Bonjour Jesslouban.
Le recul du temps ne donne pas droit au conseil, mais suggère de transmettre confiance en votre force à affronter ce travail long, difficile, harassant voire épuisant que demande la douleur,
Lorsque j'ai perdu ma fille, je me suis réfugié au fond d'une forêt, au pied de 4 grands arbres. Abattu, transpercé, écrasé, sidéré, anéanti...une plume était accrochée à un tronc, là, à 2 mètres de mes yeux. Coincée entre une petite branche et l'écorce.;.."prends ta plume, écris, seul ce chemin te soulagera de cette douleur sans nom".
A mon avis, lachez pas ce fil!
Bizs
Pascal.