Bonjour à tous et à toutes,
Maman, voici vingt mois que tu es partie : que de tristesse, de pleurs, trop de pleurs qui m'épuisent et me rongent petit à petit.
Je suis seule, pourtant en famille, avec ma peine que personne ne comprend.
Il faut laisser "le temps au temps" à ce qu'on dit. Je trouve que c'est bien long. J'ai beau me résonner, me dire qu'à l'age ou tu es partie, j'ai eu la chance de t'avoir jusque là. Mais, tu laisses un trop grand vide, une grande partie de mon coeur a été fracassé par ta disparition.
Bien sur, c'est le cycle de la vie, c'est normal, les plus anciens partent : mais voilà on les croit immortels, tellement on a l'habitude de les cotoyer, de les avoir avec nous, meme s'ils sont un peu dans leur monde à eux.
Puis un beau jour, c'est le grand crach !!! ET là, très très difficile a s'en remettre.
Tout me fait penser à toi "ma maman" : un plat, une couleur, quelque chose que je vois dans la rue.
Tu étais douce, une très bonne maman, qui nous a élevés seule , mon frère et moi. Un travail très dur de 15h à minuit. Plus d'une fois, j'ai angoissé à l'idée que tu rentrais si tard, jusqu'au jour ou tu as été agressé. Tu as toujours été là pour moi, j'ai fait ce que j'ai pu pour t'aider les dernières années, mais étais-ce suffisant......
Tout le monde dit que j'ai le regard triste, éteint. Oui c'est de t'avoir perdu. Je t'ai eu huit mois, après mon retour d'Afrique, c'est trop peu. J'avais encore plein de choses à te faire partager et qui t'auraient rendu heureuse, comme ce dernier Noel, que nous avons passé tous ensemble. à la maison.
Tu me manques terriblement, je pleure constamment, un rien et cela repart. Je voudrais tellement te serrer une dernière fois dans mes bras, et t'embrasser dix fois mille fois.....
La vie est dure, perdre sa maman, c'est irremplaçable car nous en avons "qu'une", "qu'une" seule et unique.
Courage à ceux et celles qui sont dans mon cas.