Le terrier, aussi adaptée au cinéma sous son titre original, Rabbit Hole.

Marie De Serres précise que son expérience à Solidarité - Deuil d'enfant ne lui permet toutefois pas de dire que la majorité des couples endeuillés se séparent. En creusant la question, Josée Jacques s'est aperçue que rien ne confirmait ce préjugé. «Comme thérapeute, on est content de pouvoir défaire ce mythe, avoue la psychologue. Parce que lorsqu'on perd un enfant et qu'en plus, on te dit que ça va être difficile pour ton couple d'y survivre, ça met un poids supplémentaire.»

Avoir déjà un autre enfant constitue en général un facteur aidant. «Je me souviens très bien de pleurer dans la chambre avec Nini et, ensuite, de traverser le corridor pour aller jouer aux Lego [avec mon fils]. Et de me dire : une chance qu'il est là, sinon on serait complètement dans le trou, témoigne Pascal Brullemans. L'enfant te ramène à la vie, en fait.»

La pièce Le terrier, de David Lindsay-Abaire, traduite par Yves Morin et mise en scène par Jean-Simon Traversy, est présentée jusqu'au 23 mars.

Ressources

> Consultez le site du Phare - Enfants et Famille: http://www.phare-lighthouse.com/fr

> Consultez le site des Amis de Simon, groupe de soutien pour parents en deuil d'un enfant: http://www.lesamisdesimon.com/index.html

> Consultez le site de Solidarité - Deuil d'enfant: http://www.sdequebec.ca/organisme/organisme-et-mission/
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3246 le: 01 mars 2019 à 23:47:26 »
Petit avertissement : je dénonce humblement et à ma manière les problèmes du Vatican en ce qui concerne le célibat, l'homosexualité et la pédophilie au sein de l'église catholique !
Naturellement si mon message choque ou blesse , je l'effacerai immédiatement et je présenterai mes excuses !


"De ma blessure a jailli un fleuve de liberté."

Eh bien sûr que je l'ai déjà sauté en pleine nuit ce putain de mur du cimetière de mon village où se trouve la tombe de mon fils Raphaël...et pour en sortir et pour y entrer !

Et même que des jeunes qui "papillonnaient passionnément" dans la voiture garée au fin fond du parking...m'ont vu et se sont vite barrés à moitié à poil ...en ayant peur...au cas où un fantôme aurait entendu leurs cris et ébats amoureux !

J'y ai même vu et croisé Monsieur le curé qui avait donné rdv à une jeune et belle femme de la paroisse et du café solidarité à 3h00 du mat... afin de faire le point (G), la confesser et l'enfourcher purement et simplement...
Mon curé, il travaille très dur... il s'occupe des 3 églises et donc des 3 cimetières du canton et toute la nuit il va d'un cimetière à l'autre... il ne s'ennuie pas celui là ! croyez-moi c'est le curé le plus gros "niqueur de nanas" de tout le canton !

Moi, je veux bien être son enfant de chœur pour y aller à sa place de temps en temps... je sais" pécho" moi aussi...
Ah ces curés... de sacrés baiseurs...
T'inquiète, monsieur le curé, ne m'a pas confondu avec son BON DIEU ! j'entends encore ses "Oh oui... oui... oui encore" ! au lieu de chanter l'"AVE MARIA"...

En entendant, moi je n'ai fait que "sauter" le mur et me voilà avec un gros trou dans mon pantalon, derrière, au niveau du cul et j'ai des bleus partout...tu parles... avec mon agilité... je me suis ramassé la tronche en retombant !
J'ai pris rdv et avec une couturière pour réparer le pantalon et avec le médecin pour soigner mes hématomes.....mais je n'ai surtout pas pris de rdv avec monsieur le curé... on ne sait jamais... qu'il m'en donne un au cimetière à 4h du mat ! et je passe à la casserole ! l'enfoiré...

hihihi... huhuhu....

Amicalement, solidairement.
Federico
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3247 le: 02 mars 2019 à 09:38:40 »

Merci Fabstellaire,

"Je poste tardivement pour réagir à ce que je lis concernant l-au-delà et la crainte d'un châtiment pour les suicidés."

"Je vais vous parler du point de vue d'une personne qui  est dépressive depuis 12 ans, et a d'autres problèmes psychiques. Je me bats contre des pensées suicidaires qui sont devenus très intenses depuis la mort brutale de ma mère et de mon beau-père, je fais face à des séquelles d'une tentative précédente,, qui m'empêchent de plier certains doigts."

"En résumé: Dieu ou quelque possible puissance supérieure qui existe, ou l'au-delà, ne sont pas d'après moi régis par des jugements et des raisonnements intolérants et méchants."

Il y a des personnes comme toi "amicales", "solidaires", "tolérantes", "empathiques" qui "soignent" et "aident" les autres à cicatriser les blessures du passé...
et il y en a d'autres c'est tout le contraire et je te cite : "Je pense que pour certain(e)s il y a aussi un plaisir à penser que d'autres vont souffrir après la mort alors qu'ils feront partie, elles/eux des "élus".


Fabstellaire... courage, courage, courage et merci encore pour ta compréhension !

Amicalement, solidairement.
Federico

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3248 le: 02 mars 2019 à 12:34:25 »

https://www.youtube.com/watch?v=sUQJehWke3I..... Agnès Bihl & Yves jamait..... "jamais plus jamais"


Jamais plus jamais

Agnès Bihl
Essayer de mourir
Surtout ne pas crever
Surtout ne rien sentir
Fermer son cœur à clé
Juste laisser crouler
Mon pauvre amour en panne
Juste laisser couler
Mon rimmel et mes larmes
Ou le contraire si tu préfères
On peut pleurer même en enfer

Yves Jamait
Ne plus jamais t'attendre
Ne plus jamais te voir
Ne plus jamais t'entendre
Et ne plus rien savoir
Ni parler ni crier
Ni pleurer ni me taire
Ni t'aimer même plus
Si ça pouvait te plaire
Ou le contraire si tu préfères
On peut rêver même en enfer

Agnès Bihl
Pour ne rien te cacher
Je te comprends tu sais
Moi aussi je voudrais me quitter
Ne jamais dire jamais
Ne plus jamais être la même
Ne jamais dire j'aimais
Ne dirais plus jamais je t'aime

Yves Jamait
Ne plus jamais dormir
Surtout ne pas rêver
Ne plus rien devenir
Et ne plus te manquer
Surtout ne pas se battre
Se battre à coup de peur
Et surtout ne plus battre
Ne plus battre mon cœur
Ou le contraire si tu préfères
On peut craquer même en enfer

Agnès Bihl
Juste se souvenir
De perdre la mémoire
Ne plus jamais te dire
Que j'ai peur dans le noir
Ni te chercher partout
Comme quand on était fous
Quand on se disait tout
Quand on se disait vous
Ou le contraire si tu préfères
On peut s'aimer même en enfer

Yves Jamait
Pour ne rien te cacher
Je voudrais tout casser
Et puis tout oublier
Même de t'oublier
Ne jamais dire jamais
Ne plus jamais être le même
Ne jamais dire j'aimais
Ne dirais plus jamais je t'aime

En ce moment c'est vrai
J'ai du mal à m'offrir
En ce moment tu sais
J'ai très mal à sourire
Alors je ris très fort
Pour faire beaucoup de bruit
Alors je fais le mort
Et l'amour à crédit
Ou le contraire si tu préfères
On peut crâner même en enfer

Agnès Bihl
Moi je suis prête à tout
Peut-être c'est possible
Je serais ton bijou
Ou ta femme invisible
Et si tu me reviens
D'un coup de téléphone
Je ne serai plus rien
Ni même plus personne
Ou le contraire si tu préfères
On peut crever même en enfer

Pour ne rien te cacher
Oui tu vois j'en suis là
Pour me sentir vivante
Avec un cœur qui bat
Ne jamais dire jamais
Ne plus jamais être les mêmes
Ne jamais dire j'aimais
Ne dirais plus jamais je t'aime

ensemble
Ne jamais dire jamais
Ne plus jamais être les même
Ne jamais dire j'aimais
Ne dirais plus jamais je t'aime

Ne dirais plus jamais je t'aime
Jusqu'à la fois prochaine
« Modifié: 02 mars 2019 à 12:59:12 par Federico »
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3249 le: 02 mars 2019 à 21:42:16 »
Salut
Ce texte est magnifique merci

Et bravo au curé pas de tentation pédophile  ;D
Kps

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3250 le: 03 mars 2019 à 00:26:25 »

"Depuis"...

Ma vie est devenue un véritable champ de bataille où prédominent la douleur physique et la souffrance morale.
Les courageux soldats s'affrontent, combattent et se nomment : brûlure, déchirure, tristesse, mélancolie, désespoir, blessure, cicatrice...

Puisqu'il s'agit du deuil de mon Enfant... je parle de vie plus forte que la mort parce qu'il y a résistance, résilience , rébellion...
et que je m'accroche à une vie de solitude et de silence, sans plaisir, sans joie...
un peu pour moi et beaucoup pour les autres !
je m'accroche à cette vie sans espoir de bonheur !

Je ne sortirai pas vainqueur de ce champ de ruines émotionnelles...
Je mourrai fièrement, dignement, debout en souvenir de... et... en hommage à la vie de mon fils ..

Quelques sourires de jeunesse vite noyés par l'amertume de ses larmes...

Papa de Raphaël
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3251 le: 03 mars 2019 à 10:08:56 »
Belle synthèse sur notre vie après , nos sentiments, nos douleurs,  nos souffrances.
Continuer de vivre sans espoir, joie et perspective de bonheur, pour ce que nous aimons.
Merci pour ce magnifique résumé.

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3252 le: 03 mars 2019 à 14:58:07 »

S VTT (Salut à Vous Toutes et Tous)

"Bon domingo" ... ouh la la ! Pascal-ito ! demain, on reprend les cours d'espagnol en urgence !
Et je m'en fous que tu sois cancre, fainéant, sécheur de cours...
C'est pas grave en plus de l'école buissonnière que tu aies été réformé p4 à l'armée... faut pas se prendre la tête pour ce genre de conneries !
Tu as du aussi te marrer en tant qu'étudiant et glandouiller en tant que chômeur... au cul la Marie ! vive l'éducation nationale, les bourses, la sécurité sociale , le pôle emploi et les indemnités chômage !
Maintenant que tu es retraité... c'est sûr que tu as eu une vie bien remplie mais elle n'est pas encore pleine ni finie !
La preuve c'est que tu espères toujours "niquer" et "te taper" la présidente de ton club de tennis ... mais fais gaffe que tes tendons d'Achille ne te lâchent pas ... je me souviens qu'à 20 ans j'avais été opéré d'une rupture totale du talon d'Achille gauche et c'est chiant la rééducation chez le Kiné ! à moins que tu es une super femme Kiné super sexy !

Et ce n'est pas parce que tu es un frère blanc, un homme arc-en-ciel qu'il faut mettre le drapeau blanc et te rendre !
C'est la lutte finale ... vive l'internationale !... allez mon Kiki !

Bisous du Papa abîmé de Raphaël pour le Papa abîmé de Javotte..... très affectueusement... très respectueusement !
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3253 le: 03 mars 2019 à 23:08:08 »
Hola, buenos dias Pascual et S VTT

"Franchement, je me rends, drapeau blanc, faut être dans le rang. d'accord, mais au dernier, là où ça rigole. Parce que j'en ai un peu marre de voir que c'est la pathologie qui gagne le plus souvent, alors je laisse la mienne filer. " Pascal


T'as raison mon Pote... nous deux, on n'a pas à être au premier rang des revendications politico-sociales... on est quand même pas fou !
1 - nous avons toujours préféré être au dernier, là où ça rigole plus et où ça castagne moins  ! on va pas changer nos convictions maintenant !
2 - on a mal à nos tendons d'Achille et s'il faut courir ... on est mal barrés toi et moi ! Cheyenne et Juanita c'est bon pour elles ! on doit prendre soin de nous !
3 - la violence policière est odieuse, exécrable, ignoble... indigne d'une démocratie !

Hier encore, pour la 16ème à Toulouse, des CRS ont plaqué au sol un couple de passants sans gilets jaunes
...  https://www.francetvinfo.fr/france/occitanie/haute-garonne/toulouse/

et il y a un flic qui a même gazé au visage un gilet jaune handicapé dans un fauteuil roulant
après lui avoir arraché et confisqué ses lunettes et masque de protection !

 j'ai vu la vidéo et la photo,  écouté des témoins de cette inqualifiable violence et lu l'article dans :
         
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/temoignage-gilet-jaune-fauteuil-roulant-asperge-gaz-lacrymogene-toulouse-policier-veut-porter-plainte-1632514.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook

Ambiance délétère... irrespirable...  scandaleusement pathologique créée et envenimée par Macron et son gouvernement de potiche décervelée !

OUF, je me sens mieux !

Federico
« Modifié: 04 mars 2019 à 10:51:21 par Federico »
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Hors ligne Catherine Th

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Re : Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3254 le: 04 mars 2019 à 01:41:22 »
Se souvenir des belles choses...

C'est mon plus grand défi et mon plus bel espoir !

Je vis un "deuil impossible" mais malgré cela ce deuil m'inspire et me transporte vers autre chose...
Je sens parfois en moi... une force nouvelle... une rage de continuer à vivre... selon ma philosophie de vie !

Je souris parce que je suis conscient de vivre l'impensable... et c'est justement cet impensable qui doit m'emmener vers une autre façon de penser ma vie avec un nouveau sens, une nouvelle orientation, une direction nouvelle...

Cet impensable est invivable...je dois forcer, lutter, résister puis m'encourager, croire, espérer...

C'est brouillon dans ma tête.....mais j'espère un jour en sortir une belle copie, une belle carte de voyage...

Je suis sûre qu’elle sera splendide ta carte de voyage !!!! Et que tout doucement tu commences déjà à la bâtir …. avec l’amour de Raphaël.

Bande annonce " Et je choisis de vivre "
https://www.etjechoisisdevivre.com/?fbclid=IwAR2dEj-ij7MR4_kk3Xvr8MjVCkbxBNknZmLl-7-JHs7ir7VBCFzs5n-L56E

"les vivants ferment les yeux des morts et les morts ouvrent les yeux des vivants"
Tout en évoquant la douleur, il semble inspirant et donne espoir ce film, il résonne avec ce que tu écris au-dessus.

Parler de la mort avec les enfants .... remettre la mort dans la vie : ça n'enlèvera pas le chagrin mais ça sera peut-être un peu moins violent lorsqu'ils y seront confrontés ?