Bonjour à toutes et tous,
Bien sûr que nous devrons avancer, que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas sombrer à notre tour
dans la maladie.... Si nous avons beaucoup de regrets nous savons aussi plus que jamais que "la mère parfaite"
n'existe pas, de ce fait nous n'avons pas à justifier notre attitude, simplement reconnaître avec humilité notre impuissance,
notamment dans la maladie physique et psychique (moins visible, souvent niée et pire... en progression...) !
Pour cette raison, et je ne parle que pour le cas de ma fille, son geste n'est "pas un choix", c'est un acte pathologique, un des
symptômes de la dépression... (info-dépression.fr et infosuicide.org) le "dernier remède trouvé" à trop de souffrance psychique !
Je souhaite que la dépression quelle que soit la façon sous laquelle elle se manifeste soit enfin prise au sérieux dès le départ, qu'on parle enfin davantage de la prévention du suicide !
Dès que j'aurai terminé mes démarches en cours (hôpital et médecin-psychiatre) s'il me reste un souffle de force et de vie
je ferai tout ce que je pourrai pour me consacrer bénévolement à cette cause.... Si nous avions été prévenus, si nous avions pu l'aider, ma Cath serait en vie ; elle s'est battue pendant des mois, je ne pouvais tout assumer à moi seule.
Et je le répète une fois de plus... nos proches ont cru qu'elle simulait la maladie, tous m'ont reproché de l'aider, de la conforter dans sa perte d'autonomie.... GRAVISSIME car je finissais par croire que je lui nuisais... par croire que je devais la laisser se débrouiller sans moi alors qu'il lui fallait une présence, un soutien, des soins appropriés, le temps de se tirer d'affaire... elle y croyait.
Voilà pourquoi je suis abandonnée à mon tour, car si moi je dois subir la perte horrible de ma fille , les autres n'assument pas le
comportement erroné qu'ils ont adopté à l'égard de mon enfant, à mon égard, la fuite est... leur réaction !
Nous ne pouvons réduire tous les cas de suicides à une seule origine mais tous les cas de suicides méritent d'être combattus !
Je suis une maman qui n'a pu éviter le pire à son unique enfant, que "médecins et entourage dans l'ignorance" ont enfermée dans
l'irrémédiable et ce, en l'espace de quelques mois, suite à une séparation compliquée qu'elle pensait pouvoir solutionner, pour elle et ses deux enfants, elle avait tout prévu sauf... la fatigue puis la maladie !
Chaleureusement . Mamm'j