91
Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le 04 janvier 2025 à 12:17:45 » Merci pour ta réponse ma chère Qiguan oui, je suppose que nous en connaissons tous des personnes ayant vécu des deuils en dés périodes particulièrement symboliques. Il n'y a pas de "bon moment" pour perdre un être très cher, c'est toujours une terrible èpreuve que nous voudrions tous ne jamais vivre, mais c'est impossible...mais certaines dates empirent encore la souffrance du deuil, c'est certain. D'ailleurs, la date-aniversaire d'un décès, et ses alentours, est toujours une période délicate à vivre-je suis bien placée pour le savoir: le 2 mai, jour et mois de la mort de Pierre, est toujours, tant d'années après, une journée très particulière et émouvante.
Concernant ce 3 novembre où c'est Jean-Philippe qui nous a quitté, que ce soit en période de Toussaint, où chacun honore ses défunts, amène des chrysanthèmes au cimetière, etc...a bien sûr èté trés difficile, d'autant plus que la veille et l'avant-veille encore, c'était la mémoire de mon compagnon d'avant que j'honorais. Mais comme j'avais passé, l'année d'avant, un merveilleux Noel avec lui, j'ai réussis, malgrès toute cette souffrance, a revivre en pensée ce si beau souvenir le moment venu, et de trouver un peu de douceur dans cette fin d'année; de petits moment dans mon appartement que j'avais dècoré comme nous l'avions faits l'année précédente.
Je comprend très bien ce que tu as dû èprouver les premiers Noel sans Jean, d'autant plus que les souvenirs de sa maladie y étaient liés que ça ai pus s'estomper peu à peu, au fil du temps, et que tu puisse maintenant profiter, autant que possible, de ces petits moments précieux, est un encouragements pour tant d'autres je peux témoigner qu'il en a été, et en est de même pour moi. Nous avons plus de ressources que nous l'imaginons dans un premier temps, et cette évolution est dans l'ordre naturel des choses, qui ne doit être ni bloqué, ni provoqué. Et que l'amour et les beaux souvenirs de nos aimés, y compris ceux liés à de jolies fêtes restent dans nos coeurs, quel que soit le temps ècoulé-tout en étant mieux vécus que les premières années, démontre bien que l'amour ne meurt pas
Moi non plus, les festivités excessives, je n'ai jamais beaucoup aimé. Je me souviens des belles fêtes dans la grande maison de mes grands-parents, quand j'ètais toute petite il y avait toute la famille, la maison était magnifiquement dècorée, et c'était de vrais festins des fêtes comme ça, peut-être, quand ça reste familial, mais dans des lieux publics, ça ne me dirait pas grand chose. D'ailleurs, j'ai des goûts simples: je prèfère être dans un cadre familier, entourée de jolies décorations, bien au chaud, à dèguster des petits plats devant des films de Noel, ce genre de choses et c'est ce que j'ai fait cette année encore, autant pour Noel que pour le Nouvel An-et je n'enlèverai mes décorations que Le 1er fevrier exactement-ça me fait du bien de pouvoir les comtemplerquand je veux, ça aussi c'est une relaxation pour moi.
Oui, comme tu dis, on peux se construire de nouveaux souvenirs quand le deuil est plus apaisé...tout en gardant, symboliquement, quelque chose des souvenirs liés à nos aimés, et à toutes les période de l'année que nous avons partagé avec eux-ça c'est mon expèrience personnelle.
Je t'embrasse
Concernant ce 3 novembre où c'est Jean-Philippe qui nous a quitté, que ce soit en période de Toussaint, où chacun honore ses défunts, amène des chrysanthèmes au cimetière, etc...a bien sûr èté trés difficile, d'autant plus que la veille et l'avant-veille encore, c'était la mémoire de mon compagnon d'avant que j'honorais. Mais comme j'avais passé, l'année d'avant, un merveilleux Noel avec lui, j'ai réussis, malgrès toute cette souffrance, a revivre en pensée ce si beau souvenir le moment venu, et de trouver un peu de douceur dans cette fin d'année; de petits moment dans mon appartement que j'avais dècoré comme nous l'avions faits l'année précédente.
Je comprend très bien ce que tu as dû èprouver les premiers Noel sans Jean, d'autant plus que les souvenirs de sa maladie y étaient liés que ça ai pus s'estomper peu à peu, au fil du temps, et que tu puisse maintenant profiter, autant que possible, de ces petits moments précieux, est un encouragements pour tant d'autres je peux témoigner qu'il en a été, et en est de même pour moi. Nous avons plus de ressources que nous l'imaginons dans un premier temps, et cette évolution est dans l'ordre naturel des choses, qui ne doit être ni bloqué, ni provoqué. Et que l'amour et les beaux souvenirs de nos aimés, y compris ceux liés à de jolies fêtes restent dans nos coeurs, quel que soit le temps ècoulé-tout en étant mieux vécus que les premières années, démontre bien que l'amour ne meurt pas
Moi non plus, les festivités excessives, je n'ai jamais beaucoup aimé. Je me souviens des belles fêtes dans la grande maison de mes grands-parents, quand j'ètais toute petite il y avait toute la famille, la maison était magnifiquement dècorée, et c'était de vrais festins des fêtes comme ça, peut-être, quand ça reste familial, mais dans des lieux publics, ça ne me dirait pas grand chose. D'ailleurs, j'ai des goûts simples: je prèfère être dans un cadre familier, entourée de jolies décorations, bien au chaud, à dèguster des petits plats devant des films de Noel, ce genre de choses et c'est ce que j'ai fait cette année encore, autant pour Noel que pour le Nouvel An-et je n'enlèverai mes décorations que Le 1er fevrier exactement-ça me fait du bien de pouvoir les comtemplerquand je veux, ça aussi c'est une relaxation pour moi.
Oui, comme tu dis, on peux se construire de nouveaux souvenirs quand le deuil est plus apaisé...tout en gardant, symboliquement, quelque chose des souvenirs liés à nos aimés, et à toutes les période de l'année que nous avons partagé avec eux-ça c'est mon expèrience personnelle.
Je t'embrasse
92
Après le suicide d’un proche / Re : mort de mon père quand j'avais cinq ans et suicide de ma femme
« Dernier message par kompong speu le 04 janvier 2025 à 06:07:10 »Salut
Tous mes vœux, je vais espérer que cette nouvelle année t'apporte un peu plus de sérénité et ce qq soit ta situation médicale.
J'ai vécu 3 ans de soins sur 2 périodes et je n'ai retenu qu'une chose acceptation n'est pas soumission.
Amicalement kps
Tous mes vœux, je vais espérer que cette nouvelle année t'apporte un peu plus de sérénité et ce qq soit ta situation médicale.
J'ai vécu 3 ans de soins sur 2 périodes et je n'ai retenu qu'une chose acceptation n'est pas soumission.
Amicalement kps
93
Être un parent en deuil / Re : Mamandeuil ou la vie après la mort de ma fille.
« Dernier message par Hélènou le 03 janvier 2025 à 08:44:42 »Après le sommeil.
D'une part, je tiens à rajouter un "p" à mon " grapiller" d'hier soir.
Je préfère.
Ensuite, la nuit a fait son oeuvre.
Mon cerveau lent a pu percevoir toute la dimension de tes mots, Eva Luna, au sujet mon mon aînée.
Il a pu collecter tous ses efforts pour être deux et je réalise seulement maintenant qu ils sont GIGANTESQUES.
Je n'avais pas perçu tout cela.
C'est vertigineux.
Alors aujourd'hui, je vais prendre mon clavier et noter toutes ces évidences qui m'échappaient .
Voilà qui me donnera forcément l'envie d'être , ou de tenter d'être , à sa hauteur.
Si je mérite une médaille, je ne peux imaginer ce que toi, tu mérites. Tes mots , sont de l'or pour tant d entre nous.
Merci encore.
Merci est un trop petit mot.
Meilleure journée possible à tous.
D'une part, je tiens à rajouter un "p" à mon " grapiller" d'hier soir.
Je préfère.
Ensuite, la nuit a fait son oeuvre.
Mon cerveau lent a pu percevoir toute la dimension de tes mots, Eva Luna, au sujet mon mon aînée.
Il a pu collecter tous ses efforts pour être deux et je réalise seulement maintenant qu ils sont GIGANTESQUES.
Je n'avais pas perçu tout cela.
C'est vertigineux.
Alors aujourd'hui, je vais prendre mon clavier et noter toutes ces évidences qui m'échappaient .
Voilà qui me donnera forcément l'envie d'être , ou de tenter d'être , à sa hauteur.
Si je mérite une médaille, je ne peux imaginer ce que toi, tu mérites. Tes mots , sont de l'or pour tant d entre nous.
Merci encore.
Merci est un trop petit mot.
Meilleure journée possible à tous.
94
Être un parent en deuil / Re : Mamandeuil ou la vie après la mort de ma fille.
« Dernier message par Hélènou le 02 janvier 2025 à 23:59:13 »Merci beaucoup Eva Luna pour tes mots qui pansent.
Et puis, merci aussi de donner l'idée de coter les mois in utero.
Ça m'ait, de grapiller un peu de ce que ma Faucheuse m'a retiré.
C'est une résistance qui me plaît.
Résolutions pour 2025 donc:
1. Penser comme France Gall
2. Grapiller le temps in utero
3. Me bouger pour que " mon ainée qui aime pour deux" soit récompensée de ses efforts.
Je vais m accrocher à ces résolutions .
Tes mots me permettent de relever la tête.
Et puis, merci aussi de donner l'idée de coter les mois in utero.
Ça m'ait, de grapiller un peu de ce que ma Faucheuse m'a retiré.
C'est une résistance qui me plaît.
Résolutions pour 2025 donc:
1. Penser comme France Gall
2. Grapiller le temps in utero
3. Me bouger pour que " mon ainée qui aime pour deux" soit récompensée de ses efforts.
Je vais m accrocher à ces résolutions .
Tes mots me permettent de relever la tête.
95
Vivre le deuil de son conjoint / Re : Veuve elle témoigne
« Dernier message par NatVal22 le 02 janvier 2025 à 19:33:59 »Le témoignage de Tina est très enrichissant et éclairant. En tout cas pour moi.
Merci Qiguan encore une fois pour le partage.
Merci Qiguan encore une fois pour le partage.
97
Vivre le deuil de son conjoint / Re : depuis le 23 avril 2014
« Dernier message par qiguan le 02 janvier 2025 à 15:11:37 »Lu Pablo Neruda :
Je t'enverrai un baiser avec le vent et je sais que tu l'entendras, tu te retourneras et, sans me voir, je serai là...
Je t'enverrai un baiser avec le vent et je sais que tu l'entendras, tu te retourneras et, sans me voir, je serai là...
98
Vivre le deuil de son conjoint / Veuve elle témoigne
« Dernier message par qiguan le 02 janvier 2025 à 15:00:25 »Qui ne connaît pas la célèbre chanson « Il est libre Max », interprétée par Hervé Christiani ?
Sa femme, Tina, a été à ses côtés jusqu’à la fin, se dévouant entièrement à lui. Après son décès en 2014, Tina a reçu de nombreux messages de sa part, qui l’ont accompagnée et guidée sur le chemin de sa renaissance.
Dans son livre « Tu n’es pas parti sans laisser d’adresse », elle partage leur histoire d’amour transcendant la mort, témoignant de ce lien indéfectible qui continue de les unir.
Découvrez son entretien touchant et plein d’espoir dans https://www.youtube.com/watch?v=lWdLqAlok9k
il est libre Max
https://www.youtube.com/watch?v=eBuTHDRD9mA
Sa femme, Tina, a été à ses côtés jusqu’à la fin, se dévouant entièrement à lui. Après son décès en 2014, Tina a reçu de nombreux messages de sa part, qui l’ont accompagnée et guidée sur le chemin de sa renaissance.
Dans son livre « Tu n’es pas parti sans laisser d’adresse », elle partage leur histoire d’amour transcendant la mort, témoignant de ce lien indéfectible qui continue de les unir.
Découvrez son entretien touchant et plein d’espoir dans https://www.youtube.com/watch?v=lWdLqAlok9k
il est libre Max
https://www.youtube.com/watch?v=eBuTHDRD9mA
99
Vivre la perte d'un parent / Re : J'ai perdu mes deux parents en deux mois
« Dernier message par Fox le 02 janvier 2025 à 12:32:26 »Bonjour Tapta
Tous tes sentiments entremêlés ne semblent pas du tout étranges eu égard aux pertes toutes récentes de tes deux parents.
Comme tu le dis, tu as ta propre vie, ta famille, ton travail, qui constituent la charpente sur laquelle tu vas pouvoir t'appuyer pour continuer à cheminer.
Mais la perte de tes fondamentaux, ta matrice, ton enfance va prendre du temps à être digérée. C'est évident et normal.
Je connais de loin un homme dont le papa était en fin de vie hospitalisé. Proche de la mort, sa femme devait lui rendre visite mais celle-ci a été victime d'un accident domestique et est décédée. Les enfants ont du apprendre à leur père, sur son lit de mort, le décès de son épouse.
Il y a aussi beaucoup de témoignages de veuf ou de veuve qui partent très rapidement après la mort de leur conjoint. Tu dis que ta maman n'avait pas de signe de fragilité ? En même temps, passe 75 ans, pour beaucoup, le moindre petit caillou peut engendrer la mort. C'est très difficile à comprendre et à admettre. Mais c'est la réalité du grand âge.
Tout ça ne soulagera pas ta peine, mai tu devrais recevoir un message de qidan qui t'enverra peut être des liens de témoignages de personnes ayant vécu la perte des deux parents concomitante.
Moi je suis dans la peine depuis 8 mois. Contrairement à toi je n'ai pas de conjoint et d'enfant alors c'est très difficile de m'en remettre. J'oscille entre la culpabilité, la négociation et l'acceptation, en fonction des jours.
Bon courage
Tous tes sentiments entremêlés ne semblent pas du tout étranges eu égard aux pertes toutes récentes de tes deux parents.
Comme tu le dis, tu as ta propre vie, ta famille, ton travail, qui constituent la charpente sur laquelle tu vas pouvoir t'appuyer pour continuer à cheminer.
Mais la perte de tes fondamentaux, ta matrice, ton enfance va prendre du temps à être digérée. C'est évident et normal.
Je connais de loin un homme dont le papa était en fin de vie hospitalisé. Proche de la mort, sa femme devait lui rendre visite mais celle-ci a été victime d'un accident domestique et est décédée. Les enfants ont du apprendre à leur père, sur son lit de mort, le décès de son épouse.
Il y a aussi beaucoup de témoignages de veuf ou de veuve qui partent très rapidement après la mort de leur conjoint. Tu dis que ta maman n'avait pas de signe de fragilité ? En même temps, passe 75 ans, pour beaucoup, le moindre petit caillou peut engendrer la mort. C'est très difficile à comprendre et à admettre. Mais c'est la réalité du grand âge.
Tout ça ne soulagera pas ta peine, mai tu devrais recevoir un message de qidan qui t'enverra peut être des liens de témoignages de personnes ayant vécu la perte des deux parents concomitante.
Moi je suis dans la peine depuis 8 mois. Contrairement à toi je n'ai pas de conjoint et d'enfant alors c'est très difficile de m'en remettre. J'oscille entre la culpabilité, la négociation et l'acceptation, en fonction des jours.
Bon courage
100
Vivre la perte d'un parent / J'ai perdu mes deux parents en deux mois
« Dernier message par Tapta le 02 janvier 2025 à 02:36:02 »Bonjour à tous,
Mon papa qui était atteint d'un cancer, âgé de 81 ans, est parti le 22 septembre dernier.
Ma maman, que tout le monde imaginait centenaire, est partie brutalement à son tour en l'espace de 36 heures.
C'était le 26 novembre dernier.
C'est terrible, je me sens abandonnée, avec ma soeur... C'est irréel... Pas les deux, si vite ...
Les fêtes ont été très difficiles.
Je suis adulte, j'ai des enfants, un mari ...
Une soeur avec qui je m'entends très bien, et un métier que j'aime.
Les conditions de la reconstruction sont bonnes.
Mais je suis comme sonnée, je bascule entre crises de larmes, souvenirs doux et moments où je me sens bien, normale je dirais.
Cette ambivalence d'états qui se suivent sans que je puisse les anticiper ou les contrôler me posent des problèmes de sommeil, de stress...
J'arrive à travailler, il le faut, pour mon équilibre, et parce que je suis à mon compte.
Si je ne travaille pas, mon activité s'effondrera.
J'aimerais lire des témoignages, même si j'ai bien conscience que perdre deux parents si proche dans le temps, c'est heureusement rare.
J'aimerais savoir si le processus que je rencontre est "normal", si je dois m'inquiéter et si oui, de quel aspect exactement...
J'aimerais lire vos mots, vous qui êtes passés par là, et avez le recul suffisant pour en parler avec une distance apaisée, je l'espère.
Merci à vous.
Mon papa qui était atteint d'un cancer, âgé de 81 ans, est parti le 22 septembre dernier.
Ma maman, que tout le monde imaginait centenaire, est partie brutalement à son tour en l'espace de 36 heures.
C'était le 26 novembre dernier.
C'est terrible, je me sens abandonnée, avec ma soeur... C'est irréel... Pas les deux, si vite ...
Les fêtes ont été très difficiles.
Je suis adulte, j'ai des enfants, un mari ...
Une soeur avec qui je m'entends très bien, et un métier que j'aime.
Les conditions de la reconstruction sont bonnes.
Mais je suis comme sonnée, je bascule entre crises de larmes, souvenirs doux et moments où je me sens bien, normale je dirais.
Cette ambivalence d'états qui se suivent sans que je puisse les anticiper ou les contrôler me posent des problèmes de sommeil, de stress...
J'arrive à travailler, il le faut, pour mon équilibre, et parce que je suis à mon compte.
Si je ne travaille pas, mon activité s'effondrera.
J'aimerais lire des témoignages, même si j'ai bien conscience que perdre deux parents si proche dans le temps, c'est heureusement rare.
J'aimerais savoir si le processus que je rencontre est "normal", si je dois m'inquiéter et si oui, de quel aspect exactement...
J'aimerais lire vos mots, vous qui êtes passés par là, et avez le recul suffisant pour en parler avec une distance apaisée, je l'espère.
Merci à vous.