Auteur Sujet: Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !  (Lu 981988 fois)

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3045 le: 05 janvier 2019 à 23:08:39 »

Demain dimanche 6 janvier 2019 c'est ... l'Epiphanie !

"L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et qui reçoit la visite et l'hommage des rois mages."
"Fête catholique qui commémore la manifestation de Jésus enfant aux Rois mages venus l'adorer."

Le jour de l'Épiphanie c'est SURTOUT le jour des Rois et on y mange ... la galette des Rois !

Demain dès 6 h du mat... j'attendrai l'ouverture de ma boulangerie-pâtisserie préférée et j'achèterai la plus grande et la plus belle des galettes de rois ... ET comme je serais SEUL à toute la manger... je serais SÛR d'avoir la Fève et d'être ROI !
Je sifflerai aussi une bonne bouteille de... cidre !

Je ne sais pas si je vais réussir à bien dormir ! chuis tellement gourmand !
J'attends demain... avec impatience !
Ah ! sacrée galette des Rois ! je vais la savourer, la déguster... je vais me régaler !

Ce soir c'est pas miaou miaou  ;)  c'est miam, miam, miam  :D !

Fed-ito  :-*
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3046 le: 06 janvier 2019 à 00:39:43 »

Être riche en Amour !... franchement, y'a pas plus con que cette ridicule expression !

Déjà RIEN ne nous appartient en Amour puisque personne n'est propriétaire de l'autre !
Ensuite, l'Amour n'est pas une assurance tout risque contre la mort ni d'ailleurs une garantie pour la vie !
Je m'essssspliiiiiiiiique ....
J'ai beaucoup aimé mon fils aîné... cela n'a pas été suffisant ! il s'est suicidé !
J'ai beaucoup aimé ma compagne... cela n'a pas été suffisant ! elle m'a quitté !
Je consssssstaaaaaate amèrement cette vérité !
Je reste prudent mais je ne sais pas si on éprouve cette étrange sensation en cas de mort accidentelle ou séparation par maladie... c'est bizarre comme sentiment parce que savoir que l'Amour n'est ni la plus grande ni la plus belle des choses de la vie ... eh ! bien ! le moral il en prends un sacré coup dur dans la tronche et l'envie de reconstruire amoureusement quelque chose avec quelqu'un(e) ? j'hésite... non , définitivement, ce n'est plus pour moi ! désolé... pour moi !

Bon... bonne et douce nuit ! n'oubliez pas ... demain c'est l'Epiphanie... le jour des Rois ET des Galettes... miam miam miam !

Federico

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3047 le: 06 janvier 2019 à 07:48:23 »

Bonjour,

Je viens de lire "L' Edito de Pascal" et je suis d'accord avec son "coup de gueule matinal contre toutes et tous ces trous du cul au gouvernement" et IL a raison de rendre toujours et encore hommage aux Gilets Jaunes qui continuent à lutter pour plus d'égalité, dignité, justice et respect !
Je soutiens encore à 200% le mouvement pacifique mais protestataire des Gilets Jaunes ! je suis solidaire avec les revendications légitimes des Gilets Jaunes ! mon Coeur est Gilet Jaune et avec ceux qui souffrent...
C'est dit et même re-dit ! ça me fait du bien ! ça me soulage !
Aux chiottes le gouvernement et vive les Gilets jaunes !

Ce matin, c'est tout ce que je voulais dire ! Na !
Bon dimanche d'Epiphanie et merci pour la galette des Rois !

Fed-ito
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3048 le: 06 janvier 2019 à 07:56:15 »
Hello Fed-ito!

Un jour passé, un de mes formationneurs proposa à notre réflexion toute attentionnée ce propos galetteux:
"la passion est sans risque et l'amour est à risque!".
Fallait oser, et il osa. Je croya que c'était dans l'ot sens! ???
Là où je suis d'ac, c'est que c'est pas simplissime de s'aimer encore un peu quand on a le sentiment d'avoir raté sa paternité, vu que je me sens souvent avoir été  un père à chier, Mais qui peut prétendre arriver à l'aube sans être passé par la nuit? Et c'est pas pour autant que je vais tendre l'autre joue, un monde sans amour, quelle chiotte!
Zoubis. :P

Ito.
C'est dans les situations les plus difficiles et les plus désespérées que les individus trouvent le courage de se battre pour leur conviction. Tecumseh.

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3049 le: 06 janvier 2019 à 13:17:03 »

Salut Copain-ito,

"la passion est sans risque et l'amour est à risque!".
J'adore ce sujet de réflexion ... et j'ai un exemple pour l'illustrer !

A un moment de ma vie, j'ai la prétention de dire que j'ai été jeune, beau et intelligent ( aujourd'hui, je suis vieux, mal fichu et con !)
Bon, j'avais donc 26 ans et j'ai vécu une passionnante et passionnée aventure avec une jeune, belle et intelligente italienne de 22 ans ! Calabraise vivant à Rome !
Une véritable passion torride pendant 1 an et demi ! passion ardente, embrasée, incandescente, surchauffée, brûlante !
Nous nous sommes connus en Angleterre et nous avons fait l'Amour à Londres, Paris, Madrid et Rome....
Puis vînt le moment décisif ! elle m'invita à aller définitivement la rejoindre pour vivre avec elle... à Rome en Italie !
Après une semaine de réflexion... et avec toute la passion du monde ... je décidais de partir pour .... Séville en Espagne !
D'où la confirmation à la première partie de cette citation : " la passion est sans risque !"
J'ai vécu la Passion sans risque puisque ma raison l'a finalement emporté sur cette passion  !

Deuxième partie de ta charmante citation : "L' Amour est à risque !"
OUI, je confirme !
Avec la Maman de mes enfants, mon ex-compagne, nous sommes restés ensemble plus de 25 ans !
Sans Passion mais Avec Amour !... et au moment de notre séparation... ça m'a fait très mal  !
D'ailleurs, je ne suis parti nulle part cette fois-ci ! ni à Rome ni à Séville ! je suis resté à Toulouse !
OUI, vraiment l'Amour est à risque !


"Mais qui peut prétendre arriver à l'aube sans être passé par la nuit? Et c'est pas pour autant que je vais tendre l'autre joue, un monde sans amour, quelle chiotte!" Résilience et silence. Pascal.


Amitié, solidarité.
Federico
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3050 le: 06 janvier 2019 à 14:35:07 »

LE SUICIDE : QUE SUIS JE EN TRAIN DE DEVENIR ?

Cette question, vous vous l'êtes certainement posée mille fois. Elle parle de redéfinition de votre rapport à vous-même, alors que se distillent en vous les derniers échos de votre peine d'hier. Cette question n'est certes pas exempte d'une certaine inquiétude. Elle est compréhensible car, au regard de tout ce que vous venez de vivre, comment serait-il possible que rien ne change en vous ?

Dès les premières étapes de cet ouvrage, nous n'avons pas cessé de pointer les risques de dérive du processus de deuil après suicide. Nous ne nous sommes jamais leurrés sur le fait qu'il constitue une souffrance majeure dont il est impossible de se relever intact.
Cependant, nous n'avons non plus jamais cessé d'affirmer que les choses peuvent aussi bouger dans le bon sens après le suicide d'un être cher. Vous pouvez sans réserve accorder votre confiance à ces milliers de gens qui ont vécu la même chose que vous et qui vous disent aujourd'hui, en connaissance de cause, que vous pouvez aspirer au bonheur et à la paix.

Sachez le : quelque soit le deuil, il y a, en chaque être humain, un aliénable potentiel de résilience. La résilience c'est la capacité de faire quelque chose de positif d'une épreuve de vie destructrice, c'est l'attitude innée de chaque être à se relever et à redresser la tête, quand les circonstances défavorables l'ont jeté à terre. C'est en vous, c'est votre droit de naissance.

Il faut accepter que cette mort va nous transformer à tout jamais, mais sans jamais oublier qu'on a toujours le choix de devenir qui on veut être. Soit on prend la décision de devenir quelqu'un de meilleur, en faisant du mieux qu'on peut pour continuer à avancer, soit on s'enferme dans son malheur et ça ne mène nulle part.

Plus rien ne sera comme avant. Il va nous falloir assumer cet état de fait, pour le meilleur et pour le pire ; mais c'est là que se trouvent les germes de votre vie à venir. Il vous faut maintenant faire de la place à ce qui peut potentiellement fleurir en vous. Si vous craignez de ne pas y arriver seul, il est légitime de vous faire aider, afin de vous permettre de "booster" votre confiance en vous.
Maintenant vient le temps où vous devez apprendre à oser : oser vous ouvrir à ce que le deuil vous a appris sur vous-même et sur autrui ; oser sortir des limitations de votre vie d'autrefois ; oser vous donner la chance d'aspirer à nouveau au bonheur ; oser changer ; oser prendre le risque d'être tout ce que vous pouvez être ...
Soyez attentif à ce qui se passe en vous, à tous ces changements intérieurs qui, imperceptiblement, vont façonner votre avenir. De belles surprises peuvent se révéler à vous.
Il y a des décisions que vous ne prendrez plus, des choix qui ne se poseront plus, des options qui perdront leur pertinence, des angoisses ou des soucis que vous regarderez avec distance et amusement ...

Regardez, écoutez, soyez vigilant au fil des années et mettez toute votre énergie à accompagner ces mutations de votre être. Qu'on appelle sagesse ou maturité ces changements de perspective, ils marquent un tournant décisif dans votre façon d'exister dans le monde. Il y a tout à y gagner, vous avez tout à y gagner ...


d'après le livre du Docteur Christophe FAURE : "Après le suicide d'un proche, vivre le deuil et se reconstruire"

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3051 le: 07 janvier 2019 à 01:32:42 »

https://www.youtube.com/watch?v=ovQiT3LQSFk....... Blood Moon

The Many Rivers Ensemble
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3052 le: 08 janvier 2019 à 00:03:51 »

Le chant des endeuillé(e)s...

"ni paillasson ni hérisson, ni couillon et encore moins pigeon ! j'ai le carafon qui se métamorfond ! c'est pas du bidon." ;D

"pour les garçons... quand y a l'humeur de plomb... y a de la mitraille dans le tromblon !"

"pour les nénettes... quand elles sont grave tristounettes... y a de la dum-dum dans l'escopette ! "

"vive le scoubidou boum boum"
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3053 le: 08 janvier 2019 à 00:27:25 »

J'ai déjà tant écrit que le temps n'adoucissait pas ma peine, je n'ose plus le répéter pour ne plus froisser, ne plus effrayer !
Mais, je dois être honnête et sincère... il est question de suicide et de mon fils !

Non le temps n'arrange pas les choses... témoignage de mon présent plein d'amertume et de mélancolie !

C'est vrai... par désespoir, colère, révolte, provocation et dérision... cela ne m'empêche pas de sourire, ni même de passer d'agréables moments mais ma vie est définitivement empoisonnée, littéralement explosée...

Le suicide est déjà tellement tabou en lui-même qu'on n'ose en parler... mais il faut aussi le dire : le suicide d'un enfant entraîne souvent et irrémédiablement la rupture du couple, la séparation des parents... incompréhension, incompatibilité, besoin de vivre son propre deuil... soif de liberté... refus d'accepter les ridicules contraintes quotidiennes ... absurdité de la vie !
Les parents résistent très difficilement d'abord à l'implosion personnelle puis à l'explosion du couple suite à l'irréparable, l'inacceptable suicide de leur enfant ... la chair de leur chair... leur sang a coulé...

Et puis il y a l'atrocité de la douleur physique... la cruauté de la souffrance morale... l'effet miroir...

Il faut puiser le courage au plus profond de soi-même... dans des zones de plus en plus obscures, dangereuses... les abysses de l'océan !

Après, il faut absolument continuer à prendre soin de soi... être indulgent et doux avec soi-même et... tolérant avec les autres !

Je n'aime pas me plaindre, je ne suis pas à plaindre... faire pitié ? plutôt crever !

Je veux tout simplement témoigner des ravages causés par le suicide ... le suicide est un tsunami d'une force inouïe qui emporte presque tout sur son passage !

Double peine : le suicide de l'enfant et la séparation du couple !


Federico


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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3054 le: 08 janvier 2019 à 12:35:42 »

LES ÉTAPES DU DEUIL

"Le deuil est un processus d'adaptation d'un individu au stress provoqué par une perte significative. Après la perte d'un objet d'amour, le sujet passe par des stades ou étapes, comme l'a montré, Élisabeth KÜBLER ROSS.

La perte de l'autre entraîne aussi la perte d'une partie de soi-même, de ce qu'on était avant la perte ...

"Le travail de deuil, dit Marie IRELAND, Présidente de l'association "Jusqu'à la mort, accompagner la vie", c'est reconnaître et accepter la perte et ses conséquences."

Tous les deuils ne se vivent pas de la même façon, chacun le fait à sa manière. "Tout dépend de la manière dont l'individu s'est construit, de la difficulté à vivre ses premiers deuils de son existence et du lien qui l'attachait au disparu." dit encore Marie IRELAND.

Les étapes du deuil qui sont : le choc, la sidération, le déni, la colère, la peur, la dépression, la tristesse, l'acceptation, le pardon, la quête du sens et le renouveau, la sérénité et la paix retrouvée.

Les étapes du deuil ne se succèdent pas nécessairement : elles peuvent se chevaucher ou opérer des allers-retours. Parfois, on n'arrive pas à la fin du deuil et à la paix du cœur sans un travail spécifique de confrontation avec la réalité de la perte.

- LES ENFANTS ET LE DEUIL :

... Rappelons à cette occasion que les enfants vivent autrement, à leur manière, le deuil. Pour pouvoir en traverser les étapes, l'enfant a le droit à la vérité et il en a besoin. C'est la raison pour laquelle, il est essentiel de le tenir au courant et de lui donner des informations utiles : qu'il dise aurevoir au parent malade, mourant ou mort, qu'il assiste aux cérémonies (à l'église et au cimetière), car l'enfant a besoin d'images et de souvenirs.

Dans "Mourir aujourd'hui", Michel HANUS écrit : "ils faut leur dire qu'ils ne sont pas coupables (ni responsables) de la mort de leurs parents ou de leurs frères ou sœurs et que nous allons conserver toujours dans notre cœur, le souvenir de la personne qui est morte."

Les enfants en deuil ne peuvent aborder le travail psychique qui s'impose à eux que si l'entourage a pu prendre l'initiative de les y aider. Quoi que l'on fasse, une partie du travail restera en attente jusqu'à leur maturité.

- LA PERTE D'UN ENFANT :

La perte d'un enfant est particulièrement douloureuse parce qu'elle est contraire aux lois naturelles de la succession des générations. On "saigne des tripes" et l'on reste avec un surplus d'amour et d'énergie inemployés, à réinvestir, amputé de tant d'amour qui ne sera pas donné, de tant de liens qui ne seront jamais tissés.

La perte d'un enfant est dramatique aussi pour les autres enfants et surtout pour l'enfant de remplacement ...

Si l'on parvient à faire le travail de deuil, on s'ouvre aux souffrances d'autrui, on devient riche de liens nouveaux et de découvertes qui, autrement, n'auraient jamais sans doute existé."

https://laviepourleternite.blogspot.com/p/le-deuil.html
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3055 le: 08 janvier 2019 à 12:51:05 »

Mon sac à trésors

Personne n'est prêt pour le malheur. On a beau essayer, on se fait toujours surprendre. Il y a des techniques pour ne pas se laisser complètement couler : se permettre seulement dix minutes de désespoir absolu si on peut et ensuite s'obliger à réagir en appelant un ami, en mettant une vidéo drôle ou en sortant marcher, trouver un moyen d'évacuer son chagrin, thérapie, art, sport, parler jusqu'à user sa souffrance encore et encore, vivre dans le présent, uniquement, se concentrer sur la minute que l'on vit en essayant de la rendre d'abord supportable puis acceptable et un jour sympa. Le malheur s'abat sur nous, il faut résister, lutter. Pas le choix. Mais pour le bonheur aussi il faut se battre. Il sait nous filer entre les doigts sans que l'on sache le retenir ni même son souvenir si l'on n'y prend garde. Être heureux, se sentir bien se mérite, Il faut se préparer aux épreuves comme il faut s'ouvrir aux doux moments de la vie, tous ces petits instants de bien-être qui nous aideront lorsque nous ne saurons plus les apprécier, pour les périodes où tout fait mal et où on oublie qu'un jour on savait sourire et chanter, que l'on aimait prendre un café en terrasse et marcher pieds nus sur la plage. Un sac de trésors que l'on traîne avec soi, des images, des sons, des odeurs pour quand on ne pourra plus. Bien sûr, le mien est plein de toi alors forcément, même ce que j'ai précieusement conservé a un parfum de regrets et de manque encore trop fort pour m'aider comme j'aurais aimé mais je les serre fort contre moi et ils me tiennent quand même chaud au coeur de l'hiver.

STME
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3056 le: 08 janvier 2019 à 22:56:48 »

Kompong speu... si tu passes par mon petit monastère... pour Toi et Sam, ton Amour de fils..
Respectueusement.
Federico


kompong speu
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Re : sam mon fils
« Réponse #135 le: 14-02-2016, 09:57:03 »

samy
Frederico a mis un petit poeme en ligne
tu aurais adore

                                                                                                                       ***************
Bonheur Parfait

Que les chiens sont heureux !
 Dans leur humeur badine,
 Ils se sucent la pine,
 Ils s’enculent entr’eux ;
 Que les chiens sont heureux !

Théophile Gautier


les filles , la B...... et vaguement les études , les copains la fiesta voilà ça t'aurais plus tellement
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3057 le: 09 janvier 2019 à 00:30:15 »

Je peux vivre la passion sans Amour Et l'Amour sans passion !

La passion sans Amour est sans risque parce qu'on sait d'avance que ça ne va pas durer toute la vie !
L'Amour sans passion est à risque parce qu'on sait justement que ça peut durer toute notre vie !

La passion c'est sympa mais à un moment donné il faut quand même être un peu raisonnable ! faut pas déconner ! merde !
L'Amour c'est sympa mais à un moment donné il faut quand même être carrément raisonnable ! faut pas toujours déconner ! merde alors !

La passion de la bagatelle c'est bon quand on est jeune mais ensuiteil y a les Enfants , la maison, le jardin, le boulot, le sport, papa, maman et Juanita (ma chatte !)... et enfin l'Amour de la femme !

La passion, la passion... ouais ?! et alors ?!
L'Amour c'est la zénitude de la fièvre du samedi soir ! dimanche c'est ... le jour du seigneur et jour d'abstinence pour être en forme pour la reprise de la semaine ! hihi huhu ! nomého !

j'adore ce sujet : Passion ! oui !....... Amour ! oui !...................... Passion et Amour ? impossible ! ... il faut choisir entre la Passion temporelle ou l'Amour éternel !

"Les Amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics...
bancs public... bancs publics
En s'disant des "Je t'aim'" pathétiques,
Ont des p'tits gueul's bien sympathiques!"


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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3058 le: 09 janvier 2019 à 12:56:56 »

Je ne veux pas me souvenir des "1 an", ni des "2 ans", ni des "3 ans", ni des "4 ans", ni des "5 ans"...
et aujourd'hui je suis dans la ligne droite des "6 ans" et mon cœur est en pleine hémorragie interne...
ma plaie est sérieusement infectée...
cicatrice toujours béante...
mon tatouage saigne...
suis explosé, brûlé...
deuil impossible !

"La vie continue" ?...
Elle m'entraîne irrésistiblement vers une lente et longue agonie !
Ennemi invisible... combat implacable... défaite inéluctable !
Je veux une mort digne... de guerrier... sur le champ de bataille !

Cri bestial ... Suicide je te hais !
OUI... je hurle sauvagement... Suicide je te hais !

Lundi... 28 janvier 2019... ça fera 6 ans !

"Depuis son suicide"... je ne sais pas très bien comment je tiens...
Peut être à cause ou certainement grâce à mon passé... mon éducation, ma capacité de résilience développée très tôt dans mon enfance...
Pour Raphaël décédé
Pour ma mère décédée
Pour mon grand père paternel décédé
Pour mon frère vivant (infiniment présent et très proche de moi !)... je manquerai cruellement à sa vie !
Pour mon père toujours vivant et pour qui je compte beaucoup... je suis son fils aîné, il a confiance en moi.
Pour mon fils A., 22 ans ! je suis son papa et qui si jeune doit faire face à tellement de douleur et de souffrance familiale... Il est courageux... il est formidable... je l'aime !

Pour les "6 ans de la mort de Raphaël" ... je ne serais pas avec sa mère !
Troisième fois sans Elle !
SON omniprésente absence me fait mal... mais Sa présence me déchirerai davantage !
Nous ne nous verrons pas, nous ne nous téléphonerons pas !

Je pleurerai ... seul ... en pensées avec Raphaël ... et ...
POUR EUX ... je vais rester, je vais continuer !

La souffrance EST ... je n'ai pas de mots... je trouve ça injuste, révoltant, "dégueulasse" que je sois obligé de "vivre avec ça" ...

C'est infiniment triste mais c'est comme ça... la vie continue, continue, continue...

Papa de Raphaël
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #3059 le: 09 janvier 2019 à 13:50:40 »
je pense bien à toi fédérico tu es un être solaire qui trouve encore le temps d'aimer et de réconforter, vivre pour les autres
ici aussi on t'aime beaucoup prends soin de toi
katrin