Oui, je vois très bien ce que veux dire Qiguan  c'est un cheminement très lent et complexe, avec des heuts et des bas, mais les mois, puis les années qui passent apportent une èvolution, qu'il faut accepter et accueillir au jour le jour, non seulement pour nous, mais ègalement pour eux. C'est ce qu'ils auraient voulu, ce qu'ils veulent d'ailleurs, j'en suis convaincue. Ils ne peuvent vouloir que notre bien, notre bonheur si possible, ou même simplement, dans un premier temps, un mieux-être, puis un bien-être, différent de celui qu'ils nous apportaient, mais pourtant bien réél. Tous les progrès, tout le positif qui arrive, ou arrivera dans nos vies sont aussi un bel hommage à rendre à nos aimés, puisqu'ils n'ont jamais voulu que notre bien. C'est l'une des plus belles définitions de l'amour.

  Il faut parfois plus de temps pour pouvoir apprècier des petits moments sans qu'ils soient gâchés, ou troublés, par le manque de l'être aimé, parce-qu'on aurait tellement voulu qu'il les partage avec nous...accepter  de vivre ces instants sans la présence physique  de l'autre, demande plus ou moins de temps, ça se fait insensiblement. Et c'est vrai qu'avoir la conviction-ou même ne serait-ce que l'espoir, pour les personnes qui n'ont pas la même foi-que ceux qui ne sont plus de ce monde espèrent eux-même notre bien-être, puis notre bonheur aide beaucoup.

moi je suis passée au dessus avec chevillé en moi que c'est ce qu'il avait besoin (là où sa conscience est) et qu'il voulait plus que tout = que je sois épanouie, avec des joies, des plaisirs
tout cela bien sûr ne mène à ce que l'on nomme le bonheur
mais est la possibilité de se sentir épanouie dans plein de secteurs de vie (sauf, à mon niveau, étant toujours seule, sur le plan amoureux) et de collectionner des joies
ces joies je les lui dédie et envoie en guise d'étreintes, de baisers et câlins ...
Voilà mon témoignage
Stana si tu la lis en détail a un peu le même chemin. As tu lu ?

Merci Marie-Claude pour ta réponse.
Effectivement je sais que tout n'est pas à interpréter. Mais c'est vrai que je l'ai trouvé déstabilisant et je pense qu'avec ou sans deuil la vie est une recherche d'équilibre. Et que la route est sinueuse et cabossée.

L'extérioser ici fait déjà du bien et la plupart du temps quand je partage quelque chose sur le forum, c'est en pensant à ce que ça va apporter à la fois pour moi mais aussi pour celles et ceux qui lisent et reconnaîtront peut-être une partie de leur vécu.

Amitiés

Devons nous cherché la signification de nos rêves quand nos aimé.e.s viennent ; pour toi cette fois il ne paraît pas avoir été des plus calme et rassurant, je ne suis pas spécialiste , je ne saurai te donner une explication concrète, mais tu le partages , et cela est important pour toi , nous sommes là pour te lire  et je comprends ta déception
J'espère que tu en aura d'autre plus doux, plus rassurant
Que ta fin de journée soit aussi douce que possible
Amitiés

Cette nuit j'ai fait un rêve bizarre que je pense vraiment classer dans les rêves et non les songes.

Je ne me souviens plus de la situation exacte, mais mon épouse est juste là, où plutôt à nouveau là comme s'il ne s'était rien passé. Je suis confuse dans mon rêve, je ne comprends pas parce que je n'ai pas arrêté de dire que MF était décédée et en fait non, comme si ce n'était qu'un mauvais rêve. Je repense à ce corps dans la chambre funéraire, dans le cercueil et je me dis qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Je pense aussi à la vaisselle (quasiment jamais utilisée) que j'ai réellement déposée dans un débarras le jour même, et j'espère qu'elle ne m'en voudra pas pour ça ou pour les changements que j'ai pu faire.

Toujours dans le rêve je suis vraiment de plus en plus confuse et j'éprouve le besoin de la toucher pour être sûre. Je passe mes bras autour d'elle et je sens de la peau moite, très moite. Je me mets à pleurer parce que si je sens ça c'est que c'est vrai, et je lui demande alors si elle se rappelle de ce qu'il s'est passé quand elle est "revenue"...

Et là bien-sûr je me réveille. Et je me dis "Mais c'est QUOI ce rêve !". Je fais le travail pour intégrer sa mort et je n'ai pas besoin que mon subconscient se raccroche à une réalité "alternative". J'ai réfléchis à cette peau moite et je n'ai pas eu besoin d'aller très loin. C'est juste le jour de sa mort, quand on est rentré dans la chambre, elle avait cette respiration forcée et elle était en sueurs. J'avais essuyé son visage, son torse, ses bras et baissé le drap pour qu'elle est moins chaud.

En plus en me réveillant j'ai aussi eu une chanson dans la tête. Je ne me rappelle plus le nom du chanteur et le titre, et cette chanson en particulier n'est pas forcément étonnante parce que je l'entends régulièrement quand je mets l'autoradio et je l'ai entendu le jour même. Mais toute la journée ce n'est pas cette chanson que j'avais dans la tête. Dans la chanson qui m'est venu je ne retiens qu'un seul mot qui tourne un peu en boucle dans le refrain, c'est "pardonner".
Bon je ne sais pas trop quoi faire de tout ça, s'il y a quelque chose à faire, mais ça ne m'a pas laissé une bonne impression. Je ne sais pas comme si on tendait un bonbon à un enfant et hop au dernier moment on le retire.