Il est vrai que de par mon métier, sans me rendre compte tout au long de l'accompagnement et du deuil j'ai, à mon insu utiliser des réflexes de gestion stress qui m'ont aidé. C'est une psy qui plus d'un an après le décès m'en a fait prendre conscience.
J'étais obligée dans la partie de mon travail où j'anime des groupes de gestion stress, sophrologie, Qi Gong de pratiquer, en plus cela constituant 150 séances par an ce qui n'est certes pas rien.
J'ai eu recours beaucoup à l’acupuncture pendant 14 mois quasi 1 à 2 fois par mois et plus au tout début. Puis ce fut plus espacé et j'ai cessé vers 18 mois de deuil.
Au début j'ai utilisé bien des choses cumulées
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/quand-le-compte-de-sommeil-n'y-est-pas/msg47424/#msg47424 notamment au niveau plantes
rapidement j'ai dû ajouter morphéa de Fenioux et passiflora composé en homéopathie 2 à 4 fois par nuit
puis à 18 mois de deuil j'ai dû ajouter pour son effet antidépresseur la gentiane prise sous forme gentiane-mélisse de chez Fenioux
enfin j'ai pu diminuer tant les quantité que les variétés
Après le dur anniversaire des 2 ans j'ai pu réduire le passiflora composé pris rarement, diminuer à 1 gélule la passiflore et la mélisse (j'ai eu à utiliser à un moment 4 de chaque et l'escholtzia)
j'ai gardé safrazen, morphéa
et tryptoB6
et ajouté le matin mucuna de Fenioux (riche aussi en vit B)
la neuro psy m'ayant assuré qu'il n'y avait aucun danger à multiplier les AJR ... vu les vit B dans saframax etc
mucuna chez Fenioux étant avec tyrosine (1 acide aminé) qui permet de synthétiser la dopamine et vit B6 m'a donné un sacré soutien très visible alors que je n'y croyais pas vraiment spontanément
c'est sa L Dopa précurseur de la dopamine qui certainement a agit.
Je ne sais pas quand je pourrai tout lâcher ... car mon terrain avait été mis à mal par tant d'années d'accompagnement
je suis satisfaite d'avoir pu éviter les médications allopathiques et leurs effets secondaires
je sais que ces médications peuvent servir à des personnes tout en restant prudent à ne pas en devenir dépendant
rien n'enlève la douleur, la souffrance mais avoir une résistance intérieure, biologique pour l'affronter est des plus utile !
J'avais eu la "chance" de pouvoir garder une alimentation équilibrée, cela a pu m'aider, je mange une banane par jour pour ses vertus et du chocolat noir à minima 85 % voire 100 % de cacao, beaucoup de céréales et graines complètes (millet, sarrasin, quinoa,blé ...)
voilà mon témoignage à 26 mois de deuil