Oui, Federico, écrire aide, être lu aussi, te lire également.
Ca m'aide en tout cas.
L'horizon est bouché, le souffle manque, mais je crois, comme toi, en une oasis. Elle est là, elle nous attend, patiente; gardons espoir, restons endurant. La lumière, l'air, une forme de joie et de paix vont (re)venir.
J'y crois vraiment, sinon à quoi bon. Tout ça pour ça?
Non, non et non. Je crois en la résilience, je crois encore en la vie, je veux vivre, VIVRE.
On ne guérit pas de ce cataclysme, mais, je crois, qu'avec le temps, on cicatrise. Alors oui, ça saigne encore, ça brûle toujours, parfois violemment, mais je veux croire en une cicatrisation par l'amour, l'amour que l'on porte à la vie et à l'être disparu dramatiquement, précocement, irrémédiablement.
Ce ne sont que mes croyances, mes souhaits, mes espoirs pour continuer d'avancer au milieu de mon désespoir, de ce torrent d'émotions qui m'envahit, me malmène.
Solidairement et amicalement
Liesel