Cher Assiniboine,
Il n'est pas trop tard pour montrer ton visage de douceur sur ce forum,
tu as tort de penser que j'ai pu être "méchante", j'ai été ferme, car j'ai pensé que pour ton propre bien, tu gagnerais à mieux "sentir" la place des autres ici, et donc à sentir la tienne en communauté de souffrance.
Je suis très franche, j'ai exprimé mon ras-le-bol de te voir tourner en rond en accusant toujours les facteurs extérieurs et les autres de tes difficultés à faire face.
Je n'ai pas de rancune, et je serais contente si ce que j'ai exprimé (et que d'autres sans doute pensaient aussi mais n'ont pas eu les couilles de dire), te persuade à nous montrer tes bons côtés, ta générosité, la finesse de ton écoute, ta bonne volonté à te soigner au mieux en sachant que hélas, comme tous les Hommes toubibs et politiciens compris, un jour ou l'autre, tu es inguérissable de la Vie ...
Je trouve que jean-Luc t'a très bien écrit, relis de temps en temps le texte qu'il a mis le temps à te répondre, il est précieux si tu souhaites suivre ENFIN un axe plus autonome pour l'avenir.
Il n'est JAMAIS trop tard !
J'efface les trois messages ci-dessus qui t'ont fichu une petite "drine", et voilà ! Et puis si jamais un jour tu me sors encore par les trous de nez, ben, j'te l'dirai, passque je dis ce que je pense quand je trouve une situation malsaine.
Reprenons sur des bonnes bases, tu sais bien que j'ai montré bien de l'empathie pour toi pendant longtemps, j'ai été lassée au bout d'un moment à constater que ce qu'on te dit de gentil rentre par une oreille et ressort par l'autre, alors qu'au contraire, à la moindre chiquenaude on dirait Napoléon avec une nouvelle idée de livrer bataille.
PAIX, comme tu dis, et c'est pas "dans le monde" qu'on la fera, c'est en nous, en nous seulement. J'aimerais qu'il en soit autrement, mais l'humanité en est loin et il ne sert à rien de prendre ce poids-là sur nos épaules, en plus de celui que nous avons à porter du fait de nos blessures.
Je te souhaite sincèrement une bonne évolution, Philippe.
Amicalement, solidairement, Martine.