Comment faire,je trouve ton discours un peu sévère.....de plus de nos jours les morts qui se réveillent,s'ils doivent se reveiller,on tout le temps de le faire dans la chambre mortuaire....
On ne les enterre ni les brûle 3heures après....
Après comme moi,je n ’ai pas eu le temps ni le courage d’en parler avec ma fille,je devrais me sentir coupable?
Ben déjà que je me sens coupable de beaucoup de choses,ça en fera une de plus....
de toute façon,quelque soit la crémation ou l’inhumation,le corps devient poussière dans les 2 cas
Je réponds donc à ce message d'Oriane.
J'avais pris la précaution de dire que je ne défends ni le pour ni le contre, je donne juste mon ressenti. Pour moi, il n'y a donc aucun débat. Je ne vois pas qui pourrait se permettre de dire : je dois vous convaincre du bien fondé de la crémation , ou bien : je dois vous faire changer d'avis, car la crémation est abominable.
Abominable elle l'est, oui, mais pour moi. Je ne demande à personne de partager ce sentiment, c'est ainsi que mes tripes vibrent quand j'y pense, c'est tout.
Pour ce qui est de la survivance à une "mort constatée pseudo-scientifiquement", je me borne à vous répercuter des données tout bonnement constatées ... par ces mêmes pseudo-scientifiques. Pour moi, c'est certainement un élément non négligeable qui oriente mon ressenti dans la direction d'un rejet de la crémation. (Mais en fait, rien de nouveau, tout cela est connu depuis des siècles)
Ensuite, tu parles d'une culpabilité qui serait tienne. On se sent tous (?) coupables à certains égards, à certains moments, de la disparition trop soudaine et si dramatique d'une personne que nous aimons. C'est un boulet que nous traînons à grand peine, et en général par périodes.
Quant au corps qui devient poussière dans les deux cas, je ne perçois pas cela ainsi : le corps non incinéré ne devient poussière qu'après des siècles et des siècles. Et encore, parfois au grand questionnement des scientifiques, il arrive que certains corps soient retrouvés dans un état de conservation absolument remarquable malgré une très longue période post-mortem.
Et puis j'en reviens toujours là : le feu, c'est violent, c'est destructeur, c'est le contraire même de l'humain. Voilà pour moi.
Je ne sais plus qui parlait ici des fours crématoires de ce fou de H...er, encore un élément qui me conforte dans ma perception, c'est pas forcément logique je sais, mais les sentiments et la logique ...