Bonjour a tous et a toutes,
Voila 31 ans que ma mére est décédée d'une leucemie. a l époque, j avais 12 ans et en accord avec mon pére, c est une de mes soeurs qui a eu la lourde tache de finir de m elever. Je  ne m en suis pas trop mal sortie grace a elle, mais............ je n arrive pas a faire mon deuil depuis plus de 30 ans. je suis restée bloqué a l etape de l acceptation, vu que je n ai pas le choix!
Ce souci me gache la vie, celle de mon couple et de ma famille egalement. Il ne se passe pas un jour sans que je ne parle d 'elle et a l heure ou je vous ecris j 'ai l impression de revivre ce décés . C' est absolument atroce!
Si vous aussi vous etes dans ce cas, aidez moi, que puis je faire pour arriver a "digerer" la mort de ma mere.
 Tous vos temoignages et vos conseils seront les bienvenus. merci et bonne journée.
Nath.

Bonjour Nath,


Je me reconnais un peu dans ton témoignage même si je n'en ai jamais parlé. j'ai découvert ce site suite au décès de mon compagnon il y a 5 mois mais le décès qui a conditionné ma vie c'est le décès de ma grand-mère qui m'a élévée. J'avais 12 ans lorsqu'elle est morte d'une rupture d'anévrisme; à l'époque on ne savait pas gérer ça comme maintenant. Nous étions en vacances au bord de la mer et elle a été rapatriée en compagnie de ma tatie célibataire qui vivait avec nous, à la demande de ma mère, par les pompiers vers sa ville de résidence près de chez mes parents. Elle est restée une semaine dans le coma puis elle est décèdée mais on a pas jugé opportun de venir me chercher pour lui dire au revoir  . C'est la propriètaire du logement que nous louions pour les vacances qui m'a appris la nouvelle la veille du jour ou mes parents sont venus ( en grand deuil ^^) me récupérer... je n'ai pas versé une larme... Mais à partir de ce jour moi qui était une élève brillante je suis devenue indisciplinée et j'ai fait de ma vie un vrai champ de bataille . Lorsque mon mère est dcd il y 20 ans je n'ai pas versé une larme non plus et pourtant, même si ma mère limitait au maximum mes contacts affectif avec lui, je l'adorais. Mes première larmes je les ai versé cette années et c'était même des torrents quand mon compagnon Chris est parti après 18 mois de combat contre cette saleté de cancer. Il n'est jamais trop tard pour accepter le départ de quelqu'un mais tant qu'on ne l'a pas fait la vie est plus compliquée. Je suis de tout coeur avec vous.