dans
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/03/26/31003-20150326ARTFIG00424-crash-a320-rien-ne-remplace-le-temps-pour-faire-son-deuil.php
j'ai relevé :
"Notre postmodernité a décidé de psychiatriser le deuil et oblige désormais de «faire son deuil» en dépêchant pour cela des «psys» afin de veiller à ce qu'on le fasse. Faute d'un discours religieux sur la mort nous avons aujourd'hui affaire à un discours médical et psychiatrique sur celle-ci, une personne endeuillée étant un malade potentiel qu'il faut soigner et le prêtre étant remplacé par le psychiatre. En fait, ne sachant pas quoi faire en l'absence d'un ordre religieux du monde, la postmodernité qui a tué Dieu médicalise la mort et la psychiatrise faute de la spiritualiser en dépêchant sur les lieux des catastrophes et des tragédies des équipes médico-psychiatriques veillant à ce que l'ordre d'un monde sans Dieu soit bien assuré. On a psychiatrisé la mort? On a fait en sorte que tout le monde fasse gentiment son deuil comme certains font la Turquie quand ils sont en vacances ou que le petit fait son rôt à la fin du repas? On a bien fait. On a fait ce qu'il fallait faire. Le monde peut continuer de dormir en paix. On a veillé à ce que la mort ne soit plus un événement spirituel et métaphysique. On a empêché de la penser. On a évité qu'elle bouleverse et que, derrière elle, la vie, bouleverse, "
très justes remarques
une fois de plus du vide laissé après l'exclusion du spirituel religieux ... la laïcité n'a pas pris sa place ! c'est regrettable !

Et tous ici savent à  quel point la vie est bouleversée  lorsque la mort nous surprend......bon texte, bonnes réflexions  qui font réfléchir  encore et toujours sur la place de la mort dans dans notre société. 

De l'instant où  l'on vient à  la vie, notre mort est programmée, c'est un constat brutal mais bien réel. Certains y sont confrontés  plus tôt  que d'autres malheureusement, d'autres plus tard, bien plus tard.

Si je n'avais pas fermé  les yeux sur ce concept, peut-être  aurais-je  su profiter pleinement de ces trente années  vécues  auprès  de mon enfant,  en vivant chaque instant comme s'il était  le dernier.....mais je ne savais pas.

L'apprentissage  est dur, mais c'est  par notre propre volonté  que l'on puise la force de se lever chaque matin et recommencer chaque jour.  Car chaque jour est un combat que l'on peut gagner, chaque jour est essentiel.
Et demàin ? Que sera demain ? J'essaie de moins y penser, j'essaie de vivre le présent, j'essaie.
C'est ce que je vous souhaite à  toutes et à  tous sur ce forum.