Bonsoir Johann,
Merci pour ces souhaits de courage que tu nous envois et dont nous avons tous tellement besoin. Moi, ce sera le 2ème Noël sans mon amour qui est parti le 5 décembre 2010. L'an passé, j'étais sous le choc, anesthésiée, et très entourée (c'était si proche, on n'a pas voulu me laisser seule). Cette année, il en est tout autrement car les autres pensent (mais peut-être qu'avant nous l'aurions pensé également...) qu'on devrait aller mieux ! Alors qu'on est plus mal parce qu'on a réalisé l'horrible PLUS JAMAIS.
Je ne suis pas beaucoup intervenue ici mais j'ai lu tous tes messages et je comprends ton extrême détresse car, avec ta maman, vous n'avez vécu que l'un pour l'autre, que ta vie se fondait dans la sienne. Tu n'existais que par elle et elle par toi.
Bien qu'ouverts sur les autres, il en était de même avec mon mari. Je n'ai jamais pu avoir d'enfants... Alors, il était mon unique raison de vivre et moi la sienne.
Aujourd'hui comme toi, ma vie est un immense désert mais il faut chercher et trouver à combler cette énorme solitude, Yohann. Il faut regarder autour de nous et peut-être offrir à ceux qui en ont tant besoin, qui sont seuls comme nous, un sourire, un peu de notre temps, de chaleur et d'amitié. Pourquoi à l'occasion de ces fêtes qui vont être si dures à passer ne pas inviter une personne âgée, isolée, sans famille ? Ou aller à l'hôpital ou dans une maison de retraite échanger quelques instants d'amitié avec ceux qui ne recevront aucune visite ces jours-là ?...
Ce ne sont que des petites idées bien sûr... mais peut-être ne demandent-elles qu'à germer ?
En tout cas, je te souhaite un Noël le plus doux possible. Et ceux que nous aimons seront là de toute façon dans notre coeur.
Christine