Auteur Sujet: Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !  (Lu 960581 fois)

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2805 le: 31 octobre 2018 à 08:31:07 »
ELOGE DE LA SOLITUDE DANS UN MONDE HYPER-CONNECTÉ
par Victoria | Mai 3, 2018


Eloge de la solitude dans un monde hyper-connecté
A l’heure de la performance et des hyper-connexions, chaque minute de notre temps nous semble devoir être “employée”, rentabilisée. Se retrouver seul-e, rien qu’avec avec soi inquiète. Vite, mon portable, mon réseau, mes amis… Nous fuyons la solitude comme la peste. Et si c’était plutôt un formidable moyen pour se retrouver, se ressourcer et prendre un peu de recul ? Montaigne nous disait déjà que la solitude peut et doit être recherchée parce qu’elle participe de notre équilibre et de notre bien-être. Nous avons besoin des autres, mais parfois aussi de déconnexion et de solitude, pour nous reconnecter à nous-même.

Accepter de passer des moments en “solitaire”, et bien les vivre demande de la force et du courage. Pour la majorité d’entre nous, ce n’est pas naturel. Êtres sociaux, tribaux même, nous avons besoin d’être entourés et en interaction : échanger, collaborer, faire des rencontres. C’est un besoin vital : sans les autres, nous ne sommes rien.

Aristote disait : “l’homme est un animal politique”. Pour lui, nous sommes profondément et d’emblée des êtres sociaux, c’est ce qui nous caractérise. L’homme vit et a besoin de vivre  dans “la polis”, la cité. L’être humain a besoin pour s’épanouir d’un contexte social.

Pour abonder en son sens, les chercheurs en sciences sociales, comme John T. Cacioppo, nous montrent que la solitude tue. En vivant seules, les personnes encourent plus de risques pour leur santé physique et mentale. Leur espérance de vie se réduit.

La solitude une expérience perçue comme négative
Mais dans la vie, rien n’est jamais tout à fait blanc ou noir. Et notre quête de connexions sociales, lorsqu’elle est constante, devient aussi une forme d’évitement. La solitude nous fait peur, car elle nous confronte à nous-même ! Dès lors, pour la majorité d’entre nous, elle peut être vécue dans la peine, l’angoisse ou la tristesse. Pourtant, au-delà d’une expérience négative, la solitude peut être le lieu d’une prise de recul nécessaire pour notre épanouissement personnel. C’est ce que nous recommande Montaigne.

La solitude comme une morale intérieure
Dans le premier livre de ses Essais, le philosophe nous invite à cultiver la solitude. Elle est selon lui une manière exceptionnelle de se retirer en soi, de dialoguer avec soi-même. Se retrouver est nécessaire à notre équilibre mental. C’est même indispensable pour espérer être “sage”.

“La plus grande chose du monde, c’est de savoir être à soi” (Essais – Montaigne)

Pour atteindre un équilibre intérieure, Montaigne nous incite à trouver la force de nous retirer de toutes formes d’attaches. Apprendre à se ménager un temps où l’on se déconnecte du monde et des autres, pour se retrouver avec soi.

S’il vivait aujourd’hui, il nous dirait sans doute : “Apprenons à nous déconnecter de nos mille applications, de nos réseaux sociaux et retrouvons la simplicité d’un moment seul(e) où on ne fait rien !”   Si, si je vous jure…

La solitude, dans ce cas, n’est plus un isolement vécu dans la peine, elle revêt la fonction de morale intérieure.

En cherchant et posant nous-même les conditions de notre solitude, nous développons la volonté de nous défaire des choses du quotidien qui pourraient nous peser. Quand cette solitude ne nous est pas imposée comme un fardeau, comme un isolement et que nous choisissons un moment pour nous, elle devient positive.

Ne craignons pas l’ennui
Montaigne nous rappelle que nous avons en nous toutes les ressources pour nous “divertir”. Nous n’avons pas toujours besoin des autres ou de faire des choses pour se sentir occupé. Notre esprit peut se suffire à lui-même et c’est ce qui nous rend plus fort.

“Il se faut réserver une arrière-boutique, toute nôtre, toute franche, en laquelle nous établissons notre vraie liberté et principale retraite et solitude. En celle-ci faut-il prendre notre ordinaire entretien, de nous à nous-mêmes, et si privé, que nulle accointance ou communication de chose étrangère y trouve place : Discourir et y rire, comme sans femme, sans enfants, et sans biens, sans train, et sans valets : afin que quand l’occasion adviendra de leur perte, il ne nous soit pas nouveau de nous en passer. Nous avons une âme contournable en soi-même ; elle se peut faire compagnie, elle a de quoi assaillir et de quoi défendre, de quoi recevoir, et de quoi donner : ne craignons pas en cette solitude, nous croupir d’oisiveté ennuyeuse “

L’ennui et la solitude c’est un luxe à s’offrir
Concrètement comment on fait ? J’entends déjà les commentaires : “Arriver à se ménager ce temps là, c’est une forme de luxe !” Bien sur, quand nous avons déjà l’impression d’être acculés par toutes sortes de tâches, quand pourrions-nous nous octroyer ce temps d’être seul pour prendre du recul ? Pour s’ennuyer à dessein ?

La force de Montaigne est de nous inviter à trouver cette solitude même quand on vit en pleine ville. Le but n’est pas de nous transformer en moine pratiquant l’ascèse, ni de s’exiler dans la nature comme un ermite ou se la jouer à Into The Wild. Non, le but c’est de se trouver la solitude intérieure même quand nous sommes entourés de mille choses. La solitude que Montaigne préconise peut se passer à l’intérieur de nous-mêmes. Un peu comme de la méditation : chercher en soi les conditions de notre détachement.

La solitude, terreau de l’imaginaire, de la créativité et de valeur ajoutée
La science nous confirme que l’ennui et le fait d’être seul-e ont une fonction très importante pour notre cerveau. Des psychologue ont par exemple montré que, à dose raisonnable, l’ennui permet aux enfants (et aux adultes) de laisser l’imaginaire se créer. Il est donc urgent, pour chacun de nous, de laisser place de temps en temps à un peu “rien” dans notre emploi du temps. Accueillons sans paniquer le “je ne sais pas quoi faire” quand il vient.

Pour aller un cran plus loin, la solitude s’avère aussi bénéfique dans le monde du travail. Cal Newport, professeur d’informatique à l’université de Georgetown, a popularisé l’idée dans son livre “Deep Work”. Il nous montre que les activités relationnelles incessantes (emails, réseaux sociaux, chats, textos…) nous privent de capacités intellectuelles. Or, dans le monde qui advient, la capacité à générer un travail profond se révèle un atout décisif pour produire de la valeur ajoutée. Réflexion intense, écriture, créativité, analyse… autant de tâches qui requièrent une grande concentration, favorisée par la solitude et l’isolement.

Apprendre à vivre avec soi-même
Apprendre à vivre seul-e par moment nous aide à mieux vivre avec soi, mais aussi avec les autres. Entraînons-nous à vaincre notre peur de la solitude, et transformons notre regard. Elle devient alors une amie, une complice, un terreau favorable à la création, à la résolution de problèmes, à la prise de décision. Elle laisse la place à nos rêves.  Et à l’optimisme.

Ressourcés par cette régulière solitude, nous parvenons alors à mettre les choses à distance et à profiter plus intensément des moments que nous passons avec notre entourage. N’avez-vous jamais eu ce sentiment après une retraite quelque part ou une retraite intérieure  d’être plein de force pour affronter la complexité de votre vie ?

Bon, là-dessus, je vous laisse. Quittant la solitude de l’écriture, je rejoins ma petite famille. Rien n’est blanc, rien n’est noir… “Tantôt rouge, tantôt bleu” (sur un air de Jeanne Moreau)

 Victoria
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2806 le: 31 octobre 2018 à 15:12:39 »
tous les jours, c’est le lendemain de leur mort
c'est tellement ça

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2807 le: 31 octobre 2018 à 15:43:07 »

Kompong speu

"Il ne faut jamais croire, pas même une seconde, que tout passe, qu’on se lasse de penser à eux. Un jour, un mois, un an, dix ans : tous les jours, c’est le lendemain de leur mort. Comment éviter le pire, périr aussi ? Heureusement, il y a des mots, des mains, des regards qui soulagent et nous portent. Nos morts sont en nous, au bord de nous. Pour toujours. Évidemment."

Affectueuses pensées pour toi Kompong speu, la maman... pour ton fils Sam, pour ses soeurs, pour son papa !

" Sam est partout. Pour toujours"... "Pour toujours. Evidemment"

C'est brut, pur et dur...  "des mots, des mains, des regards qui soulagent et nous portent"   ...

Douceur... sérénité, sagesse !

Amicalement, solidairement.
Federico
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2808 le: 31 octobre 2018 à 23:02:39 »
édito publié sur le site de La Libre.be
Nos morts sont en nous
Francis Van de Woestyne
Publié le 31/10/2018 à 07h46

Ils sont en nous. Ils sont dans nos larmes, dans nos cris, dans nos soupirs, dans nos silences. Dans nos joies, aussi. Ils sont partout.
Pour toujours.
Nos morts nous accompagnent, ils cheminent à nos côtés : enfant mort avant d’avoir vu le jour, bébé à peine né, jeune qui trottine, écolier souriant, ado naissant, jeune adulte, père éphémère, mère fière, tout juste grand-mère, mamy sans souci, presque centenaire… Nous les aimions à la folie, nous les voulions à nos côtés jusqu’à notre dernier souffle. Ils sont partis avant nous, sans raison, nous laissant dévastés, tordus de douleur, glacés d’effroi.
Peu importe la manière dont ils nous ont quittés : morts par accident, par maladie, par attentat, mort volontaire. Ils ne sont plus là pour nous parler, nous prendre la main, nous caresser la joue, nous faire rire aux larmes ou trembler de plaisir. Ils ne sont plus ici pour ensoleiller nos vies et donner un sens à nos projets. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Parce que. Il n’y a pas, il n’y aura jamais de réponse à ces questions qui nous emplissent de doutes, qui nous empêchent de dormir et parfois de vivre.
Ils ne sont plus là, ils sont ailleurs. Leur vie a pris fin mais leur histoire continue. Il faut parler des morts, raconter leur vie, se souvenir de leurs joies, de leurs voix, de leurs humeurs, de leurs heures parfois si brèves sur terre. Il faut en parler parce que taire leur nom, c’est les faire mourir une deuxième fois. Il faut en parler, pas seulement en cette semaine de novembre, mais toute l’année, de janvier à décembre. Et recommencer.
Ils sont en nous, au bord de nous. Jamais ils ne quitteront nos pensées, notre esprit, notre corps. Nos morts sont parfois si vivants en nous que ceux qui nous côtoient nous trouvent étranges, nous croient dérangés, obsédés à leur souvenir. Mais c’est ainsi. Il ne faut jamais croire, pas même une seconde, que tout passe, qu’on se lasse de penser à eux. Un jour, un mois, un an, dix ans : tous les jours, c’est le lendemain de leur mort. Comment éviter le pire, périr aussi ? Heureusement, il y a des mots, des mains, des regards qui soulagent et nous portent. Nos morts sont en nous, au bord de nous. Pour toujours. Évidemment.

Merci Kiné pour ce magnifique partage...  :'( :-* :'(

PS : j'aime beaucoup cet édito... tout sauf un truc qui me paraît important et dont je suis personnellement très sensible ! l'auteur parle de "mort volontaire" au lieu de nommer mort par SUICIDE... mot tabou... sujet tabou ! accident, maladie, attentat... OK mais... on n'ose même pas écrire le mot SUICIDE !
C'est incroyable ! c'est triste ! ne nous décourageons pas...
Mille milliards de mille sabords !
Haut les Coeurs !
Soyons courageux ! Soyons braves !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2809 le: 01 novembre 2018 à 08:28:48 »

Les temps sont difficiles pour nous Parents endeuillés qui vivons très douloureusement la perte de nos Enfants !

Aujourd'hui, jour de Toussaint... demain, jour des défunts... Non, non ce n'est pas une période ordinaire !
Ma mère... elle allumait toujours quelques bougies et versait discrètement quelques larmes...
Enfant, adolescent... je pensais à mes morts !
Un peu... tristement, très respectueusement... en silence !
Mais, un jour plus tard... c'était fini !
Je pensais à autre chose ! ...
IL y avait LA VIE...

Tandis que maintenant, la Toussaint... le jour des défunts...
ce n'est toujours pas une période ordinaire...
attention, elle n'a rien d'extraordinaire non plus !
Mais il y a la MORT ! encore et toujours !

Ma mère n'est plus là... ni mon grand père... ni mon fils... ni toutes ni tous "mes autres"... !

J'ai commencé à allumer des bougies il y a quelques jours... c'est encore plus allumé aujourd'hui... et cela au moins jusqu'à dimanche !

Aujourd'hui, je pense toujours à mes morts !
Beaucoup... tout en mélancolie, une tristesse infinie... très respectueusement... en silence !
Et ça dure, ça dure... des jours, des nuits !
Et ça ne finira jamais !

Demain vendredi, très tôt, j'irai au cimetière pour "voir" Raphaël
puis je pense que j'irai me recueillir toute la journée... ailleurs ... pour "mes autres" et pour encore LUI
au monastère Sainte Marie du désert en Haute Garonne (Bellegarde - Sainte Marie près de Lévignac)
où je retrouve une certaine sérénité intérieure... je ressens une certaine douceur, une tendresse...
loin de toute cette violence, ces incivilités, ces injustices, cette agressivité !

J'achèterai à la boutique du monastère des bougies ... que j'allumerai ensuite dans l'abbaye Sainte Marie du désert...

Pour moi... pour vous toutes et tous !
Pour nos Enfants...

Papa de Raphaël

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2810 le: 01 novembre 2018 à 19:18:53 »

Foutue ponctuation, foutus mots pas foutus de nous ramener nos Enfants, nos Amours.
   

Je pleure comme au premier jour                                 je lâche mes émotions                                    mes sentiments s'électrocutent       
OUI    je    chiale    comme    un    enfant        inconsolable                 à jamais                    pour toujours         
Besoin            d'aimer et d'être aimé          par TOI                  OUI TOI               mon fils          Mon Raphaël

Je    suis   déraisonnable                     irrationnel                      immatériel                           incontrôlable                         insupportable

Je    soupire         profondément        entre mes assemblages de mots                    et       
j'en     ai        marre        de       la      ponctuation            et          notamment        des        points de suspension.....

Au       nom       de      quoi                     pas    de la    rose                                faudrait il      que       j'organise       mon écriture       
alors                                                                  que       
           mon      coeur     est    anarchiste     
et                                                                        que   
c'est      le     bordel    dans   ma tête

Suicidejevoudraistebaiser

J'te baise            putain       d'enfoiré     d'enculé      de       merde     

F   e   d   e   r   i   c   o
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2811 le: 01 novembre 2018 à 19:42:09 »
A découvrir... absolument !

Yves Jamait  ... son album "Mon totem"

https://open.spotify.com/album/4EOYIq6xoQP1Ld5nsdBp7I

Qu'est ce que t'as pris ?... sur le suicide !

https://orange.deezer.com/fr/track/545837452..... Insomnie

https://www.youtube.com/watch?v=rAlYaOZaEtw&feature=share..... D'Ici

J'ADORE !

...
« Modifié: 01 novembre 2018 à 23:01:34 par Federico »
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2812 le: 02 novembre 2018 à 15:10:54 »

Tchao!
A la Toussaint tout est à l'envers, de la tête aux pieds. Il y a bien l'expression "rire aux larmes" mais "larmer au rire" point.
Ce soir je vais travailler mon saxo en soufflant par le pavillon, comme ça demain je ressemblerai à un crapaud, vu que le haut s'appelle le bocal et que paraît-il faut "déconnecter la tête" pour s'en sortir. Alors de celle-là je m'en remets vraiment pas.
il y a un film sur Stalingrad 1943 où l'un des soldats Allemand conseille à un de ses potes de l'horreur de cliquer son oreille pour éviter de penser et d'ainsi massacrer et/ou de se faire massacrer sans se poser de questions...Bah, OK, l'intellect ne prime pas sur le reste mais faudrait quand même aborder des sujets autrement que "Anastasie, l'ennui m'anesthésie et l'homéostasie aussi, tout autant que la systémie".
Donc dès demain, j'essaye de m'atteler au truc, quitte à passer pour un cornichon dans son bocal. Rieur, le cornichon, et masqué comme le concombre du même nom, hein Mandryka ( "le type au reuri, car il faut lui river la gliture sinon il bourjoufle")! La tête c'est aussi fait pour rireu, pas seulement pour marcher dessus même si on a les neurones en pelote (ce qui d'ailleurs m'a bien fait rire sur les étapes du deuil et la réalité vécue!). Vive le Verlan, et gloire à Desproges.
Bizs et jourbon!
Scalpa.

Jourbon Scalpa !

J'ai bien kiffé ton "édito" d'aujourd'hui ! cimer Scalpa !

Ce soir, n'oublie donc pas de travailler ton saxo en soufflant par la bouche... et non pas par le ..... ? le ... ? le nez !.....
Mdr (mort de rire) ou plutôt Pdr (péter de rire)...

Ton crapaud m'a fait penser à toutes les grenouilles de bénitier ! aucun rapport !  ok ! mais pourquoi ? il en faudrait un ?

Aujourd'hui c'est la journée des défunts ! c'est bien parce que "les morts" ils ont au moins leur journée spéciale dans l'année !
Mais au fait, c'est quand la journée pour les "morts vivants" comme moi ?
Il y a la fête des maman ... celle des papa...
Mais moi je veux une fête des Enfants... une fête des filles... une fête des fils !! Grrrr !

Je te prie de bien vouloir me pardonner mais si je réponds dans Mon Petit Monastère c'est parce que je ne veux pas écrire de connerie sur le tien ! Respect !

Ah ! les neurones en pelote... j'en rêve ! moi y'a longtemps que j'en ai plus ! je ne m'en porte pas plus mal... finalement !

A tchao... A+

Soubi... vive le lanver !

Coridefe ( alias Federico )



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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2813 le: 02 novembre 2018 à 15:28:36 »

Psycho Mademoiselle
Le blog psycho, sexo et vie de couple sans tabou !


Top 30 des phrases de chieuse
 
La chieuse n’est pas chiante. Elle est attachiante. Nuance. Elle, au moins, elle dit ce qu’elle pense et elle pense ce qu’elle dit. Ca s’appelle la sincérité. Voici le top 30 de ses phrases préférées.

1 – Ton ex est vraiment hideuse. Non mais sérieusement, comment tu as fait pour sortir avec un laideron pareil ? Elle a une tête de suceuse en plus.

2 – C’est qui la pute que tu viens d’ajouter sur Facebook ? Tu me prends vraiment pour une conne hein. Moi aussi, je vais ajouter des mecs, tu vas voir.

3 – Beuuuurk, je ne veux pas t’entendre aller aux toilettes. Je suis cacaphobe ! Si tu veux tuer tout l’amour que j’ai pour toi, tu es sur la bonne voie.

4 – Ben oui, c’est encore à moi de choisir le film ! Je suis une fille, c’est la moindre des choses quand même, flûte à la fin. La galanterie, tu connais ?

5 – Oh mon cœur, j’ai envie de toi. En fait, non je suis fatiguée. En fait si, j’ai re-envie. Tu n’as qu’à avoir envie quand j’ai envie et puis c’est tout.

6 – Pourquoi tu ne réponds jamais à mes SMS ? Je te saoule, c’est ça ? Je préfère que tu m’envoies balader plutôt que tu m’ignores comme ça.

7 – Tu trouves que j’ai grossi ? Je me sens boudinée dans ce jean.

8 – Pfff, je crois que tu ne te rends même pas compte de la chance que tu as d’être avec moi. Sans dec, tu aurais du mal à trouver mieux.

9 – Si tu te coupes les cheveux, je te quitte ! T’en as rien à foutre de mon avis ou quoi ?

10 – La capote, la capote ! Elle est toujours bonne là ? Non mais j’ai entendu un bruit. Imagine elle a craqué…

11 – Moi, je suis chiante ? Tu n’as qu’à retourner avec ton ex si elle était mieux ou en trouver une autre. Je ne te retiens pas, tu sais.

12 – Pourquoi tu ne te mets pas en couple sur Facebook ? Tu as honte de moi c’est ça ? Ou c’est pour te laisser des portes ouvertes ?

13 – Mon ex m’achetait du vrai Nutella lui. Pas de la pâte à tartiner aux noisettes. T’es vraiment radin.

14 – T’es sur que tu m’aimes ? Parce que les paroles c’est bien beau mais si elles ne sont pas suivies d’actes, ça ne sert à rien.

15 – Doucement ! Il y a une voiture derrière. Tu n’es vraiment pas doué pour les manœuvres hein. Passe-moi le volant, je vais le faire ce créneau.

16 – Quoi ! On va encore chez ta mère ? C’est une blague ? Je n’en peux plus de son sempiternel poulet-haricots et de ses blagues pourries.

17 – Tu manges comme un porc. Ta maman ne t’a jamais appris qu’il faut fermer la bouche quand on mange et ne pas mettre ses coudes sur la table ?

18 – Chéri, tu vois la dame devant nous à la caisse ? Elle nous a doublés cette connasse. Les gens sont impolis de nos jours, ce n’est pas croyable.

19 – Comment ça tu as autre chose de prévu ce soir ? On n’était pas censés se voir ? J’en ai marre de passer après tout le monde.

20 – T’as pas envie de moi ou quoi ? Ça fait une semaine que tu ne m’as pas touchée. Y’a plein de mecs qui rêveraient d’être à ta place tu sais…

21 – Pourquoi tu ne m’appelles plus comme avant ? Je te trouve super distant en ce moment. Si je te saoule, dis-le moi. Je ne serais pas vexée.

22 – Tu t’es lavé les mains en sortant des toilettes ? Ne me touche pas, tu me dégoûtes.

23 – Dis, c’est vraiment sérieux entre nous, hein ? Tu penses qu’on va se marier et avoir des enfants un jour ?

24 – Parmi toutes les copines que tu as eues, c’est moi la mieux non ? Je suis carrément plus jolie, plus drôle et mieux foutue avoue.

25 – Tu ne devrais pas reprendre du dessert. Ce n’est pas bon pour ce que t’as. Et d’ailleurs, quand est-ce que tu t’inscris à la muscu ?

26 – Si tu pètes quand tu es avec moi, je te quitte !

27 – Nomého ! Tu veux que je t’aide à regarder la fille là-bas ?

28 – Dis bébé, tu préfères quoi chez moi ? Mes yeux, ma bouche, mon cul ?

29 – T’en as pas marre de jouer aux jeux vidéo ? T’as quel âge franchement ? Vous êtes tous des gamins. C’est pathétique.

30 – On peut s’arrêter sur la prochaine aire d’autoroute ? J’ai envie de faire pipi. J’ai une petite vessie, j’y peux rien.

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Tags: ce que dit une chieuse à son mec, chieuse et fière de l'être, j'ai un sale caractère, j'attire les filles chiantes, je collectionne les chieuses, je fais des caprices, je ne tombe que sur des chieuses, je suis capricieuse, je suis chiante, je suis une chieuse, je tombe sur des chieuses, je tombe toujours sur des chieuses, les hommes préfèrent les chieuses, pourquoi j'attire les chieuses, pourquoi j'attire les filles relou, top phrases de chieuse

AUTEUR
Psycho Mademoiselle
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2814 le: 02 novembre 2018 à 15:43:39 »
Citation de: Faïk le Aujourd'hui à 12:42:18

Moi, les chiants que je ne peux me défendre d'aimer, et auxquels on devrait toujours rester attaché, je les appelle les "attachiants" ...

Vaut mieux être attachiante que rien du tout ...

Je pense à vous


*******************

Je me permets une petite rectification avec (ou sans ) votre autorisation !

Une chiante ne peut pas être une "attachiante "... ce sont les petites chieuses qui sont attachiantes !

"Vaut mieux être attachiante que rien du tout ..." OUI, Ok mais là l'attachiante est aussi une petite chieuse !


Un casse-burette
Federicouille !
« Modifié: 02 novembre 2018 à 17:41:46 par Federico »
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2815 le: 02 novembre 2018 à 22:21:15 »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_tranch%C3%A9es

Je compare le jour des défunts à une véritable journée-guerre des tranchées !

Moi, ce soir, je suis en pleine "guerre des tranchées"... familièrement appelée "guerre de positions"... ...
Il s'agit de paralyser mon conflit intérieur et d'épuiser progressivement les forces opposées ( suicide, douleur, souffrance etc...)
forme éreintante de guerre dans laquelle la défense est toujours plus forte que l'attaque !

Eh ben oui, j'ai mis des fils barbelés pour me protéger et je me retrouve ainsi dans une zone de "no man's land" !

Je suis un vrai fantassin de base (j'ai failli dire de deuil) et je dispose de quatre armes pour ma guerre de tranchées : le fusil, la baïonnette, les armes de poing et la grenade.... en réalité, il s'agit de la douceur, la résilience, l'amitié et l'Amour !

Je dispose aussi selon les cas d'un char de combat, d'une mitrailleuse, d'un mortier, d'une artillerie avec des canons et des obusiers, un lance-flammes et je porte toujours un casque selon les circonstances (casque à pointe, casque Adrian, casque Brodie)...

Je vous laisse lire "Wikipédia"... pour vous changer les idées...

Bonne nuit.
Federico


« Modifié: 02 novembre 2018 à 22:36:53 par Federico »
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2817 le: 04 novembre 2018 à 17:28:22 »

https://www.facebook.com/events/291832048337164/

Seriez vous intéressé(e) de cheminer vers l'apaisement avec le Dr Christophe Fauré tout au long d'un weekend de réflexion et de détente dans un magnifique cadre  dans l'Aude ?

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2818 le: 04 novembre 2018 à 17:43:11 »

Chers Parents,

Ne soyons pas égocentriques ! nous ne sommes pas le centre du monde !
OUI... notre Enfant, notre enfant, notre enfant est mort !
IL/ELLE s'est suicidé ! s'est tué par accident! est mort par maladie !

Je t'aime Raphaël, mon Enfant ! mon fils, mon chéri, mon Amour !

Je pense aussi aux " Soeurs et Frères"... à la souffrance de mon plus jeune fils A.,  le frère de Raphaël !

Ils/elles pensent à leurs "Soeurs ou Frères " ET à leurs Parents ... Maman et Papa... en grande souffrance !

Ayons une attention, une pensée pour toutes celles et ceux qui ne sont pas "les oubliés du deuil !"

Je t'aime mon fils/frère ...
 Je t'aime ma fille/soeur ...

Je t'aime A.,  mon Enfant ! mon fils, mon chéri, mon Amour !

Je vous embrasse..... je vous aime ... R. & A.

Papa
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #2819 le: 04 novembre 2018 à 20:22:22 »
AH.... pourquoi pas?
J'attends la brochure....