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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Une guerre perdue d'avance
« Dernier message par Nicole59 le 22 mai 2024 à 22:50:10 »
PapiFi ne sera pas le seul à te parler de MamiKat  Camille, ton papa le fera avec lui, et MamiKat vivra à travers sa famille.
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Vivre le deuil de son conjoint / Un mois et 6 jours
« Dernier message par flo1969 le 22 mai 2024 à 22:45:51 »
1 mois et 6 jours que tu es parti....en 35 ans on ne s'était pas quitté plus d'une semaine.
J'ai l'impression que mon cerveau n'a pas encore intégré le fait que tu es parti.....tu vois j'ose même pas écrire mort!!!!
Sans cesse je me repasse la scène où je te découvre ,te masse,l'arrivée des pompiers....
J'attends ton retour ,tes messages....mais quand mon cerveau va enfin accepter que tu n'es plus là ?
Cette lutte incessante contre la réalité m'épuise ,me bouffe .
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Du mal à y croire
« Dernier message par Virginie14 le 22 mai 2024 à 22:38:02 »
Bonsoir chers vous,  Faïk,  Nicole,  Denis, Stana, Quigan, Fox, et Mariem,

Comme je vois que vous avez souffert aussi beaucoup et tout comme Denis il y avait des signes qu’il arrivait à la fin, je me souviens même que mon époux se voyant jamais rétabli de son infection avec tous ses symptômes et son état se fragilisant m’avez dit un après midi alors que je venais pour la dernière fois de le remettre dans son lit car il n’avait supporté son fauteuil roulant que deux petites heures « je crois que je suis arrivé à la fin » et moi je lui ai répondu que non il disait parce qu’il se sentait mal à cause de ses fièvres et suées du matin et frigorifié en fin d’après-midi. Mais en fait il devait sentir et moi d’un côté je le voyais aller jamais mieux voir pire mais je ne voulais pas l’admettre et surtout pas lui dire des choses comme ça.
Alors le 8 avril la HAD a décidé de le refaire hospitaliser au CHU pour qu’il soit pris en charge par des infectiologues. Durant trois semaines il sera resté pour faire des cultures ce qui prenait du temps disant les soignants alors il fallait de la patience. Je venais à ses côtés dès que les qu’il avait besoin était fait, je faisais en sorte d’arriver avant midi pour m’assurer qu’il mange un peu et surtout l’aider pour car il avait des tremblements surtout d’une main et ce depuis quasiment le début mais qui se sont aggravés dans le temps.
Durant cette période il aura également était soigné pour un épanchement pulmonaire qui aura duré assez longtemps niveau drain.
Puis les infectiologues nous aurons donné leurs conclusions comme quoi ils étaient arrivés au car ils avaient donné plusieurs traitements antibiotiques pour plusieurs infections et qu’ils avaient traité large et qu’à présent il fallait qu’il soit repris en charge au centre Baclesse par son oncologue car ils pensaient que son cancer devait être repris en charge. Comme ils n’arrivaient pas à obtenir ni chambre ni contact probant moi j’ai pété une guelante au secrétariat de l’oncologie et la veille au soir je leur avais envoyé un mail pour leur informer de la situation et qu’ils ne répondaient pas au CHU.
L’après-midi mon époux était transféré à Baclesse mais cela faisait trois jours qu’il se dégradait, il était confus dans ses paroles il avait comme des hallucinations . Baclesse on mis au moins  4 jours à se décider à faire un IRM et il on trouvé un caillot de sang qui devait certainement être là depuis un bon moment puisqu’il était déjà confus au CHU. Ils ont fait des injections pour dissoudre le caillot puis mon époux commencé à avoir du mal à articuler sa bouche semblait se contracter, croyez moi malgré tout il avait toute sa tête reconnaissait chaque personne, il était si fatigué qu’il partait régulièrement dans un semis sommeil et lorsqu’il se réveillé il demander à rentrer à la maison.
Le  lundi l’oncologue lui rendait visite à sa chambre et lui demandait si il souffrait et il répondait que non, elle me demanda que l’on aille au salon des familles faire un point. Elle m’expliqua qu’elle était consternée car malgré l’arrêt de son cachet chimio depuis plusieurs semaines sont cancer n’avait flambé et même que deux tumeurs assez grosses au cerveau avaient presque disparu avec les rayons mais que les méninges étaient pris et que c’était très mauvais, elle n’en revenait pas de voir mon époux aussi alerte malgré sa bouche qui se figé et l’empêchait d’articuler. J’ai encore une bien spécifié à l’oncologue que mon époux voulait rentrer à la maison et qu’il voulait mourir chez lui c’était son souhait et je voulais le respecter mais elle voulait que sa collègue oncologue du cerveau l’examine le jeudi car le mercredi c’était le 1er mai et elle ne travaillait pas il le voyait tellement pas partir bien que pour elle il était arrivé à la fin et moi là j’en avais bien conscience.
Ce 1er Mai lorsque je suis arrivée dans sa chambre il avait un masque pour l’aider à respirer  et dés qu’il m’a vu il m’a dit « je veux sortir tout de suite ! » je suis allée immédiatement dans le couloir voir l’infirmière et lui qu’il fallait que mon mari rentre  très vite car il partait sous peu. Ils n’ont accepté que pour le lendemain car étant le 1er Mai fichu moi de Mai il ne pouvaient obtenir aucun transport. Il devait rentrer le lendemain, je suis revenue à sa chambre et je lui ai dit de manière contente pour l’apaiser mais il continué à réclamer de rentrer sur le champ, j’étais si triste de ne pouvoir lui dire « oui c’est pour maintenant  mon chéri » il pouvait revenir à la maison le lendemain. Mon frère qui sera venu à chacune et chaque jours de ses hospitalisations deux  pour une durée de un mois sera encore venu le voir et mon amour lui aura fait un grand sourire mon frère l’aura embrassé et caresser comme chaque jours.
Puis à la fin de l’après midi un temps pluvieux il aura cessé de respirer car son cœur fatigué, il aura développé une méningite suite à toutes ces infections liées à la première opération de la moelle épinière et cela l’aura emporté. Le cancer qu’il porté était certe métastasé  depuis le début mais il n’avait pas évolué au point que ce soit lui qui lui donne le dernier coup.

Je me suis encore levée salement ce matin et comme tous les matins depuis son départ je pleure devant mon café c’est le pire moment et je suis pressée de me mettre à mes ouvrages de la journée pour que le temps passe vite et ne plus penser.
Ce matin je parlais à sa photo que l’on a conservé de sa cérémonie où il est si beau heureux et souriant et je lui disais que ce n’était pas possible et qu’il allait rentrer ce n’est pas possible autrement. Comme c’est dur mon cœur est en milles morceaux.

Voici  une bonne partie de que mon pauvre époux adoré aura subit, ce fut horrible de le voir souffrir autant et subir toutes les galères les unes après les autres. Je l’aime tant depuis mon enfance.

Je vous souhaite une soirée la plus douce possible à vous chers amis et amies d’ici qui savaient ce que je traverse.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Une guerre perdue d'avance
« Dernier message par Mariemo33 le 22 mai 2024 à 22:05:15 »
Longue vie à Camille, beaucoup de force pour son grand-père.
Amicalement,
Mariemo33
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Mariemo33 le 22 mai 2024 à 22:02:23 »
Bonsoir mes amies,

Encore une journée sans lui, sans sa présence précieuse et unique, Heureusement j'étais au travail et plusieurs collègues sont passés me voir, j'ai pu parler de lui. Le grand patron de mon service m'a vue passer dans le couloir, il m'a invitée à entrer dans son bureau, nous nous somme assis et avons parlé longuement, il m'a réconfortée en me disant que j'étais importante pour tous dans le service, m'a parlé de la mort de sa sœur et du désarroi de son beau-frère face à cette perte. Toutes ces attentions m'ont beaucoup touchée, ils sont si gentils.
Ce soir, j'ai revécu nos dernières vacances en faisant défiler les photos de l'ordinateur. Mon homme, son image, j'avais tant envie de le revoir tout en sachant que ce serait dur de revivre ces moments de bonheur à deux.  Quel sourire magnifique il avait, comme nous étions unis. La tristesse, toujours, ce chagrin qui me tient éveillée jusque tard le soir même si j'étais debout à 5h30.
Demain journée à la maison, j'ai laissé tout le repassage à faire, et du ménage pour ne pas avoir à trop penser. Et pour m'occuper, j'irai peut-être marcher l'après-midi, je pourrai lui parler à voix haute dehors, en pleine nature.
Je vous souhaite une douce soirée, mes amies, et une ambiance de quiétude et de sérénité.
Baisers amicaux
Marie
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Une guerre perdue d'avance
« Dernier message par pscar13 le 22 mai 2024 à 21:24:00 »
Ma MamiKat,

Je m’appelle Camille, je pèse 3K210, on ne m’a pas encore mesuré, je suis sorti du ventre de maman aujourd’hui à 14h22 après neuf mois au chaud dans son ventre, elle a supporté douze heures de travail avec la force et le courage que tu admirais chez elle, je suis le petit garçon de ton petit garçon, c’est un vrai papa maintenant et il va me transmettre tout l’Amour que tu lui a donné et qu’il donne déjà à ma maman.
Je crois que je ne comprendrai pas tout de suite pourquoi tu n’es pas là mais mon PapiFi m’aidera à te connaitre, plus tard, quand je serai assez grand.
Maman m’a dit que la gynécologue qui a géré cette naissance compliquée s’appelle Katia, merci de veiller sur moi comme tu l’as fait pour mon papa et ma maman.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Du mal à y croire
« Dernier message par Faïk le 22 mai 2024 à 19:31:24 »
L'enfer a commencé dès l'annonce de sa maladie, tout de suite après le décès de Pa'.
Suite à ce qui devait être un banal scanner, dont on m'a annoncé le résultat sans ambages.
Glioblastome.
Comme ça.
Direct.
 La terre s'est ouverte sous mes pieds.
 Et sans me laisser aucun espoir : 12, 18 mois de survie maximum.
11 mois de désespoir absolu, chronique d'une mort annoncée, avec chaque jour sa  dose de plomb fondu qui brûlait tout sur son passage.
La lumière s'est éteinte petit à petit, pour lui. Pour moi aussi.

Cela est arrivé, je ne pouvais le croire, et plus de 8 ans après, cela reste toujours incroyable.



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Vivre le deuil de son conjoint / Re : parfois les vœux s'exausent ... hélas
« Dernier message par Nicole59 le 22 mai 2024 à 18:28:03 »
Que dire qigan, encore un deuil pour toi, pour les enfants c'est terrible. J'espère qu'ils ne seront pas seuls pour faire face à tout ce qui les attend.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Du mal à y croire
« Dernier message par Nicole59 le 22 mai 2024 à 18:21:04 »
Bonjour, je suis comme did, tout en sachant que les métastases étaient partout , qu'il souffrait lors de sa toilette, surtout les jambes, il allait guérir,  c'était sûr car je le souhaitais tellement fort qu'indeniablement il devait guérir.
Jusqu'au bout j'y croyais pourtant il me le disait, mais le prouvait  voulait m'ouvrir kes yeux  pour que je sois prête,  mais à 72 mois, je n'accepte toujours pas cette injustice.  Comme did j'espère ne pas vivre centenaire comme ma belle-mère qui en approche.
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Vivre le deuil de son conjoint / parfois les vœux s'exausent ... hélas
« Dernier message par qiguan le 22 mai 2024 à 18:11:26 »
parfois les vœux s'exausent hélas
le frère d'une connaissance était décédé à 53 ans il y a 3 ans : crise cardiaque
une entreprise et 3 enfants
son épouse vient, à 3 ans et 20 jours plus tard de décéder pareil crise cardiaque
laissant 1 enfant jeune adulte et 2 mineurs  ...
une grande famille confrontée à liquider une entreprise
vivre son deuil
accompagner les enfants
en attendant la majorité du dernier pour liquider successions et avoirs  ...
la justice qui automatiquement intervient semble faire de l'humain !

Mais les voeux de partir de l'épouse ont été exaucés par malheur, dirais je pour leurs enfants  ... dorénavant orphelins

 :'( 
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