Bonjours Mirella. J'espère que ça te fais du bien de mettre noir sur blanc ce que tu ressens. J'ai lu aussi, avec beaucoup d'attention, l'autre post qui lui est adressé. Manifestement ta maman était une mère exemplaire, qui t'as donné une très bonne éducation et beaucoup d'amour. Elle t'as énormément apporté, mais je suis certaine que toi aussi. Elle savait combien tu l'aimais.
  Tu sais, les maisons de retraite, ce n'est plus ce que c'ètait, les personnes y bénéficient des meilleurs soins, ont tout le confort possible, des petits plaisirs et sont bien entourées. Je sais que ce n'est pas une grande consolation, mais elle ne devait pas y être malheureuse, et puis tu allais la voire, et même l'emmenais chez toi quand c'ètait possible, ce n'est pas comme si tu l'y avais "oubliée"-malheureusement ça existe. A ce que j'ai cru comprendre aussi, tu n'avais guère le choix, elle devait le comprendre, tu ètais toujours une fille affectueuse et attentionnée envers elle, elle n'ètait pas seule, abandonnée...vous avez pus continué à connaître es moments privilègiés ensemble.
  Même si elle est partie au milieu d'"étrangers" (lesquels sont cependant toujours qualifiés et, pour beaucoup, ne sont pas dépourvus d'empathie, ce qui les a poussé à choisir ce genre de métier), elle savait que tu l'aimais, et elle certainement qu'elle pouvait partir en paix, puisque tu as réussi ta vie. Elle devait être aussi entourée que possible étant donné les circonstances, ce n'est pas comme si elle ètait morte seule chez elle ou quelque chose comme ça. 
  J'ai vu aussi que tu es croyante. Je le suis moi aussi-bien que je ne me rèclame d'aucune religion-et je pense que ta maman sais tout ça de là où elle est, et qu'elle ne sera jamais loin. Elle a eu une longue vie, bien remplie bien que pas toujours agréablement, elle a été un exemple à plus d'un point de vue et a bien èlevé ses enfants, je suis sûre qu'elle est en paix là où elle est, et qu'elle ne peux vouloir que le meilleur pour toi.
  Perdre sa mère est un deuil très douloureux parce-que c'est un lien unique dans une vie, c'est normal que tu sois si désemparée. Seul le temps-variable selon les personnes-pourra adoucir peu à peu ces émotions, ce qui ne signifie pas que tu l'oublieras-c'est l'erreur que font beaucoup de gens: pour eux il faut "oublier", passer à autre chose, tourner la page...il ne s'agit pas d'oublier mais de continuer à vivre, et à vivre le mieux possible au fil du temps, comme l'aurait voulu le défunt. C'est l'une des plus belles manières d'honorer sa mémoire je pense.
 
  J'ai moi-même perdu mon compagnon le 2 mai 2015, je pense toujours à lui en permanence, mais ces pensées sont de plus en plus serines-je n'irai pas jusqu'à dire que c'est toujours le cas, loin de là, je ne vais pas te mentir, mais souvent-je souris en évoquant nos merveilleux souvenirs, j'aime parler de lui, aller fleurir sa tombe au cimetière etc je ne néglige pas non plus les petits plaisirs de la vie. Je sens sa présence, il m'a envoyé des petits signes-peut-être en recevras-tu aussi...
  Il m'est arrivé de culpabilisé aussi de ne pas avoir été auprès de lui à l'heure de sa mort, parce-que j'ètais alors dans une sorte de déni. IL est mort à l'hôpital, après avoir été en état de mort cérébrale pendant une semaine, après une chute accidentelle. Je sais cependant que je lui ai dis adieu à ma manière quand je suis allé le voire alors qu'il ètait dans le coma, et qu'il savait combien je l'aimais. On m'a dit qu'il ètait parti paisiblement. D'ailleurs j'ai sentis chez l'infirmière qui m'a annoncé la nouvelle une vraie empathie, je suis certaine de ne pas me tromper. Il n'ètait pas entouré de personnes indifférentes.

  Pour ce qui est de ma mère, elle est dècèdée d'un cancer il y a 10 ans. J'ai passé le plus de temps possible avec elle, et je sais que ça lui a fait du bien. Elle a passé les deux dernières semaines de sa vie à l'hôpital, ce qui valait infiniment mieux pour elle. Elle était entourée, on veillait à son confort, à ce qu'elle ne souffre pas. Je ne l'ai pas vue mourir, mais je sais que ç'aurait été bien pire pour elle si elle n'avait pas été hospitalisée. Je sais combien perdre celle qui nous a donné la vie, que nous avons toujours connu est marquant. C'est d'autant plus dur pour toi que c'est le tout début.

  Je ne sais pas si mon post vas beaucoup t'aider, mais tout ce que j'ai dis, c'est du fond du cœur.