Auteur Sujet: Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !  (Lu 994361 fois)

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #270 le: 10 juin 2016 à 00:07:04 »


Raphaël,

 OUI..OUI...OUI, maintes fois, j'ai sauté le mur du cimetière sur la colline de notre village, en pleine nuit, dans l'obscurité la plus absolue, le froid, le vent d'Autan, la pluie, la neige... pour aller te rejoindre et me mettre...genoux à terre...voix implorante, tremblante, cassée...devant ta tombe...déchiré, déchiqueté, terrifié par cette indicible et innommable souffrance...tu me manques mon fils, tu me manques Raphaël !!!

 Papa.
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #271 le: 10 juin 2016 à 05:19:32 »
J'ai une pensée pour toi, Frederico,
Famille explosée, couple éclaté....
Mais tu es  toujours là , toi,
Prêt à sauter le mur en pleine noirceur...

Affectueusement


Hors ligne Stana

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #272 le: 10 juin 2016 à 11:20:46 »
C'est beau  :)

Je connais un autre magnifique petit poème: il est d'Emily Dickinson, que j'aime beaucoup. Il parle-enfin c'est ce que j'èprouve, bien que ce ne soit pas le sujet du poème-de cette douce mélancolie du deuil, particulièrement tel que je l'ai èprouvé l'hiver dernier, le cadre naturel s'y prêtait...je me permet de le partager  :-*

La lumière prend un certain penchant
Les après-midi d'hiver...
Qui oppresse comme la puissance
Des orgues de cathédrales...

C'est une blessure celeste...
Qui ne laisse pas de cicatrices
Mais un changement intérieur,
Une nouvelle signification...

Nul ne peut l'enseigner, personne...
C'est le sceau du déséspoir...
Une impériale affliction
Surgie des airs...

Quand elle vient le paysage écoute...
Les ombres retiennent leur souffle...
Quand elle s'en vas c'est comme le lointain
Sur la physionomie de la mort...

*Où que tu sois, ne m'oublie pas. Ici, ta voix résonnera encore et toujours. C'est un nouveau monde qui s'ouvre à toi; mais c'est un monde où je ne suis pas...* (Dark Sanctuary)

Hors ligne Cris74

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #273 le: 10 juin 2016 à 12:30:08 »
Federico
Je t'envoie toutes mes ondes positives et amicales pensees meme si on ne se connait pas pour cette traversee du desert dont tu ne vois toujours pas le bout.
Il y a des periodes dans la vie ou on cumule sans repit. J'en ai fait la triste experience de 1994 a 2004 : deuil, 3 licenciements economiques, separation, vente de la maison (tres dur), jusqu'a ce que je tombe malade. Je me suis relevee, peniblement et progressivement ma vie sans embuche a repris son cours.
La, je viens de perdre ma maman. C'est tres difficile pour moi car j'ai passe ma vie a m'occuper d'elle et son depart me fait vaciller tres fort.  Mais elle est partie a 80 ans, c'est dans l'ordre des choses. Rien de comparable avec la mort de ton fils.
C'est pour cette raison que je me retrouve sur ce forum de gens seuls, incompris, en detresse.
On se retrouve entre personnes qui s'ecoutent et se comprennent. Nul besoin d'etre dans une foule d'indifferents insensibles egoistes...
Prends soin de toi meme si je sais que ces mots ont peu de sens quand on va mal.
Cris

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #274 le: 10 juin 2016 à 12:33:43 »
Je te présente toutes mes condoléances pour ta maman Cris. Un deuil est toujours très douloureux, puisque c'est par définition la perte d'un être cher, même lorsque c'est "dans l'ordre des choses". Courage  :( :-*
*Où que tu sois, ne m'oublie pas. Ici, ta voix résonnera encore et toujours. C'est un nouveau monde qui s'ouvre à toi; mais c'est un monde où je ne suis pas...* (Dark Sanctuary)

Hors ligne Cris74

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #275 le: 10 juin 2016 à 13:50:13 »
Merci Stana
Oui meme dans l'ordre logique des choses, c'est extremement douloureux. On se sent seul, a cote de la vraie vie, des automates qui doivent avancer, s'occuper du materiel alors qu'on a qu'une envie : ne pas se sentir bouscule, prendre le temps de penser a nos defunts. Notre foutue vie nous impose un rythme debile et la, tout a coup, on n'en veut plus de ce rythme. Si on continue, on s'apercoit vite qu'on ne tient plus comme avant. Car il y a un avant et un apres, 2 mondes opposes...que seuls les endeuilles connaissent.
Je te souhaite plein de courage a toi aussi.
Cris

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #276 le: 10 juin 2016 à 15:28:40 »


"- Je suis terre, moi. Je reçois soleil et pluie.
Et quand je vais à l’arbre il me fait confiance,
Il porte son feuillage et ses quatre saisons,
Et je porte, apparente et commune, la pensée qui donne à
vivre."
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
- Qui pourrait me dire maintenant ce que je dois dire, écrire, croire, penser ou faire ? Personne ! je suis LIBRE !

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #277 le: 10 juin 2016 à 15:39:54 »


RAPHAËL, TU MANQUES A MA VIE !............tout simplement...

Tout le reste ... je m'en fous et je m'en bats les couilles !!!

 Ce qui est infiniment plus important... c'est la terrible réalité... une absolue tragédie... je dois vivre avec "ça" !

 TU manques à ma vie... c'est absolument illimité... incommensurable... inaccessible... il est impossible de m'en sortir...

 Une mise à mort programmée... je suis incurable... inguérissable !

 Je vais tout faire pour les autres... par contre, je ne vais rien pouvoir faire pour moi ! Les autres pour moi ? oui... peut être !

 Federico
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #278 le: 10 juin 2016 à 20:01:49 »
@ Cris: oui je vois ce que tu veux dire, il y a un "avant" et un "après" le deuil,  nous sommes nous aussi, d'une certaine façon, "de l'autre côté du miroir. Le monde continuer de tourner mais nous sommes comme en décalage...
@ Frederico: tu as raison d'extèrioriser ta détresse, ta révolte, tes émotions, des fois on a tout simplement besoin de se vider, et de savoir que quelqu'un-ou plusieurs personnes, ici, sans aucun doute^^-sont là pour nous lire, nous comprendre...j'espère que ça te fais un minimum de bien.
  Je te confirme que personnellement tu m'aide beaucoup, et je ne suis pas la seule à pouvoir dire ça, j'en suis sûre. Si nous pouvons t'aider, c'est du fond du cœur.
*Où que tu sois, ne m'oublie pas. Ici, ta voix résonnera encore et toujours. C'est un nouveau monde qui s'ouvre à toi; mais c'est un monde où je ne suis pas...* (Dark Sanctuary)

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #279 le: 10 juin 2016 à 23:47:24 »


Merci mes AmiEs,
Merci beaucoup,
Merci encore et toujours,
Merci... merci... merci.

Je vous embrasse.

Federico
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #280 le: 11 juin 2016 à 00:08:12 »

Une lueur, un cri

de : Khalid EL Morabethi


Une lueur, un cri.
 Il était une fois un homme sur un banc toujours assis
 Dans un beau jardin plein de belles fleurs
 Toujours la, mais son cœur, son âme, son esprit étaient ailleurs
 L’homme aux yeux noirs songeait à toutes les belles choses qui l’entouraient
 Il avait ce sourire même s’il était si faible et déprimé
 Il pensait à sa fille Leila qui l’avait quitté
 Il pensait à l’espoir qui est parti sans se soucier de ce qui peut lui arriver.

Une lueur, un appel
 Il appelle sa mère qui est partie le jour de sa naissance
 L’homme, le vieillard appelle ses espérances
 Dans un monde infernal, il est demeuré seul
 Un appel à la belle vie qui est partie très loin de son univers froid
 La nuit, il a pris l’habitude de se diriger vers l’oubli et jusqu'à l’ivresse il boit.

Un hurlement, un rêve
 L’esprit de l’enfant attendait le retour de ses parents
 Il voulait être content
 Il attendait juste leurs amours
 Mais elles sont parties  pour toujours
 Un départ sans retour.

Une lueur, un cri
 L’homme sur un banc toujours assis
 Il se demandait, pourquoi les fantômes du mal ont hantés sa vie ?
 Pourquoi sa vie dans une tempête avait  sombré ?
 Pourquoi son corps dans cette petite cage sans porte a été enfermé ?

Des lames de sang et des appels
 Après la prière, il appelle son unique ciel
 Son unique appui, sa seule raison, sa vie
 Dieu … l’amour, le bonheur et le fidèle ami
 Dieu… Qui n’abandonne personne
 Qui pardonne.

Une douce mélodie
 Une voix charmante d’une ravissante sirène à l’intérieur du paradis
 Son parfum flottait dans l’air
 Elle lance son rayon et le côté ténébreux s’éclaire
 Sa voix audacieuse a apporté le printemps à une terre qui souffrait dans l’obscurité
 A l’intérieur du paradis près de l’arbre interdit, elle chantait.

Une lueur, un cri
 La nuit, à la maison les cierges s’allument
 Le sage prend enfin sa plume
 Il revient avec sa mémoire en arrière
 Ecrivant son enfance et la rivière
 Ou tous ses rêves étaient noyés
 Noyés.

La lune, le soir, un sourire, des yeux fermés
 C’était lui et moi
 Un hôpital, une chambre blanche et un lit
 Il ouvrit ses yeux et il m'a souri
 C’était son dernier silence
 C’était ma dernière mélodie silencieuse.
[/b]
« Modifié: 11 juin 2016 à 00:16:03 par Federico »
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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #281 le: 11 juin 2016 à 00:14:22 »


Une mélodie silencieuse

de : Khalid EL Morabethi


Une mélodie silencieuse
 Une voie faible devient de plus en plus courageuse
 Des images déchirées, brûlées, racontent un conte
 Les mots dramatiques chantent
 Une musique enivrante
 rêves-tu encore ? rêves-tu de ton trésor ?
 Le trouver, c’est ton devoir, ton sort...
 UNe meLODie SiLeNCieUSe
 Une force, une flamme, un éclat
 Pourras-tu entendre ton coeur qui bat ?
 vois-tu cette main douce et sereine ?
 Une main froide qui veut tenir la tienne...
 entends-tu le bruit de la pluie ?
 Sens-tu le froid de la neige ?
 Cette fantasmagorie, la vivrais-je ?
 Oui mais, qui suis-je ?
 Je suis le temps qui a décidé de revenir
 Je suis la chanson qui te laisse courir
 Je suis un citoyen, un passant, un mendiant
 Je suis quelqu’un qui n’existe pas
 Peut-être un événement qui ne s'est pas encore passé
 Je suis une porte qui n’a jamais été fermée...
 Je suis un micro noir
 Je suis une voix qui a cessé d’entendre et de s’asseoir
 m’entendez-vous ? Je suis la voix de la gloire.
 UNe meLODie SiLeNCieUSe
 Le visage de la lune est en face de moi
 Être un coureur heureux, c’est un choix,
 Le choix de changer l’ordre établi
 J’ai fait une promesse,
 je commencerai à partir de cette nuit bénie
 Tranquillement, je dors en sachant
 que demain le soleil brillera
 et que le parfum de la joie m’embaumera...
 La lueur de l’espoir supprimera le désarroi.
 UNe meLODie SiLeNCieUSe
 Une voix faible devient de plus en plus courageuse
 Je sais que je suis pauvre, une personne faible
 Je sais qu’il y a des riches, des puissants,
 des opportunistes et des manipulateurs
 qui essaient de nous tuer avec leurs regards pervers
 mais... ne soyez pas si fiers
 Un jour tout le monde retournera à la poussière.
 eNTeNDez-vOUS CeTTe meLODie SiLeNCieUSe ?
 qu’avez vous choisi ? La mort ou la vie ?
 Demain, il sera trop tard
 Pour choisir entre la lumière et le noir.
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
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Hors ligne kompong speu

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #282 le: 11 juin 2016 à 05:10:07 »
Jolie lecture au cœur de cette nuit d'insomnie merci

Hors ligne Cinderella

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #283 le: 11 juin 2016 à 06:28:19 »
J'ai beaucoup aimé la lecture de la retranscription des 2 textes de cette nuit.

Merci Frederico  :)
" Les étoiles ne sont peut-être pas des étoiles…mais plutôt des ouvertures dans le ciel…d’où l’amour de nos disparus se déverse et nous illumine, pour nous faire savoir qu’ils sont heureux. "

« Le rêve est l'aquarium de la nuit. » Victor Hugo

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Re : Mon Petit Monastère... mon paradis blanc !
« Réponse #284 le: 11 juin 2016 à 18:56:33 »
 
 ;) merci Cinderella, Kompong speu et Stana...  :)

Je vous remercie parce que souvent vous m'encourager à chercher et surtout à partager avec vous des poèmes et des textes d'auteurs anonymes ou méconnus que j'apprécie dès la première lecture...
Je pense à vous et j'aime les partager avec vous...
Les grands auteurs et les grands classiques... vous connaissez... pas besoin de moi !
Donc, encore une fois "merci" cela me fait plaisir de découvrir, partager et d'avoir parfois un retour positif !

Bon "wiwi" ...

Federico

***********************************************************************

Amour,

de : Marcia Marquez


ma conscience de toi

est vague

comme mon lieu noir comme mon temps tu

septembre est encore ici :

Tu es encore

ce
 vertige
 de la parole
 cette peur
 de
 la parole

cet amour de la
 beauté de la
 parole
 toi

cette chose

tu es

ce
 qui me donne un mouvement circulaire qui donne à son tour cette parole encore un peu envahie une peau encore un peu envahie par la parole de moi & de toi encore cette face marquée pleine de graines de parole vaine encore cette parole: encore cette main mienne rapide élémentaire détachée du vrai encore ma parole de plâtre mimétique encore ça comme ça :

tu es dans moi

mais ta peau
  - cette peau-là
 elle est marquée
 trop marquée
 montre-moi
 l'autre
 - l'autre peau
 le masque lisse
 oui,
 celui-là

j’aime
 à renaître

à ton passage

à reconnaître ton corps

au passage hasardeux
 de ma ligne
 lacunaire.

( J’aime cette ligne )

Nous avons

nous avons vu
 cet horizon nu
 spectaculaire
 -ment
 pessimiste
 mais avons vu

quelque chose
 nous avons
 tu quelque chose

nous
 un peu
 dénoués

d'ombres :
 ces temps étranges

nous 
 avons

vu
 des choses étranges
 ces lettres non
 finies

mais j’aimais ça : je t’ai lu sur cette ligne

mais

crue
 & désirée
 je voulais

à mon tour

jouer à

la vérité de la marche:

et aimer

cette lacune
 cette chute
 humaine

et finir par finir

la ligne imprécise

& lacunaire

(j'aimais l’étrangeté tienne)

aimant

l’étrangeté

je suis

tombée

dans cette rareté

dans cette ligne

étrange. des. gens. heureux

si rare
 Où es-tu ?

Où est-elle ?

***********************************************************************
« Modifié: 11 juin 2016 à 19:07:17 par Federico »
- Espérer, c'est avoir la force de sourire avec un cœur qui ne cesse de pleurer
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