Quand je regarde le téléfilm « Fanchette et George «, avec George Sand comme héroïne, tous ces produits du jardin, cette nature, et le tempérament de cette femme.
Je le regarde.
Comme du temps où nous regardions tous ces bons films ensemble.
Mais elle est morte.
Je sais cependant que cette histoire, ces images, lui auraient plu, l’auraient émue.
Alors pourquoi s'en priver ? C'est comme une sorte de partage posthume.
Marilyn et moi étions allés à Nohant, voir la maison de George Sand.
Nous nous étions régalés de cette visite.
Plus tard nous avons confectionné des marionnettes tous les deux, et fait de petits spectacles, après avoir vu celles de Maurice, le fils de George.
Son merveilleux petit théâtre.
Quand je regarde le téléfilm « Fanchette et George « avec Ariane Ascaride qui incarne cette femme, moi j’ai de la mélancolie qui monte car je le regarde tout seul.
Alors j’écoute le Bill Evans Trio. ce qui ne change rien à mon état, mais au moins mes oreilles sont contentes, ça fait une partie de moi qui se réjouit. La réjouisssance, depuis la mort de Marilyn, c'est jamais tout le corps en une fois. C'est par petits morceaux.