J'avais rêvé, pendant mon sommeil, que devant moi, sur un tapis de table de billard, dans un café qui rappelait un tableau de Van Gogh, il y avait comme un tas de cendres gris pâle.
J’ai tout de suite reconnu Marilyn ( aux obsèques, j'avais été troublé que l'on brûle son corps, même si c'était convenu ).
J’ai parlé au tas de cendres.
- Que fais tu ici sur ce tapis de billard ?
- Comment as-tu fait pour me reconnaître ?
- Tu es la seule personne que je connaisse qui se promène en costume de cendres.
J’ai plongé mes mains dans la fine poussière. C’était très doux.
- C'est doux comm l'étaient tes cheveux.
- CE SONT mes cheveux.