FORUM "LES MOTS DU DEUIL"
Comprendre et vivre son deuil => Discussions Générales => Discussion démarrée par: johann02 le 06 mars 2012 à 19:06:31
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Bonsoir à vous, "compagnons de souffrances" et de solitude...Voilà 10 mois que maman "s'en est allée", pour où, je ne le sais pas vraiment....Mais en tout cas "ce départ" m'a précipité dans une spirale de déconstruction et une peine sans fin....
Je suis là, comme "au premier jour " de sa disparition: dans la même souffrance , le même état de manque, la même peine, la même solitude et un désarroi total...Je ne peux oublier cette mère admirable qu'elle fut, et toutes ces années de complications diverses que j'ai traversé avec elle...Tout me rappelle et me ramène à elle et chaque instant est une "lourde pierre" à déplacer, sans cesse...Rien ne m'apaise...Une mère est tellement essentielle , tellement "indispensable", tellement aimante, tellement généreuse...Enfin, maman était " tout ça" à la fois....J'aurais voulu "partir" avec elle......J'aurais sûrement moins souffert que ce "calvaire" quotidien que j'endure...
Je pense bien à vous tous qui êtes ici, parce que vous vivez ces mêmes douleurs..
Bien à vous. Johann
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Bonsoir Johann,
Je ne serai pas d'une grande aide vu mon état ,simplement vous dire que votre douleur est légitime,ma fille est décédée le 10 juin et je m'enlise chaque jour un peu plus alors j'ai décidé de refuser toutes les paroles qui me font mal,tous les gens qui ne comprennent rien et sur ce forum j'ai le sentiment que les extra-terrestres que nous sommes devenus pouvons hurler notre détresse et notre souffrance.J'essaie des trucs pour souffler un peu comme me dire qu'elle est juste partir pour un grand voyage et je lui écris des mots qu'elle ne lira jamais!
J'échange sur ce forum,je prends des AD,je vois une psychothérapeute,je me force à me laver car même cela me demande de gros efforts,je suis devenue boulimique de chocolats et de cigarettes et j'attends car oui le temps ne pourra que nous aider!!
Je t'envoie plein de tendresse
Claudia
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Bonsoir Claudia
Merci pour votre message....Je suis désolé et touché par votre"histoire" et par ce décès.Ce que vous dites, je le partage pleinement et je "vis" des moments pareils aux vôtres: boulimie , tabac, gâteaux....tout ce qu'il ne faudrait pas faire, mais j'avoue que je "m'en fiche" complètement....je n'écris pas à maman, mais ai fait de sa chambre une "sorte de sanctuaire" et vais lui parler, lui raconte mes journées, lui parle des nouvelles , des infos....Je refuse par ces actes son départ et c'est très dur....D'aucuns diraient que je suis "malade" et que ce que je fais n'est "pas normal", mais là aussi je m'en "fiche"...Chacun "vit son deuil" ( expression antagoniste) comme il le conçoit et comme il l'entend....Comme vous je passe mon temps à attendre..., attendre quoi? ...Cette souffrance est de plus en plus intolérable.
Je vous ( ou je t') envoie aussi une lueur d'espoir et d'amicales pensées....COURAGE.......
Johann
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Bonsoir Johann,
J'avoue que je ne sais pas trop quoi dire, je suis dans une situation assez similaire et moi même ne suis pas convaincu par tout ce que je me dis pour essayer de me remonter le moral. Je suis encore dans la succession, donc je ne pense pas pouvoir dire avoir pris une vie normale, j'habitais avec elle donc je suis toujours dans l'appartement ou inconsciemment je guette une présence qui s'inquiète pour moi ou un appel a l'aide pour que je vienne l'aider à se lever... Bref elle était tout pour moi également et le vide laisser ne sera jamais remplacer. Si je te dis tout ça ce n'est pas pour me plaindre (bon ok si) mais surtout pour essayer de te dire la phrase qui nous énerve tant en général, je comprends ta peine.
Si tu veux en parler à quelqu'un que tu ne connais pas, n'hésite pas à me contacter. Le simple fait de vider son sac à un inconnu fait souvent du bien. Comme tu l'as dit chacun vit son deuil à sa façon.
Bon courage à toi.
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Bonjour Eriasroc.
Merci pour ta réponse de "soutien" et l'écoute que tu m'accordes.En effet à la lecture de cette réponse j'ai l'impression que nous "vivons" une situation un peu similaire..Moi aussi je vivais avec elle afin de lui éviter "un placement" ...et combien de fois ne m'a-t-elle pas dit " Heureusement que tu es là...."...Et cette simple phrase me revient constamment en tête...Que c'est difficile et insupportable.Je voudrais tellement encore être là à m'occuper d'elle et à la cajoler, la soigner, l'aimer....Je suis EXACTEMENT comme toi en ce sens où j'attends parfois qu'elle m'appelle et me demande quelque chose, comme si rien ne s'était passé de dramatique pour moi...Parce que cette "perte" est un véritable drame, une déchirure, une injustice.....
Je te remercie pour ta proposition, et si un jour j'ai besoin de parler, je te contacterai en mp.
Bon courage à toi également et encore merci pour ta gentillesse.
Johann
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Bonjour Johann2
Je viens de relire l'analyse faite par Stéphanie Eligert, et un article de Médiapart sur Barthes
trouvés sur Google, que vous connaissez je suppose, pour comprendre ce parallèle que vous
établissez entre son impossibilité à faire son deuil et la vôtre ! Même s'il devait être encore occupé
à ses cours et obligé de ce fait de sortir...
Qu'en pensez-vous ?
Selon son vécu, son ressenti, sa sensibilité, son quotidien, son entourage, tant de facteurs interviennent
et font que le deuil est traversé de manière différente pour chacun d'entre nous....
J'ai été séparée très tôt de ma mère toutefois intérieurement j'avais un lien très fort qui m'unissait à elle,
je m'en suis rapprochée (dans l'espace) sur le bout et la fin de sa vie, tellement rassurée qu'elle nous quitte
quelques semaines avant ma fille, car elle en aurait beaucoup souffert !
J'ai trouvé, pour ma part, le prolongement de ce lien dans ma relation à ma fille mon unique enfant....
Et voilà que celle-ci nous a quittés, elle grâce à qui le lien avec ses enfants passait !
Comme ces deux derniers, je me suis sentie orpheline, pour ma part deux fois en sept semaines de temps....
Dans ma douleur j'ai dit "trop haut" qu'elles n'ont pas reçu, des leurs, l'affection dont elles manquaient,
ni les égards qu'elles pouvaient espérer dans une période de grande difficulté (différente certes) !
Le résultat, escompté certes, c'est que le vide s' est instauré autour de moi et pour pour longtemps !
La confiance n'est plus.... ne sera plus jamais !
Je voudrais faire ma valise et partir mourir quelque part, seule, car j'ai très mal ici sans elles deux sur lesquelles
je veillais, mais un fil indéfinissable semble me retenir.... Tant de choses sont restées en suspens, il me faut les
régler, et puis... moi aussi j'ai besoin de garder mon petit nid douillet où mon unique enfant est venue se réfugier
après 22 années de vie à elle, je me dis qu'elle pourrait vouloir revenir s'y reposer encore un peu ?
Comme vous le constatez, comme vous, à presque huit mois (le 10) mon deuil est impossible,
Mes larmes commencent à m'épuiser, un moment de" détente" je ne sais plus ce que c'est alors je n'ai jamais eu autant
de temps....
Qu'un peu de douceur soit avec vous Johann, avec nous tous, un peu de force ne nous ferait pas défaut non plus !!!!
Chaleureusement à vous tous. Mammj
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Bonsoir Mammj,
Je te remercie énormément pour ton intervention et pour ce récit bouleversant que tu nous livres..Je "reconnais" également à travers certains passages de "mon histoire", de mon vécu et de mon ressenti....Je suis vraiment désolé pour toi et tout cet "engrenage" qui a fait se "bloquer" quelque chose avec les autres....
Oui, je connais Roland Barthes pour être un de ses lecteurs assidu...As-tu lu "Journal de deuil" ?
Je comprends parfaitement ce que tu dis quant à faire ta valise pour aller "mourir ailleurs"....Combien de fois n'y ai-je pas pensé? Ce que j'appelle "rejoindre maman"....J'ai pour ma part été sidéré de la réaction de ce que l'on nomme les "proches".....Je me suis bien rendu compte qu'ils n'avaient de "proches "que le nom et que certaines de leurs réactions sont indignes et malvenues....Ce "deuil" qui est le mien, ce "deuil" qui nous "appartient" quelque part ne peut être compris par nul autre que nous....J'en ai assez des " Il faut te faire une raison", "il faut prendre sur toi", "tu n'as pas encore oublié"? OUBLIER maman, mais ces gens sont insanes et totalement inhumains..Je me demande s'ils mesurent la portée de leurs propos: je suis sûr que non....C'est quelque part nous infliger une "double peine" que de dire de telles inepties.
Je vous "souhaite" de trouver un peu de "paix" Mammj et de trouver le temps de sécher vos larmes....Je dis ça et suis en fait souvent en train de pleurer et ne peux me retenir....
Je pense à vous et puisse le temps nous apporter un jour "une solution"....
Toutes mes amicales pensées.
Johann
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A johann02, Flemming, et les Autres,
Je vous envoie ci-dessous une vidéo qui vous rassurera quant à ce que vous avez pu apporter
à votre maman, je l'adresse également à Flemming.....
Moi aussi j'aurais tant voulu me consacrer davantage à ma mère, sur la fin de sa vie (90 ans) mais
il y a eu l'urgence de ma fille (46 ans1/2) partie, je l'ai déjà dit, sept semaines plus tard !
Ma mère s'est résignée après ses derniers mois en "maison d'accueil médicalisée" puis devant
la dureté de l'existence et la maladie, ma fille en a fait de même quelques semaines après !
Qu'est-ce que je fais là aujourd'hui ?
Mes affectueuses pensées à Tous. Mammj
Il fait si bon vieillir…
leveil2011.syl20jonathan.net/?p=10650En cache
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Bonsoir Mammj......
Merci pour ton petit mot de réconfort et pour le lien....Je vais essayer d'aller voir....J'ai le moral complètement au niveau 0 et je suis d'une tristesse sans fin..........Je comprends ta douleur et ton questionnement....Et en fait j'ai la même interrogation que toi.....Qu'est-ce que je fais encore là? Les jours sont longs, la peine interminable, l'espoir vain et la vie bien monotone...
Je pense à toi Mammj et t'envoie "malgré tout" une lueur d'espoir....
Amicalement.
Johann
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http://youtu.be/7idruFIXtis
Ce sera peut-être plus facile par Youtube ?
Merci Johann02 de votre post, ce qui est réellement regrettable c'est qu'il n'y ait pas ou plus la possibilité
de garder un lien avec d'autres proches ou amis de votre maman.
C'est hélas ce que je vis, ma fille très entourée quand tout allait bien a vu le vide s'installer autour d'elle suite
à sa dépression "invalidante" (comme elle l'a écrit) et depuis son départ j'ai l'impression d'être seule à la pleurer !!!
Ca me révolte, ça me met en colère....
Gardons l'espoir Johann, essayons...
Affectueuses pensées. Mammj
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http://youtu.be/7idruFIXtis
Ce sera peut-être plus facile par Youtube ?
Merci Johann02 de votre post, ce qui est réellement regrettable c'est qu'il n'y ait pas ou plus la possibilité
de garder un lien avec d'autres proches ou amis de votre maman.
C'est hélas ce que je vis, ma fille très entourée quand tout allait bien a vu le vide s'installer autour d'elle suite
à sa dépression "invalidante" (comme elle l'a écrit) et depuis son départ j'ai l'impression d'être seule à la pleurer !!!
Ca me révolte, ça me met en colère....
Gardons l'espoir Johann, essayons...
Affectueuses pensées. Mammj
Bonsoir Mammj...Je me suis rendu compte que je vous tutoyais dans mon dernier message et vous prie de m'en excuser...
Comme vous le dites parfaitement, je n'ai plus aucun lien avec les connaissances de maman qui, de toute façon étaient réduites: dès que vous commencez à mal aller, à vieillir ou à rencontrer des problèmes de santé, malheureusement ont se rend compte que les "amis" ne sont pas toujours empathiques....
Vous êtes EXACTEMENT comme moi Mammj...J'ai cette impression qui est en fait une ( bien triste) réalité, d'être le seul à pleurer cette mère admirable qui m'a "quitté"....
Merci pour la vidéo que je vais aller voir ce soir.
Je vous souhaite tout le "courage nécessaire" et vous envoie un peu de ce qui me reste de "bien-être".
Amicalement. Bien à vous.
Johann
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Bonsoir Johann, bonsoir à Tous,
Continuez à me tutoyer si c'est plus simple pour vous.... ça ne changera rien à notre immense chagrin....
Je prends tout à coup conscience que mon ex-gendre me tutoyait (pendant plus de vingt ans) et depuis la mort de la mère
de ses enfants, ma fille, il me dit "vous" ! Il a ses raisons....
J'implore ma mère parfois, là où elle se trouve, je lui demande de m'aider à supporter ma douleur.... mon déchirement
après son départ puis celui de mon enfant dont je me sens amputée.... Elle qui sait combien je les ai aimées... je les aime.
Moi aussi je veux partager avec vous le peu de force et de confiance qu'il me reste....
Soyez doux avec vous Johann, vous l'avez mérité, votre maman le souhaite !
Affectueuses pensées. Mammj
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Je viens de lire tout vos messages et je suis surprise.... 10 mois que ta maman s'en ai allé et tu désespère de ne pas avoir fait ton deuil!!!! Mon dieu mais heureusement que tu ne l'as pas fait: je suis presque en colère !!!! je sais que nous sommes dans une société où tout doit aller très vite mais là je dis NON : TU AS LE DROIT D'ETRE MALHEUREUSE !!! NOUS AVONS LE DROIT AU CHAGRIN!!!!!
IL nous faut du temps à tous pour digérer et accepter une partie de l'inacceptable. J'ai perdu ma maman, cela fera 27 ans à la fin du mois (je n'en ai que 37 ans) et pourtant je l'ai toujours dans mon coeur, la peine est passée, mais j'ai eu des périodes difficiles : mon mariage, l'arrivée de ma fille, de mon fils (j'ai découvert après coup que si ma mère avait eu un fils, elle l'aurait appelé Yann : c'est le prénom que j'avais choisi pour le mien...) Un jour, tu pourra reparler d'elle sans pleurer, sans crier mais pas tout de suite : il te faut du temps, tu as le droit à ce temps.... Et ceux qui te disent le contraire sont des menteurs. Le chagrin passe avec les années : pas les avec des mois....Je ne parlerai pas de Mammj : ta douleur est je pense ce qu'il y a de pire : perdre son enfant n'est pas dans l'ordre des choses : surtout pas comme cela...
J'entendais il y a peu une phrase que je trouvai juste (je pensais à mes beaux parents ce jour là). Quand on perds ses parents : nous sommes orphelins, son conjoint : nous sommes veufs... mais aucun mot n'existe pour désigner un parent qui perds son enfant!!! Nous avons le droit à la souffrance... Oui c'est difficile mais nier son existence est un outrage : envers nos morts mais pire encore envers nous. Respectons nous, Prenons soin de nous !!! Parlez à qui veut bien vous écouter (c'est je crois le plus difficile) venez sur ce forum partager avec nous, pleurez (je le fais un peu grâce à tout ces messages où je me retrouve et où beaucoup mettent des mots sur des souffrances que je n'arrive pas à exprimer)!!! criez ( je le fais souvent dans ma voiture)!!! ne désespérez pas : ce sera long et dur mais un jour vous souffrirez moins ....j'en suis convaincu...
J'espère ne pas avoir été trop brusque dans mes propos.... Prenez soin de vous................
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Bonsoir Jmyg,
Je viens de lire ton message et t'en remercie de tout coeur et il n'y a aucune raison de t'en vouloir pour tout ce que tu y dis....En effet, je suis un fils qui pleurera encore de longs mois la "perte" de sa mère et qui n'acceptera sûrement jamais qu'elle ne soit plus à ses côtés..
Je vis des jours tristes, mornes, d'une infinie longueur...Je ne sais pas quoi faire et en fait rien ne m'intéresse et rien ne me motive....
Merci de me soutenir et de me rassurer...Merci de comprendre que ce "départ" n'est pas un simple passage, mais une éternité....Oui, je pleure et chaque jour qui passe est fait de larmes de sang, de remords, de culpabilité, de détresse, de solitude.....
J'ai regardé les vidéos "en boucle", acheté plusieurs livres évoquant "le deuil": mais RIEN NE PEUT ME CONSOLER , RIEN.............
Avoir perdu mon père voici 24 ans, mais la "béance" est toujours là, bien ancrée et maintenant maman....C'était une mère admirable, une "mère courage" s'étant "battue" contre les maladies sont jamais se plaindre, sauf de ses douleurs liées malheureusement à l'âge....Elle me manque tant...........
Je te remercie à nouveau pour ton mot et te dis à bientôt peut-être.
Amicalement. Johann
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Bonsoir johann,
Perso, j'ai signé à vie.
Enjoy
Didier
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bonjour Didier,
Merci pour ton "passage" et tout comme toi, je suis sûr aussi "d'avoir signé pour la vie" dans cette terrible épreuve dont je ne me remettrai jamais........Cette absence définitive est trop lourde et le chagrin trop intense et quotidien....
Bien à toi....
Amicalement.
Johann
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JAMAIS, non JAMAIS je ne pourrai "m'habituer" à cette absence insupportable et cruelle de maman.....Plus les jours passent et plus je me sens seul et complètement désemparé face à ce vide, ce manque et cette triste "fatalité" qu'est la perte d'un être tant aimé et adoré....
Je me sens véritablement "au bout du rouleau"...........
Bien à vous......Johann
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Bonsoir Johann, je ressens le même manque le même vide que vous mais en tant que maman !
Je sais que cela ne "te" consolera pas. (Je décide de te tutoyer, cela nous rapproche un peu plus....)
Aujourd'hui, nous avons progressé dans bien des domaines, mais en contrepartie nous y avons perdu
cette chaleureuse solidarité familiale, pour beaucoup d'entre nous (pas tous heureusement, je tiens à le préciser) !
Ce qui fait que les coups durs de la vie, nous les assumons souvent dans une grande solitude... dans la crainte
de déranger l'autre.... les autres !
Tiens bon Johann, il nous faudra "apprivoiser l'absence" sans pour autant l'admettre.... j'en suis convaincue...
Affectueuses pensées. Mammj
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Bonjour à tous
Dans trois jours cela fera 9 mois que ma Loulou nous a quittés,9 mois le temps qu'elle avait passé dans mon ventre où j'étais si fière de la porter, de lui donner la vie.Depuis son envol mon ventre est douloureux ,ma tête explose et ma vie est sans but.Incapable de vivre,à peine arrivai-je à survivre,douleur lancinante que les larmes n'apaisent même pas et toujours ces pourquoi,elle était si douce quand elle allait bien ,ses longs bras minces autour de mon cou plus jamais ,quelle horreur imaginer tous ces plus jamais,cette obligation de rester là sans elle alors qu'une place m'attend à côté d'elle mais ses frères et soeur subissent aussi de plein fouet déjà tant de souffrance,leur vie aussi à l'orée de leur vie d'adulte est brisée,j'ai mal,je hurle,je pleure...Mais pourquoi ,pourquoi????????????????Je me sens anéantie,le soleil brille dehors mais dans mes yeux c'est toujours la nuit,le déluge,quand la reverrai-je?Ma Loulou,mon petit coeur si fragile,si pleine d'amour pour un "salaud" qui ne méritait pas une fille tant aimante,partir,mourir,juste ce que j'ai la force d'attendre...
Tendresse à vous tous
Claudia
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bonjour Claudia,
Ton message m'a complètement bouleversé...Comment te dire que je ressens certains de tes mots ( maux) et combien je te comprends et entends ce que tu dis....La perte d'un enfant, je "sais" est quelque chose d'insupportable, d'inique, de "monstrueux"....La perte d'un être cher est de toute façon un "tsunami" qui vous emporte loin, très loin et contre lequel on ne peut parfois pas se battre...On a cette impression que le temps s'est arrêté, figé et que nous sommes nous-mêmes comme figés également dans cet océan de douleur et d'incompréhension..Oui, ce "choc est frontal", et douloureux....Mais nous sommes malheureusement impuissants face à ce "départ" et à cette absence interminable et qui de toute façon nous envahira jusqu'à "la fin"....Moi aussi, je me suis posé des centaines de fois, "Mais pourquoi"? Pourquoi "si vite, et maintenant" ??? Je comprends ta "rage" et ton désespoir et je "t'accompagne" dans ta peine...
Je sais que je ne me remettrai jamais de ce "départ précipité" et qui m'a plongé dans la dépression et le néant....
J'ose tout de même te dire COURAGE...et t'envoie une pensée amicale....
Bien à toi. Amicalement.
Johann
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Nous savons que nous ne faisons tous qu'un passage ici bas. Je ne vois que deux cas, dans l'un, on peut se réfugier dans "l'ordre des choses" nos ainés partent avant nous, dans l'autre, c'est juste ignoble à vivre. Sans aucune mesure, j'ai déjà perdu des camarades avec qui j'étais en classe, avec qui je tapais des délires et, que ce soit la maladie ou des accidents, ils m'ont appris que cet ordre n'existait pas, nul ne sait combien de temps il sera là. Claudahoa, je te souhaite tout le courage pour tenir lors de cet épreuve et de trouver la force d'avancer.
Johann, je vis dans notre maison, je n'ai toujours pas osé touché ce que l'administratif n'imposait pas. Je sens toujours cet présence dans sa chambre, je ne m'attends plus à la voir, à voir son sourire quand je franchis le pas de la porte et à la place, un grand vide, des fois des larmes et toujours cette tristesse qui m'accable chaque jour. Elle est mon phare, en 34 ans je n'ai connu que la vie avec maman et je ne me résouds que la mort dans l'âme à cette vie où je dois me passer de sa présence physique. Je suis passé d'une vision en couleur à une vision terne qui n'a même pas l'attrait que peux avoir du noir et blanc. Je suis entouré, maintenant encore, 3 mois après, les "si tu as besoin n'hésite pas" sont toujours là, les gens m'imaginent au bord du suicide mais me connaissent assez pour savoir qu'en sa mémoire je ne peux pas basculer du mauvais bord. J'ai l'impression d'avoir plusieurs personnalité, une qui pleure continuellement, une qui est forte et qui avance, une qui voudrait m'endormir pour ne plus me réveiller si ce n'est à ses côtés...
Elle était tout, sans elle je ne suis rien, mais elle a consacré sa vie à ce que je sois quelqu'un... Nous avons découvert ce que signifie vide, et ça fait mal.
Voila à peu près où j'en suis
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Merci beaucoup pour le courage que tu me souhaites,je fais de même tout en sachant qu'il y a des jours où il sera bien absent ce courage.
Hier a été une journée bien difficile à vivre,pleine de larmes,de douleur.Toute la famille souffre,Loulou était la plus jeune de tous,celle que tout le monde essayait de porter à bout de bras ,ma fille aînée quitte son compagnon car la douleur de la mort de sa soeur l'éloigne de lui et elle éprouve le besoin de se retrouver seule alors qu'ils souhaitaient avoir un enfant!
Notre Loulou qui aimait tant occuper toute la place dans notre famille doit bien voir je l'espère tout l'amour des siens car nous sommes tous si anéantis!!
Tendresse à tous!
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Merci Johannn de tes mots si justes et chaleureux,
Ton prénom est celui de mon fils aîné et chaque fois que je lis tes messages je ne peux m'empêcher d'imaginer ce que mon fils si secret doit vivre sans partage avec nous car il se veut fort!Pas une larme de sa part devant moi,il s'en interdit ,préférant pleurer seul ou dans les bras de sa femme!Mélange de sentiments si douloureux pour lui avec l'annonce sa fille adoptive au moment du décès de sa petite soeur.Cette enfant qu'ils attendaient depuis 8 ans a choisi de naître un mois pile après le décès de notre Loulou.Comme il m'a été douloureux d'accueillir par la pensée cette première petite-fille alors que je pleure mon bébé à moi de 19ans!!!!Mais quand j'ai vu la frimousse de ce rayon de soleil venu des îles je l'ai aimée instantanément ,pleurant de joie,de tristesse car Loulou aurait été tant aimée sa nièce!!
Douleur,bonheur,la fin de ces mots a les mêmes lettres et pourtant l'un détruit l'autre!!
Je t'embrasse tendrement
Claudia
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Nous savons que nous ne faisons tous qu'un passage ici bas. Je ne vois que deux cas, dans l'un, on peut se réfugier dans "l'ordre des choses" nos ainés partent avant nous, dans l'autre, c'est juste ignoble à vivre. Sans aucune mesure, j'ai déjà perdu des camarades avec qui j'étais en classe, avec qui je tapais des délires et, que ce soit la maladie ou des accidents, ils m'ont appris que cet ordre n'existait pas, nul ne sait combien de temps il sera là. Claudahoa, je te souhaite tout le courage pour tenir lors de cet épreuve et de trouver la force d'avancer.
Johann, je vis dans notre maison, je n'ai toujours pas osé touché ce que l'administratif n'imposait pas. Je sens toujours cet présence dans sa chambre, je ne m'attends plus à la voir, à voir son sourire quand je franchis le pas de la porte et à la place, un grand vide, des fois des larmes et toujours cette tristesse qui m'accable chaque jour. Elle est mon phare, en 34 ans je n'ai connu que la vie avec maman et je ne me résouds que la mort dans l'âme à cette vie où je dois me passer de sa présence physique. Je suis passé d'une vision en couleur à une vision terne qui n'a même pas l'attrait que peux avoir du noir et blanc. Je suis entouré, maintenant encore, 3 mois après, les "si tu as besoin n'hésite pas" sont toujours là, les gens m'imaginent au bord du suicide mais me connaissent assez pour savoir qu'en sa mémoire je ne peux pas basculer du mauvais bord. J'ai l'impression d'avoir plusieurs personnalité, une qui pleure continuellement, une qui est forte et qui avance, une qui voudrait m'endormir pour ne plus me réveiller si ce n'est à ses côtés...
Elle était tout, sans elle je ne suis rien, mais elle a consacré sa vie à ce que je sois quelqu'un... Nous avons découvert ce que signifie vide, et ça fait mal.
Voila à peu près où j'en suis
Bonjour Didier...
Je te remercie chaleureusement pour ce message et pour ce que tu y dis...je me "reconnais" dans certaines de tes paroles et de ton récit. C'est la même chose pour moi: où que je sois, quoi que je fasse, je "pense maman" et ne puis faire autrement...Je m'imagine parfois, ce qui pourrait paraître "délirant" à "ceux qui ne savent pas", qu'elle va me revenir d'un voyage dont elle ne m'aurait pas parlé, une valise à la main....Et puis je lui "sauterais" au cou tellement je serais heureux de la retrouver, de la serrer à nouveau dans mes bras....Comme toi sa présence, son "odeur", les effluves de son parfum, sa voix, sa gentillesse sans limites, son humour, ses gestes de tendresse me manquent et me font un mal terrible...Je pleure encore tout en écrivant ces quelques mots....Une mère est irremplaçable, indispensable, aimante...Je vis dans un vide total et un désespoir qui n'a aucune fin...personne ne le comprend véritablement...il faut "faire son deuil et la vie doit continuer" paraît-il....pour moi, ça ne se passe pas ainsi...Quelque chose de moi est "parti avec elle" et jamais je ne pourrai reconstruire cette partie manquante...je me sens comme "amputé" d'une partie de moi-même...
Contrairement à toi, je n'arrive pas à me projeter et à aller de l'avant...je stagne et ne vois que le sombre côté des choses....Je me traîne, et ne sais que faire ... Sa chambre est devenue "mon refuge" là ou j'ai installé des objets qui la caractérisait...Son sac à main, sa canne, ses cadres de photos, et les derniers vêtements qu'elle portait la veille de ce jour maudit et affreux....Non, jamais je ne pourrai accepter et "m'en remettre"....Elle était tout pour moi....TOUT....
Je pense à toi et te remercie encore Didier....Courage et je t'envoie d'amicales pensées.
Johann
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Merci Johannn de tes mots si justes et chaleureux,
Ton prénom est celui de mon fils aîné et chaque fois que je lis tes messages je ne peux m'empêcher d'imaginer ce que mon fils si secret doit vivre sans partage avec nous car il se veut fort!Pas une larme de sa part devant moi,il s'en interdit ,préférant pleurer seul ou dans les bras de sa femme!Mélange de sentiments si douloureux pour lui avec l'annonce sa fille adoptive au moment du décès de sa petite soeur.Cette enfant qu'ils attendaient depuis 8 ans a choisi de naître un mois pile après le décès de notre Loulou.Comme il m'a été douloureux d'accueillir par la pensée cette première petite-fille alors que je pleure mon bébé à moi de 19ans!!!!Mais quand j'ai vu la frimousse de ce rayon de soleil venu des îles je l'ai aimée instantanément ,pleurant de joie,de tristesse car Loulou aurait été tant aimée sa nièce!!
Douleur,bonheur,la fin de ces mots a les mêmes lettres et pourtant l'un détruit l'autre!!
Je t'embrasse tendrement
Bonjour Claudia,
Merci pour tes 2 messages que j'ai lu et relu quelques fois.Je suis quelque part "touché" de porter le même prénom que ton fils.Je comprends quelque part cette "volonté de ne pas vouloir montrer son émotion et sa douleur....Et puis, chaque personne possède sa personnalité et s'exprime de manière très différentes ...Mais bien sûr que sa souffrance est là, et qu'il ne veut peut-être pas ajouter à le tienne en s'épanchant devant toi: il s'agit peut-être d'une forme de respect de ton chagrin...Je suis véritablement peiné que tu pleures "ton ange" et ton "bébé" de 19 ans..ce n'est pas un âge pour "partir"....Je suis sensible et cette émotion, cette douleur qui émane de ton message m'émeuvent, tu ne peux savoir...sache que je pense réellement à toi et à ta peine qui doit être bien grande et insurmontable également...
Je n'en peux plus de pleurer maman comme je le disais à Didier une mère est irremplaçable, comme un enfant l'est pour ses parents...
Je pense à toi et t'envoie une partie du peu de courage qui me reste...
Bien à toi. Affectueusement.
Johann
Claudia
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Bonsoir à vous.....
Dans 5 jours, il y aura 1 an que maman est "partie", bien loin de moi....Il y a 1 an et pour moi, c'est comme si c'était il y a 5 jours...Je ne me suis ni "consolé" ni "raisonné" et ne vais pas beaucoup mieux....Chaque jour qui passe est une "bagarre" contre le temps et l'ennui. Je la cherche et l'attend comme si elle allait me revenir bientôt...Je redoute cette date et tous les souvenirs qui vont se "réactiver", même si je me souviens chaque jour...Mais ce 26 avril aura une résonance particulière et bien triste...Tous les jours je me demande et demande à "l'inconnu" pourquoi elle est "partie" si vite, sans encore attendre un peu que nous fassions encore un petit bout de chemin ensemble...Malheureusement....oui, malheureusement "la vie" en aura décidé autrement...Je suis déstructuré et il me manque sa présence et tout son être...Chaque journée est un combat de plus......Ce n'est plus une vie, mais une "simple survie"......
Bien à vous.
Johann
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Bonjour johann02,
En venant sur ce forum, je comptais dire a peu près la même chose. J'approche les 3 mois, j'ai l'impression que c'est hier que le médecin est sorti de la salle de réanimation me dire que ma mère était morte. Toute mon existence me rappelle ma mère et je ne lui trouve aucun intéret sans elle. Je sais que la vie sera à jamais fade et j'allais le poster sur ce forum à vous qui comprenez ma peine. Bin en fait non, johann, tu as parlé pour moi. Bon courage à toi, rappelle toi que celle qui ont fermé les yeux les ont eu toujours ouvert pour nous surveiller et regarder notre parcours. Quelque soit nos croyances, nous sommes les héritiers de leurs éducations et qu'elles nous surveillent ou pas, nous sommes le résultat de leur travail.
Je pense qu'il n y a pas eu un jour ou tu n as pas repensé à ta mère, cette date piquera un peu plus, mais je suis sur que tu souffres déjà depuis 11 mois, essaye de ne pas trop focus sur la date
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bonjour Didier,
Je voulais simplement te remercier pour ce que tu dis dans ton message..Tu as "tout résumé" dans ces quelques phrases et leur contenu..Tous les jours , à chaque minute je pense à elle....Je suis dans une solitude dévastatrice et une peine qui n'a aucune fin....Je redoutais "ce départ" mais me refusais à l'admettre et là je ne l'admet pas et suis au fond d'un immense trou....
Je te remercie encore Didier et te souhaite également bon courage.
Sincèrement.
Johann
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Merci johann,
crois moi, chacun de tes messages me pique aussi, comme dit plus haut, tu postes ce que je pense et crois moi, je ne suis pas content du malheur qui te frappe, mais j'ai l'impression de voir une lumière au fond du tunnel parce que je sais que d'autres comprennent.
Perso c'est en dent de scie, pendant plusieurs heures, voir plusieurs jours je vais avancer, faire mon travail, mettre en place mes projets, avancer sur la succession car elle a laissé un homme qui doit pouvoir gérer ses affaires, là tout va bien. Et je vais tomber sur un objet, me rappeler une anecdote, voir un(e) voisin(e) qui va compatir et me rappeler à quel point ma mère était formidable et la je me rappelle que je ne la reverrais jamais, que je ne pourrais plus la serrer dans les bras, lui dire que je l'aime. J'ai une sensation de coquille vide et il n y a que les larmes qui coulent qui me rappellent que je suis encore en vie.
J'espère que la journée n'était pas trop dur, je te souhaite tout le courage possible pour relever la tête et pour affronter ces moments difficiles.
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bonsoir Didier,
Je viens à nouveau te remercier pour ton message qui me touche.Je me doute que tu ne peux être "content" du malheur qui me frappe et j'ai bien compris ce que tu voulais dire...Je "me retrouve" toujours étonnamment dans tes messages et dans ce que tu vis...Sauf que pour moi le temps s'est arrêté et une "fracture" s'est ouverte en moi....
Je suis plutôt souvent au creux de la vague et rencontre également des périodes "en dents de scie".Je suis également comme dans une coquille vide et un monde où tout m'échappe désormais....c'est assez difficile à retranscrire par les mots...Je suis constamment dans les objets ayant appartenu à maman et je pleure en me la remémorant...Elle était une mère formidable, exemplaire, douce, généreuse, gentille....
La journée fut moins dure parce que j'ai vu mon frère et que ce fut comme une "fenêtre thérapeutique" pour moi...
Merci encore Didier et je te souhaite également de meilleurs jours et de moins tristes moments.
Bien à toi...Johann