Bonjour cousine du Québec,
Pour une fille éprouver une plus grande douleur pour son papa que pour sa maman et l’inverse pour un garçon, fait partie de l’ordre des choses.
Quant à la durée des larmes, il n’y a pas de règle, chacun vit l’absence plus ou moins bien, il n’y a pas de règle non plus, elles risquent de revenir un jour ou l’autre lorsqu’on réalise vraiment l’absence,mais il n’y a pas de règle non plus.
Quant à la folie, elle a peu de chance de vous toucher dans le cas où leurs départs étaient inéluctables et que vous vous y étiez préparé.
La meilleure manière de vivre un deuil c’est de conserver dans sa tête et dans son cœur tous les plus beaux souvenirs de ceux qui ont été nos parents, c’est être sûr que leur disparition n’a pas détruit les liens qui existaient, ils sont là, dans notre cœur, on peut continuer à leur parler, à rire et à sourire en pensant à eux, même si ne plus pouvoir les toucher nous manquera toujours.
Continuez, sans culpabilité, à vivre, sans les oublier, c’est le plus bel hommage que vous pussiez leur rendre, et continuez à les faire vivre dans votre cœur.
Belle journée à tous nos cousins du Québec
Raymond