Quoi que je fasse... où que je sois... quoi que je dise ou écrive... je serais toujours rattrapé par l'indicible, l'innommable, l'impensable, l'horreur absolue.
J'essaye de m'éloigner de l'ignominie des hommes, de la médiocrité comportementale de notre société, de l'injustice des décisions de ceux qui nous gouvernent...
J'essaye de fuir l'être humain... et de trouver refuge dans la nature, la musique, l'écriture, la lecture, l'amitié... je n'ose dire l'Amour... et j'aime la beauté, les belles émotions, les purs sentiments...
Maintenant, force est de constater l'absurdité de la vie... son indélicatesse, son inélégance... sa vulgarité... sa cruauté...
Heureusement, il y a cette vitale insoumission au malheur mais... mais... c'est loin de remplir, d'être suffisant... la révolte soulage moralement, repousse l'humiliation, maintient fièrement debout mais...mais... ne console pas, ne réconforte pas, ne m'apaise pas !
Ma révolte est un cri de désespoir... une sonnette d'alarme... un gémissement... une lamentation... une colère... un hurlement...
JE PORTE PLAINTE CONTRE L'HUMANITE... le ciel et la terre... les hommes et les dieux... l'UNIVERS... le COSMOS...
Je verse une larme... mais j'aurai tant besoin d'une caresse, d'un sourire, d'un baiser.
Je pense à ma mère... je pense à mon fils...
Federico