Auteur Sujet: Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !  (Lu 960365 fois)

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2910 le: 25 novembre 2018 à 22:58:36 »

Mes AmiEs,

Merci.......... MERCI.......... Merci...

Affectueusement, Solidarité.
Federico
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- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2911 le: 25 novembre 2018 à 23:11:40 »
Toujours là  toi ,moi, les autres et plus...
Doux anniversaire Frederico
Amitiés
Arfaca

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2912 le: 26 novembre 2018 à 08:08:27 »

Citation de: résilience et silence le Aujourd'hui à 06:51:57
Salut!
Il y a des matins où il n'y a rien à dire. ;D


Salut Pascal !

Oui, d'accord MAIS "c'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule !"

https://www.youtube.com/watch?v=XgeCT08cZ3o

Dans le même genre : "Je sais rien mais je dirais tout"

https://www.youtube.com/watch?v=-QbL-W59F3Q


Je vous souhaite d'avoir du peps pour toute la semaine...

Bisous à toutes et à tous...  ;) :) :-*

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2913 le: 26 novembre 2018 à 18:13:42 »
J' ai envie de vous raconter une petite histoire...
Celle du petit garçon et de sa mémé...
Tous les deux... assis et installés sur la longue table en bois familiale de la salle à manger... située à côté de la grande cheminée où  crépite le feu ... le petit garçon devant sa page de dessin encore toute blanche... sa douce et tendre mémé lui demande affectueusement :
" Que vas-tu dessiner mon chéri ? "
... instantanément, son petit chéri lui réponds tout aussi délicatement :
" mais mémé je ne peux pas le savoir puisque je n'ai pas encore commencé mon dessin  ! "
Il a toute une palette de peinture avec toutes les couleurs du monde...
Il va dessiner... selon son humeur, son inspiration, ses émotions, ses sentiments, son AMOUR !
La vie est un arc-en-ciel de couleurs
Je suis athée mais je crois au destin
Je pense que nous avons toutes et tous individuellement une vie particulièrement bien définie à vivre sur Terre
puis... je ne sais pas, je n'y crois pas...
mais peut être très respectueusement dans un au-delà...
VIVRE avec d'autres joies et tristesses ? bonheurs et malheurs ?
J'espère TOUJOURS pour et avec NOS ENFANTS...

La Mémé embrasse le petit garçon : " tu as raison mon chéri ... vis ta vie... avec générosité et humblement !"

Pensées amicales et solidaires.
Papa de Raphaël
« Modifié: 26 novembre 2018 à 22:26:03 par Federico »
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2914 le: 26 novembre 2018 à 23:32:43 »

https://www.youtube.com/watch?v=l9SWLwv_jbw

"ÊTRE LIBRE, c'est d'abord être libéré du besoin de comprendre."
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2915 le: 27 novembre 2018 à 00:31:33 »

https://www.youtube.com/watch?v=oSJsF_3Kq70..... Si me das a elegir me quedo contigo !

Manu Chao

C'est Top ! Merci  Manu Chao pour ce putain de concert à Bayonne !

Federico
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2916 le: 27 novembre 2018 à 12:52:19 »

http://art-therapie.over-blog.org/article-comment-on-en-vient-a-se-suicider-110579217.html?fbclid=IwAR05deC1dN2u9tjkAIkIbBlQq1tDKd9pJUvH48_18yRnL_YugdiqZngEC_0


Comment on en arrive au suicide?

Tout le monde peut avoir, un jour, envie de se suicider. Il suffit d'une seconde, d'une idée, d'un geste... quel que soit l'âge, quel que soit la raison...

En règle générale, plus la personne est jeune et sous l'effet du stress, plus le passage à l'acte est rapide et non réfléchit. Il faut savoir qu'en moyenne, entre 40 et 100 enfants de moins de 12 ans se suicident chaque année en France.
( source : http://www.lepoint.fr).

Lorsque cette pensée devient récurante, il est vraiment essentiel de se faire aider, de contacter un professionnel, quelqu'un qui sera vraiment à l'écoute et capable de comprendre la souffrance et la violence intérieure qui nous envahissent dans ces moment là..

Car il s'agit bien d'une forme de violence... rentrée, retournée contre soi, issue d'une tristesse profonde... une tristesse qu'on ne parvient pas à exprimer parce que personne n'y est pour rien... mais cela nous fait souffrir à un point qu'on ne le souhaiterait même pas à notre pire ennemi.

Et un sentiment d'être seul... si seul.

Le suicide devient l'unique échappatoire.. la seule issue. Rien ni personne ne peut nous aider.

Mais, en vérité, la personne qui puisse vraiment nous sauver, c'est nous-même. A condition de ne pas s'abandonner soi-même... En trouvant le courage de se cramponner à la vie. En demandant de l'aide a un psychothérapeute. Il nous tendra une une main... mais c'est à nous de nous y accrocher.

"il faut avoir traversé le désert glacial de l'idée même du suicide, pour pouvoir apprécier se supplément de vie que l'on s'accorde"

Comment tout commence ?


Il y a toujours, d'une façon ou d'une autre,  un certain manque de confiance en soi. Un besoin d'être avec les autres. Souvent, la personne qui se suicide est décrite comme "quelqu'un qui a toujours été là pour les autres plus que pour lui-même"... et avait souvent tendance à s'oublier... ou à se "faire oublier"... en faisant passer les autres avant, en ne cherchant pas être considéré par les autres. Une personnalité plutôt introvertie, mais au fond en attente que l'autre vienne, en sincérité, en profondeur, juste pour dire à quel point on compte à ses yeux... cela peut-être issu d'un deuil non fait, ou d'une déchirure affective, quelqu'un nous manque... et ce manque empêche d'accéder à la plénitude...

Il y a donc souvent en trame de fond, un manque de reconnaissance, un besoin d'être pris en considération, une impossibilité d'exprimer ses sentiments...
Puis, un jour, un drame, une situation problématique grave et difficile, et la personne se retrouve seule pour faire face... et elle n'arrive pas à trouver dans ses ressources personnelles une solution a son problème. Amis... famille... personne ne semble pouvoir l'aider.

Lors d'une première crise, la personne éprouve un besoin de fuir la douleur. L'idée du suicide comme solution possible, traverse l'esprit. Cette idée peut très bien disparaître et ne plus jamais réapparaître. Il me semble que tout le monde connait cela une fois dans sa vie...

Si ça continue ?

Si les choses ne s'arrangent pas, les idées suicidaires peuvent réapparaître plus régulièrement. Alors, il se peut qu'elles prennent de plus en plus de place, elles reviennent de plus en plus souvent dans l'esprit... Elles sont présentes plus longtemps, et, petit à petit, elles finissent par faire partie du quotidien..

La personne peut en avoir parlé autour d'elle, sans avoir vraiment été entendue, prise au sérieux.. Il faut dire que ce genre de discours fait peur à celui qui l'écoute. La première réaction saine est la fuite, la non acceptation de cette idée ! c'est impossible d'aller dans son sens !
Alors l'isolement devient peu à peu total : on ne se confie plus. Comment dire à ceux qu'on aime que c'est cette vie que l'on n'arrive plus à supporter? et que l'on ne sait pas comment trouver la force de tout recommencer.. de repartir à zéro... et que de toute façon à quoi bon ??

Quand l'idée du suicide prend toute la place :

Les idées suicidaires sont alors continues, persistantes, et peuvent devenir obsessionnelles*. En même temps, ce questionnement intérieur fait peur. La personne se demande si elle n'est pas en train de devenir folle, ce qui augmente sa souffrance et son isolement. C'est la période de rumination. Les psychiatre proposent souvent des antidépresseurs... mais s'agit-il réellement d'un état dépressif* ? A ce stade, il se peut que la personne suicidaire rejette l'autre. Toute relation peut devenir source de conflit.

Il me semble essentiel à ce stade d'accompagner la personne vers un retour à la nature, de l'aider à sortir de son isolement et surtout de retrouver des bases saines dans ses repères quotidiens : être en présence profonde et sincère, sans forcément parler, partager des repas avec des personnes agréables, marcher en forêt, manger des fruits et des légumes crus (c'est à dire se nourrir du vivant !) et s'arranger pour être entourer d'enfants (en passant des moments dans les jardins publics, par exemple...). Ceci peut sembler anodin, mais n'est-ce pas des repères simples et des moments où il est possible de trouver la vie agréable qui est essentiel d'apporter ?

Il s'agit de la période de Cristallisation
A ce stade,  la personne en crise considère le suicide comme l’ultime solution à sa souffrance. Elle travaille alors à la période de Planification du suicide

"Lorsque l’état de la personne se détériore à ce point, la planification du suicide s’est précisée : le moyen, la date, le lieu et même l’heure peuvent être fixés. Durant cette période, la personne peut sembler très calme, car elle perçoit la planification de son suicide comme un apaisement, une issue, un répit."

Plus le processus suicidaire avance, plus les autres solutions que le suicide semblent devenir caduques ou désuètes, jusqu’à ne laisser que le suicide comme unique solution pour enrayer la douleur et la souffrance.

Mais il est important de savoir que la personne suicidaire est ambivalente jusqu’à la fin. C'est elle qui détient entre ses mains son avenir. Il ne s'agit plus de l'état dépressif où la personne avait le sentiment de "subir sa vie"... elle est plutôt dans l'idée de "maîtriser sa mort" !

« Il est plus difficile de vivre que de mourir »

Le passage à l'acte :

Une personne qui souhaite réellement mettre fin à ses jours n'en parlera à personne. Il ne s'agit pas de prendre le risque que l'on vienne l'empêcher de parvenir à ses fins !

Ce point est essentiel pour distinguer les personnes suicidaires des personnes en souffrance pathologique, manipulatrices, qui menacent de se suicider à chaque fois qu'il s'agit d'obtenir quelque chose d'une autre personne.

La peur de passer à l’acte subsiste jusque dans les derniers moments. Le suicide est réversible jusqu’à la dernière minute. Il n’est jamais trop tard pour intervenir.
Il n'est jamais trop tard pour choisir de revivre.

"Il faut du courage pour se suicider.. il en faut encore plus pour y renoncer."

Ceux qui restent :

Il est très difficile d'accepter le suicide d'un proche. Nous sommes partagés entre la tristesse profonde de la perte, le sentiment de trahison de ne pas avoir été dans la confidence. Le sentiment d'impuissance de n'avoir pas pu être là, la culpabilité de n'avoir pas vu venir, de n'avoir pas su écouter, entendre, ou d'avoir minimisé la détresse de ce proche qui ne laissait rien paraître..

Il est nécessaire que les proches se soutiennent moralement et restent soudés entre eux.

L'idéal est de se regrouper pour partager les sentiments de chacun, ce qui permettra vraiment de se rendre compte que personne n'est fautif. Il me semble nécessaire de demander un soutient psychologique pour faire ce débriefing, et que chacun ensuite entame une psychothérapie personnelle, en particulier la personne qui à découvert le corps, et d'autant plus si il s'agit d'un enfant ou d'un adolescent.

"Plus la prise en charge psychologique se fera tôt, moins le traumatisme aura d’impact."

Oui... il faut être conscient que c'est un traumatisme, au delà d'un simple deuil. Il ne s'agit pas d'une façon "naturelle" de mourir. Et même si l'on "sait" que cela existe, notre psychisme n'est pas capable d'intégrer que ça puisse arriver à une personne de notre entourage.

Le choc est toujours terrible. Chaque personne se trouve profondément changé après un événement aussi marquant. Les phrases comme « ce n'est pas possible... je n'arrive pas à y croire... » reviennent longtemps dans les esprits.

La prise en considération du traumatisme sera nécessaire pour permettre de faire pleinement le deuil de la personne. Et surtout, de garder un souvenir de quelqu'un dans son entière identité, et non de rester focalisé sur la façon dont s'est déroulé sa disparition.



Article de Ganaëlle Stride pour web-therapie.fr

Psycho-Somatothérapeute, Musico-art-thérapeute

Télé-consultation sur Skype : ID = web.therapie

Prise de rendez-vous: http://www.web-therapie.fr/rdv



"La clarté ne naît pas de ce qu'on imagine le clair, mais de ce qu'on prend conscience de l'obscur..."

Carl Gustav Jung.

 

Liens utiles :

La France: Infosuicide 01 45 39 40 00.

SOS Suicide: 0 825 120 364   SOS Amitié: 0 820 066 056

La Belgique: Centre de prévention du suicide 0800 32 123.

La Suisse: Stop Suicide

 

* On sait que dans l'état dépressif, les personnes font part de leur envie de se suicider. Mais souvent la maladie les rends trop faible pour passer à l'acte.
Dans les épisodes maniaco/dépressifs, le risque de passage à l'acte est réel et plus élevé dans les périodes marqués par la manie.

Pour en savoir plus sur :

- les troubles bipolaires :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_bipolaire

- la dépression

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9pression_(psychiatrie)

- l'obsession

http://fr.wikipedia.org/wiki/Obsession_(m%C3%A9decine)
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2917 le: 27 novembre 2018 à 23:47:46 »

Comment j’ai survécu au suicide de mon fils
Il y a vingt ans, Thomas, le fils adolescent de Lucie, s’est suicidé à la suite d’une dépression mal soignée. Pour nous, elle a accepté de replonger dans ces années de chagrin et de parcourir le chemin qui lui a permis de survivre.


Sommaire
Lucie
La douleur va s’apaiser
Les étapes du deuil
Lucie
A DÉCOUVRIR
Union nationale pour la prévention du suicide.
T. : 01 40 20 43 04
et http://www.infosuicide.or

« Les premières années qui ont suivi la mort de Thomas, ma vie fut comme pétrifiée. J’étais dans un tel état de sidération que je me sentais hermétique à tout, bloquée, hébétée. Je ne ressentais plus rien si ce n’est cette immense souffrance qui congelait tout le reste. J’ai de terribles souvenirs de silence, comme si je n’avais plus rien à dire. Ma vie s’était arrêtée avec celle de Thomas, et je ne pouvais que serrer les mâchoires pour ne pas laisser filtrer mon désespoir. Toute vie et toute envie de vivre étaient bloquées en moi. Je ne vivais plus, je me contentais de survivre. La douleur était un animal féroce et affamé qui me sautait à la gorge de façon imprévisible, sans prévenir. Je marchais tranquillement dans la rue, ne pensant à rien sinon à mes courses puis, d’un coup, un souvenir émergeait, une image, une odeur, un son, et la bête féroce me sautait dessus. Bien sûr, dans ces moments-là, on pense à son propre suicide, juste pour que cesse la souffrance. Mais je ne pouvais pas imaginer infliger un tel choc à mon mari et à mon second fils. En tant que mère, je n’avais pas d’autre choix que de continuer.

Pourtant, lentement, après une parenthèse extrêmement douloureuse et très longue, la vie a repris. Bien sûr, ce n’était plus la même vie. J’étais modifiée, tellement violentée qu’il m’a fallu beaucoup de temps, beaucoup de gestes de mon entourage pour que je m’autorise à reprendre goût à la vie. Au début, ce nouveau sentiment et la douleur ont coexisté. Je pouvais faire illusion, être avec des amis, rire, parler, et dès que je me retrouvais derrière la porte, replonger dans la souffrance. Il m’a fallu faire un effort pour m’ajuster à cette nouvelle vie. Par exemple, au début, après que j’ai à nouveau eu envie de parler, je me suis rendu compte que mes paroles étaient toutes négatives. Je ne savais plus voir les choses de manière positive.

J’avais beau haïr les psychiatres qui avaient si mal soigné Thomas et qui n’avaient rien mesuré de sa détresse, j’ai fini par aller en voir un, une merveille d’humanité. Secrètement, j’espérais qu’il ressusciterait Thomas. Tout de suite, il a insisté sur l’impossibilité de réparer l’irréparable. Mais il m’a promis de m’aider à mettre de l’ordre dans mon chaos. Avec lui, j’ai appris à ranger ma vie, à y faire de nouveaux aménagements.

Lentement, la souffrance a cédé du terrain. Ma nouvelle vie s’est remplie d’activités nouvelles, d’amitiés, nouvelles aussi parfois. Du coup, avec le temps, je suis devenue une chasseuse expérimentée de la bête féroce. J’ai appris à la contrer quand j’étais avec les autres, pour faire illusion d’abord puis pour profiter des moments de bonheur.

Ensuite, j’ai su la dompter quand j’étais seule. Bien sûr, elle n’a pas disparu. Elle est juste tapie, endormie le plus souvent. Beaucoup de choses la réveillent encore : les dates notamment, les anniversaires de naissance et de mort, mais également les fêtes. Noël est devenu insupportable. Et ces événements heureux que Thomas ne connaîtra pas. Le mariage de son frère, la naissance de ses neveux…
Tout cela a constitué, pour moi, un immense bonheur tout en réactivant l’absence. C’est comme si, depuis la mort de Thomas, je pouvais connaître des moments de bonheur mais plus aucune joie pure, de celle que rien ne ternit. Il en va de même avec les souvenirs. Quand je pense à d’autres personnes que j’ai aimées et qui sont mortes, comme mes parents, je peux me souvenir d’elles ou de moments heureux sans être dans le chagrin. Ce n’est pas possible quand je pense à l’enfance de mes fils parce que le suicide de Thomas a rendu les souvenirs très cruels. Et le temps ne change pas grand-chose : cela fait plus de vingt ans et il n’y a pas un jour où je ne pense pas à lui. La souffrance liée à la perte ne peut jamais disparaître parce que je n’ai pas envie d’oublier. Et ne pas oublier, c’est continuer à souffrir.

Cependant, la vie a repris avec vigueur depuis la naissance de mes petits-enfants, et je me surprends, non sans bonheur, à rire d’une bêtise, à prendre les choses avec une légèreté qui m’avait complètement désertée. Je crois que l’amour que je porte à mes petits-enfants est pur, que j’arrive à ne pas les charger de l’angoisse qui m’étreint parfois, et qu’ils sentent combien je me trouve bien avec eux, paisiblement, comme avec mes meilleurs amis. L’amour et l’amitié dont je suis entourée sont ma force, me donnent le goût de vivre, et j’espère qu’à mon tour je donne un peu d’amour et d’amitié à mon entourage. »

La douleur va s’apaiser
Le psychiatre Christophe Fauré, auteur de Après le suicide d’un proche (Albin Michel), revient pour nous sur ce deuil très spécifique.

Psychologies : En quoi le deuil d’une personne qui s’est suicidée est-il différent ?
Christophe Fauré : Le premier élément de ce deuil violent, brutal, non anticipé, est qu’il est traumatique. Il existe un vrai risque de séquelles psychiques, notamment le fameux syndrome de stress post traumatique, où le cerveau, en tentant de métaboliser la souffrance, réinjecte constamment les images traumatiques. Ensuite, le survivant est exposé à une stigmatisation sociale. Ce n’est pas la même chose de dire « mon fils s’est suicidé » que « mon fils est mort d’un cancer ». Le regard de l’autre est alors terrible. Du coup, c’est un deuil qui entraîne un sentiment de honte.

Quel est l’élément le plus difficile ?
Christophe Fauré : Tout est difficile à vivre. Ce deuil ressemble à un trou noir dont on a le sentiment qu’on ne pourra jamais sortir. Dans le cas d’un enfant, notamment, c’est une souffrance dont on ne se remettra jamais totalement. Ce qui peut très vite devenir épuisant, c’est la recherche du « pourquoi ». C’est une façon de chercher un responsable : soit c’est de ma faute, parce que je ne l’ai pas assez aimé ; soit c’est la faute d’un autre que moi, et j’espère que cette découverte soulagera mon chagrin. Or, il n’y a pas de pourquoi. Si elle revenait, la personne qui s’est suicidée ne saurait souvent pas dire pourquoi elle a accompli ce geste. Le survivant se retrouve avec la volonté de donner du sens à ce qui n’en a pas. La culpabilité est telle que pour certains, elle entraîne une forme de punition qui peut se traduire par un refus d’être heureux, refus d’aimer ou d’être aimé. Au-delà de la culpabilité, l’un des sentiments les plus difficiles à assumer est la colère. C’est très difficile d’être en colère contre une personne pour laquelle on sent bien que le suicide a été une délivrance. Mais elle ne nous a pas fait confiance, elle n’a pas eu confiance en notre amour. C’est une terrible remise en question de soi. Il faut donc accepter d’être victime du suicide d’un proche.

Comment se protéger ?
Christophe Fauré : En se reconnectant à soi, notamment par la parole. Il faut parler de sa colère, de sa culpabilité, de sa tristesse. Avec ceux qui nous aiment ou dans des groupes de parole. Et il faut savoir que la douleur va s’apaiser. Même si aujourd’hui, cela nous semble impossible.

Les étapes du deuil

Après le suicide d’un proche de Christophe Fauré.
En s’appuyant sur des témoignages, l’auteur aborde avec justesse et sensibilité tous les aspects de ce deuil pas comme les autres. Une lecture douloureuse mais très utile (Ed. Albin Michel).
Chaque deuil est unique. Et pourtant, constate Christophe Fauré, tous comportent quatre grandes étapes :

1 - Le choc
Durée : de quelques heures à quinze jours
A l’annonce de la mort d’un proche, nous restons hébétés, submergés par un sentiment d’absurdité. Nous agissons mécaniquement, ne ressentons plus rien. Les rituels (veillée du mort, cérémonie, enterrement) vont nous permettre d’amorcer le processus de deuil. A cette période, nous sommes souvent très entourés et nous pouvons montrer notre souffrance.

2 - La recherche ou la fuite
Durée : de six à douze mois. Nous réalisons que la perte est inéluctable et que nous sommes impuissants à changer le cours des événements. Mais nous sommes incapables de nous résigner : pourquoi mon enfant et pas un autre ? Pourquoi est-il mort de cette manière ? Nous « hyper focalisons » sur le disparu en essayant de le retrouver à travers ses affaires, des photos, des vidéos… Cette période est très difficile à vivre parce que le processus de deuil s’effectue alors même que nous essayons de retenir le mort. Une autre attitude consiste à fuir la réalité de cette mort. Incapables de faire face à notre perte, nous adoptons des idées suicidaires, un comportement à risque. Notre entourage ne nous comprend pas et nous reproche parfois de nous complaire dans notre souffrance.

3 - La déstructuration
Durée : d’une à plusieurs années. Nous entrons dans une phase dépressive : pas de désir, pas de plaisir, troubles du sommeil, troubles sexuels… Pourtant nous vivons, nous agissons. Mais derrière une apparente tranquillité, nous livrons un combat sans répit contre nous-même. Colère, révolte, culpabilité… se mêlent à la tristesse. Notre douleur atteint son paroxysme. Paradoxalement, cette dépression est la marque d’un début de cicatrisation. Elle annonce notre reconstruction.

4 - La reconstruction
Cette phase s’amorce dès l’annonce du décès. C’est une remise en question de notre propre personne. Qui suis-je ? Que vais-je faire maintenant ? Nous redéfinissons notre relation avec le monde, avec notre entourage, avec nous-même. Les reconstructions ne sont pas faciles – l’aide d’un professionnel de la santé peut s’avérer nécessaire – mais nous disposons tous de ressources intérieures insoupçonnées.

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2918 le: 28 novembre 2018 à 02:44:43 »

Comment j’ai survécu au suicide de mon fils
Il y a vingt ans, Thomas, le fils adolescent de Lucie, s’est suicidé à la suite d’une dépression mal soignée. Pour nous, elle a accepté de replonger dans ces années de chagrin et de parcourir le chemin qui lui a permis de survivre.


Lucie

« Les premières années qui ont suivi la mort de Thomas, ma vie fut comme pétrifiée. J’étais dans un tel état de sidération que je me sentais hermétique à tout, bloquée, hébétée. Je ne ressentais plus rien si ce n’est cette immense souffrance qui congelait tout le reste. J’ai de terribles souvenirs de silence, comme si je n’avais plus rien à dire. Ma vie s’était arrêtée avec celle de Thomas, et je ne pouvais que serrer les mâchoires pour ne pas laisser filtrer mon désespoir. Toute vie et toute envie de vivre étaient bloquées en moi. Je ne vivais plus, je me contentais de survivre. La douleur était un animal féroce et affamé qui me sautait à la gorge de façon imprévisible, sans prévenir. Je marchais tranquillement dans la rue, ne pensant à rien sinon à mes courses puis, d’un coup, un souvenir émergeait, une image, une odeur, un son, et la bête féroce me sautait dessus. Bien sûr, dans ces moments-là, on pense à son propre suicide, juste pour que cesse la souffrance. Mais je ne pouvais pas imaginer infliger un tel choc à mon mari et à mon second fils. En tant que mère, je n’avais pas d’autre choix que de continuer.

Pourtant, lentement, après une parenthèse extrêmement douloureuse et très longue, la vie a repris. Bien sûr, ce n’était plus la même vie. J’étais modifiée, tellement violentée qu’il m’a fallu beaucoup de temps, beaucoup de gestes de mon entourage pour que je m’autorise à reprendre goût à la vie. Au début, ce nouveau sentiment et la douleur ont coexisté. Je pouvais faire illusion, être avec des amis, rire, parler, et dès que je me retrouvais derrière la porte, replonger dans la souffrance. Il m’a fallu faire un effort pour m’ajuster à cette nouvelle vie. Par exemple, au début, après que j’ai à nouveau eu envie de parler, je me suis rendu compte que mes paroles étaient toutes négatives. Je ne savais plus voir les choses de manière positive.

J’avais beau haïr les psychiatres qui avaient si mal soigné Thomas et qui n’avaient rien mesuré de sa détresse, j’ai fini par aller en voir un, une merveille d’humanité. Secrètement, j’espérais qu’il ressusciterait Thomas. Tout de suite, il a insisté sur l’impossibilité de réparer l’irréparable. Mais il m’a promis de m’aider à mettre de l’ordre dans mon chaos. Avec lui, j’ai appris à ranger ma vie, à y faire de nouveaux aménagements.

Lentement, la souffrance a cédé du terrain. Ma nouvelle vie s’est remplie d’activités nouvelles, d’amitiés, nouvelles aussi parfois. Du coup, avec le temps, je suis devenue une chasseuse expérimentée de la bête féroce. J’ai appris à la contrer quand j’étais avec les autres, pour faire illusion d’abord puis pour profiter des moments de bonheur.

Ensuite, j’ai su la dompter quand j’étais seule. Bien sûr, elle n’a pas disparu. Elle est juste tapie, endormie le plus souvent. Beaucoup de choses la réveillent encore : les dates notamment, les anniversaires de naissance et de mort, mais également les fêtes. Noël est devenu insupportable. Et ces événements heureux que Thomas ne connaîtra pas. Le mariage de son frère, la naissance de ses neveux…
Tout cela a constitué, pour moi, un immense bonheur tout en réactivant l’absence. C’est comme si, depuis la mort de Thomas, je pouvais connaître des moments de bonheur mais plus aucune joie pure, de celle que rien ne ternit. Il en va de même avec les souvenirs. Quand je pense à d’autres personnes que j’ai aimées et qui sont mortes, comme mes parents, je peux me souvenir d’elles ou de moments heureux sans être dans le chagrin. Ce n’est pas possible quand je pense à l’enfance de mes fils parce que le suicide de Thomas a rendu les souvenirs très cruels. Et le temps ne change pas grand-chose : cela fait plus de vingt ans et il n’y a pas un jour où je ne pense pas à lui. La souffrance liée à la perte ne peut jamais disparaître parce que je n’ai pas envie d’oublier. Et ne pas oublier, c’est continuer à souffrir.

Cependant, la vie a repris avec vigueur depuis la naissance de mes petits-enfants, et je me surprends, non sans bonheur, à rire d’une bêtise, à prendre les choses avec une légèreté qui m’avait complètement désertée. Je crois que l’amour que je porte à mes petits-enfants est pur, que j’arrive à ne pas les charger de l’angoisse qui m’étreint parfois, et qu’ils sentent combien je me trouve bien avec eux, paisiblement, comme avec mes meilleurs amis. L’amour et l’amitié dont je suis entourée sont ma force, me donnent le goût de vivre, et j’espère qu’à mon tour je donne un peu d’amour et d’amitié à mon entourage. »


- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

Hors ligne Catherine Th

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2919 le: 28 novembre 2018 à 08:05:08 »
Emue par le texte de Lucie,
ce texte qui crie sa souffrance de maman, la tienne et certainement celle d'autres parents endeuillés par le suicide de leur enfant.

Lorsque le suicide rend toujours les souvenirs cruels,
lorsque ne pas oublier c'est souffrir,
comment trouver, faire ce lien d'apaisement avec son enfant ?

Je pense à vous

Catherine

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2920 le: 28 novembre 2018 à 17:07:07 »
Emue par le texte de Lucie,
Lorsque le suicide rend toujours les souvenirs cruels,
lorsque ne pas oublier c'est souffrir,
comment trouver, faire ce lien d'apaisement avec son enfant ?
Catherine


"L'impossibilité de réparer l'irréparable"

"Être Libre, c'est d'abord être libéré du besoin de comprendre."

UN LIEN D'AMOUR existe entre Raphaël et son Papa... par contre, impossible lien d'apaisement !

https://www.youtube.com/watch?v=OW5SctepZJg.....Zebda... " y'a pas d'arrangement "

Tous les jours...
Mon corps est endolori par son suicide
Mon Coeur est meurtri par son suicide


Raphaël mon fils, mon chéri, mon Amour...
Je t'aime authentiquement... dans la souffrance... brute, pure et dure... de ma réalité, ma vérité !
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2921 le: 28 novembre 2018 à 18:03:02 »

https://www.youtube.com/watch?v=xh7wls1TxfA

Ton Héritage

Benjamin Biolay

Si tu aimes les soirs de pluie
Mon enfant, mon enfant
Les ruelles de l'Italie
Et les pas des passants
L'éternelle litanie
Des feuilles mortes dans le vent
Qui poussent un dernier cri
Crie mon enfant

Si tu aimes les éclaircies
Mon enfant, mon enfant
Prendre un bain de minuit
Dans le grand océan
Si tu aimes la mauvaise vie
Ton reflet dans l'étang
Si tu veux tes amis
Près de toi tout le temps

Si tu pries quand la nuit tombe
Mon enfant, mon enfant
Si tu ne fleuris pas les tombes
Mais chéris les absents
Si tu as peur de la bombe
Et du ciel trop grand
Si tu parles à ton ombre
De temps en temps

Si tu aimes la marée basse
Mon enfant, mon enfant
Le soleil sur la terrasse
Et la lune sous le vent
Si l'on perd souvent ta trace
Dès qu' arrive le printemps
Si la vie te dépasse
Passe mon enfant

Ca n'est pas ta faute
C'est ton héritage
Et ce sera pire encore
Quand tu auras mon âge
Ca n'est pas ta faute
C'est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec
Ou plutôt sans

Si tu oublies les prénoms
Les adresses et les âges
Mais presque jamais le son
D'une voix, un visage
Si tu aimes ce qui est bon
Si tu vois des mirages
Si tu préfères Paris
Quand vient l'orage

Si tu aimes les goûts amers
Et les hivers tout blancs
Si tu aimes les derniers verres
Et les mystères troublants
Si tu aimes sentir la terre
Et jaillir le volcan
Si tu as peur du vide
Vide mon enfant

Ca n'est pas ta faute
C'est ton héritage
Et ce sera pire encore
Quand tu auras mon âge
Ca n'est pas ta faute
C'est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec
Ou plutôt sans

Si tu aimes partir avant
Mon enfant, mon enfant
Avant que l'autre s'éveille
Avant qu'il te laisse en plan
Si tu as peur du sommeil
Et que passe le temps
Si tu aimes l'automne vermeil
Merveille rouge sang

Si tu as peur de la foule
Mais supporte les gens
Si tes idéaux s'écroulent
Le soir de tes 20 ans
Et si tout se déroule
Jamais comme dans tes plans
Si tu n'es qu'une pierre qui roule
Roule mon enfant

Ca n'est pas ta faute
C'est ton héritage
Et ça sera pire encore
Quand tu auras mon âge
Ca n'est pas ta faute
C'est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec
Ou plutôt sans

Mon enfant...Mon enfant...
 
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2922 le: 28 novembre 2018 à 20:15:50 »


Je bois ma pinte de  "Rince-cochon"... tranquillement !
Demain, j'irai au V&B (cave et bar à bières, vins, alcools) pour m'offrir le verre à bière "rince-cochon"...
https://www.saveur-biere.com/fr/verres-a-biere/1237-verre-rince-cochon-pied-cochon-50cl.html
Petite info people... suis collectionneur de verres à boire !

Aimer l'instant présent
j'aime mon instant présent
mais
Je n'aime ni les souvenirs cruels de mon passé ni ... mon futur !

Je me suis attaché, je ne m'attache pas, je ne m'attacherai plus !

Je ne sais plus si je vous l'ai raconté... jeudi soir, nous sommes allés boire quelques bières au V&B, il était "full" de monde !
j'ai bu de la Kwak... je possède son verre dans ma collection...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kwak_(bi%C3%A8re)

A votre santé !
Federico

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Hors ligne résilience et silence

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2923 le: 29 novembre 2018 à 15:25:24 »
En fait, je suis allé voir Grand Pin et Fed Grande Pinte! Ah ah je sais c'est nul mais ça me fait rire. Bizs de tout coeur à Fed que je sens sur un passage douloureux et j'espère bien que je ne t'ai pas blessé Amigo avec ma ginginte!
Pascal.
C'est dans les situations les plus difficiles et les plus désespérées que les individus trouvent le courage de se battre pour leur conviction. Tecumseh.

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2924 le: 29 novembre 2018 à 19:10:59 »
En fait, je suis allé voir Grand Pin et Fed Grande Pinte! Ah ah je sais c'est nul mais ça me fait rire. Bizs de tout coeur à Fed que je sens sur un passage douloureux et j'espère bien que je ne t'ai pas blessé Amigo avec ma ginginte!
Pascal.

Salut Mon Grand Pote !

A côté du Grand Pin... j'étais bien là... je t'attendais Pascal !
Un papa blessé à la rencontre d'un autre ... un homme meurtri qui va vers un autre !
Avec espoir ... avec confiance ! ça me parle ...
Avec plaisir, je suis ton Fed Grande Pinte !
Oui, tu as raison ... ça fait rire ! hihi !
Je sais que tu es sincère avec moi...

Tu l'as bien sûr deviné je traverse une petite période délicate mais je suis occupé... ce samedi je reçois des amiEs chez moi et samedi en 8 j'invite au resto mon frère, mon fils et sa fiancée !
Besoin d'être entouré, réconforté ... j'ai besoin de sentir des liens d'Amitié ... des liens d'Amour !

Désolé Mon Grand Pote, je n'ai pas beaucoup d'inspiration en ce moment... à fleur de peau, fragile, vulnérable !
Enfin, tu sais... tu connais... tu comprends...

Pascal... une grande, une immense, une amicale et affectueuse accolade... "serrons nous les coudes!"


Pensées à nos Enfants ... Javotte et Raphaël ... on les aime ! ils nous aiment !

Federico
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