C'est juste incroyable, inadmissible, aberrant, inconcevable que la nuit de sa messe, j'aie pu faire un rêve aussi intime comme tu dis Stana.
L'on s'attendrait plutôt à une réaction de pleurs,
de malheur
, d'insomnie
, d'arrachage de cheveux
et de tapage de la tête contre les murs
Je ne m'attendais pas du tout à faire ce rêve. Mais alors pas du tout. Au contraire, j'angoissais car je me disais que je n'allais pas fermer l'oeil de la nuit et que le lendemain, je serais totalement crevée. Impossible à réveiller.
Et c'est ce qui me fait encore penser que ce fût une aide de mon subconscient car je me suis réveillée reposée, baignant pendant un moment dans le bien être et heureuse au souvenir de moi contre lui. Comme s'il n'était absolûment pas mort.
Et, en effet, jle lendemain, je ne suivais pas un c. mais une boite. Juste une boite. Et je me disais, mais enfin, c'est lui là dedans et tu ne ressens rien. Je n'arrivais pas à faire la liaison.
D'un côté une boite. De l'autre Marc. Je n'arrivais pas à faire se rejoindre ces deux informations. A les connecter entre elles.
J'étais à l'évidence atteinte de crétinisme aggravé de sidération. Je continuais à sourire, à parler, à marcher et à me tenir debout; sauf que je répétais 50 fois le même mot avant de pouvoir achever ma phrase. Comme un bégaiement bizarre. Débile totale. Et les gens amusés riaient autour de moi. Sauf un qui a dû comprendre que j'étais sous l'effet du choc. Et qui m'a souri. Incroyable comme, dans des moments pareils, un simple sourire peut vous aider et vous soutenir.
Heureusement, j'avais commandé une branche d'orchidées blanches à déposer sur le c. et j'avais interdit le cartouche. Lorsque j'ai demandé pourquoi ils n'avaient pas suivi mes instructions, réponse me fût faite que c'était légal. Et obligatoire.
Sans vraiment regarder, juste en tenant ma tête droite, j'ai détaché chaque fleur et je l'ai déposée sur le cartouche. Ainsi, j'ai pu ne voir qu'une boite. Et j'ai pu la regarder.
Encore une fois, mon cher subconscient était venu à mon secours.