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Spiritualité / Re : peut t il y avoir des signes????
« Dernier message par Stana le Hier à 10:40:41 »
  Oui, les plumes blanches  ;) on dit que c'est un des petits signes les plus fréquents envoyé par nos défunts. Je veux bien le croire: j'en ai eu beaucoup, surtout les premières années après le dècès de Pierre, mon avant-dernier compagnon. Elles "arrivaient" en des circonstances où elles n'avaient rien à faire là  :D c'était vraiment étrange parfois, et j'èprouvais ègalement un sentiment d'étrangeté...là non plus, je suis sûre de ne pas me tromper  :)
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Hier à 10:32:42 »
  Quand j'ai dû partir, et que j'attendais le bus pour rentrer chez moi, un ancien copain-qui avais ègalement connu Pierre, et avait déjà fait preuve d'une grande gentillesse après la mort de ce dernier-était là. Il m'a demandé si j'allais bien, et je lui ai confié ce qui venait de se passer. J'ai bien vu qu'il était sincèrement touché, d'autant plus qu'il savait, et pour cause, que mon deuil d'avant avait aussi été trés difficile. Lui aussi a trouvé les bons mots. En quelques phrases simples et pleines d'empathie ègalement, il m'a fait chaud au coeur. S'il y a une chose dont je suis certaine, c'est que rien n'arrive jamais tout-à-fait par hasard, et que chaque èvènement, grand ou petit (petit en apparence  :) ) a sa raison d'être. Cette petite rencontre a contribué à me faire du bien durant cette terrible journée. Lui non plus, je ne l'oublirai pas.

  Une fois seule chez moi, j'ai ressentis un vide immense. Cet appartement où nous avons été si heureux, Jean-Philippe et moi...sa présence physique, la moindre de nos petites habitudes, tout me manquait. J'avais la réaction instinctive de me lever sans arrêt et de marcher de long en large. C'était plus fort que moi, il fallait que je bouge. Pourtant, contrairement à ce qui est arrivé après le dècès de Pierre, je n'ai pas èprouvé le besoin de marcher toute la journée en ville, compulsivement, comme je l'avais fait alors durant des mois. Après la mort de Jean-Philippe, c'est chez moi que je ne pouvais pas m'empêcher de tourner en rond  ??? une preuve de plus que tous les deuils sont à la fois semblables et différents.

  Je m'asseyais sur mon canapé, je dècidais de ne plus bouger, et...je me retrouvais debout à marcher, sans même me rendre compte que je venais de me lever. Je me rasseyais, et ça recommençait, encore et encore. Pas moyen de me pauser. Ca a duré comme ça quelques semaines.

  Je reprendrai à la médiathèque la prochaine fois, et j'en profiterai pour poster sur d'autres topics  :-*
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Hier à 10:16:28 »
  Cette amie s'appelait Marie-France; je le dis tout de suite, parce-qu'elle aussi est décèdée depuis, et que j'aurai ègalement à en parler plus tard: elle était l'une des meilleures amies que j'ai jamais eue, et elle a largement sa place sur ce forum. C'est aussi un deuil important.

  Elle m'a acceuillie trés gentiment. On s'est assises sur son canapé, et on a beaucoup parlé. J'avais un sentiment de déjà-vu, et pour cause: c'est elle que j'avais été voire en premier juste après la mort de Pierre, et elle avait vraiment trouvé les bons mots, la bonne attitude, ce qui est plutôt rare. Jamais aucune maladresse, ni aucun excès, ni dans un sens, ni dans l'autre. Beaucoup d'empathie aussi. Durant de nombreuses épreuves de ma vie-deuils ou autre-elle a toujours été d'un grand soutien. Elle a sus me comprendre et me réconforter mieux qu'à peu près n'importe qui; ça m'a toujours fait un bien fou d'aller la voire, et je lui en serai toujours toujours reconnaissante  :-*

  Je suis restée tout l'après-midi chez elle. Sa compagnie m'a fait autant de bien que lors du deuil de Pierre. C'était exactement ce dont j'avais besoin. A un moment donné, l'un de ses voisins est venu nous rejoindre. Une vraie saloperie celui-là...mais je ne le savais pas encore  ::) j'en reparlerai un de ces jours. Je me souviens qu'il y avait ici un topic appelé "les petites phrases dont on se passerait bien". Je suppose qu'il y est toujours. Je devrai en faire usage à nouveau-beaucoup moins que durant les quelques années qui ont suivis le décès de Pierre cependant: comme j'ai déjà dit, l'expèrience aidant, j'ai évité soigneusement les pièges dans lesquels j'ètais tombée durant mon précédent deuil: me confier aux mauvaises personnes (la plupart du temps  :o ), que ce soit au quotidien ou par internet interposé notament.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Hier à 10:00:56 »
  Merci de me comprendre Qiguan  :-*

  Je reprends donc:

  Quand je suis rentrée chez moi, en sortant de chez ce faux ami-je ne comprends toujours pas, à ce jour, pourquoi il s'est comporté ainsi  :o -les ambulancières du SAMU avaient déjà emporté le corps de Jean-Philippe. La dernière vision que j'en avais eu, c'est quand il était entièrement recouvert de cette espèce de couverture dorée qu'on met sur les blessés...ou les morts. Ca m'a toujours frappée: je comprends bien qu'on ai dû choisir une couleur qui se remarque pour avertir les autres personnes, mais ils auraient pus choisir autre chose je trouve...cette teinte dorée, ça a une apparence si absurdement festive en ce genre de circonstances...

  Toujours en pilotage automatique-c'est vraiment le terme qui convient-j'ai fait mécaniquement tout ce qui devait, je le savais, être fait. Il y avait du sang partout...J'ai nettoyé rapidement mais méticuleusement le sol, et aussi les murs et la porte où je m'étais appuyée à un moment donné. Je savais que ça devait être fait tout de suite. J'avais raison: j'ai oublié une goutte de sang, une seule, et elle s'est tellement incrustée qu'un an après, juste avant que je déménage à nouveau, elle était toujours là, pas moyen de la faire partir. Elle doit toujours y être.

  J'ai tout de suite vidé les seaux et nettoyé l'èponge et la serpillère-il fallait qu'il ne reste vraiment rien du tout-et j'ai mis ma robe de chambre, ègalement couverte de sang, dans la machine à laver. Jy ai ajouté les draps du lit: je n'aurais pas supporté de dormir le soir même dans ces draps où Jean-Philippe avait encore dormis la nuit d'avant. S'il ètait mort à l'hôpital, comme Pierre, j'aurais peut-être voulu m'endormir avec son odeur-je l'aurais fait dans le lit de Pierre si j'avais pus-mais étant donné les circonstances, ç'aurait été pire. On ètait encore si bien, l'un contre l'autre, au réveil, quelques heures plus tôt  :'(

  Le médecin de mon compagnon, qui était venu peu après les ambulanciers, m'avait dit qu'il repasserait en début d'après-midi pour qu'on se parle un peu, mais, après avoir un peu attendu, je n'ai pas pus rester plus longtemps dans l'appartement. J'avais besoin d'une présence, là, tout de suite. Je le regrette encore à ce jour: ce médecin est un homme trés gentil, doté de beaucoup d'empathie, et son intention était adorable. Ca m'aurait fait le plus grand bien de parler avec lui. Enfin, ce qui est fait est fait...

  Je ne tenais pas en place, surtout dans cet appartement, je ne pouvais pas m'empêcher de marcher de long en large, il fallait absolument que je sois à l'extèrieur. Alors je suis sortie et j'ai pris le bus, pour aller chez ma meilleure amie d'alors, à qui j'avais déjà annoncé la nouvelle au téléphone. Je l'avais justement vue quelques jours plus tôt.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : pleurer
« Dernier message par poète endormie le 26 mars 2024 à 20:21:21 »
Bonsoir,
Nous passons tous par là, endeuillés que nous sommes. Les premiers mois en effet sont des torrents de larmes  mais avec le temps elles s'atténuent.
Aujourd'hui à 1 an de deuil cela m'arrive beaucoup moins souvent et moins longtemps. Au début cela me déclenchait des maux de tête, aujourd'hui je les laisse venir, elles ne restent pas très longtemps.
Courage, les jours passent et vous aussi vous allez arriver dans ces temps un peu plus "faciles" mais la tristesse et le manque restent, dans mon cas, toujours présents même si je me noie dans de nombreuses activités.
Mille courages
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : pleurer
« Dernier message par did le 26 mars 2024 à 19:59:09 »
bonsoir , pour ma part , je n'ai jamais autant pleurer en 4 mois de ma vie depuis le décès de ma compagne que en 56 ans de vie mais ça me fait endormement de bien  , c est une sorte de soupape qui libère  la pression dans mon cops et c est presque un besoin aujourd'hui .un tsunami de tristesse m'envahi a tout moment sur une pensée , un acte , une chanson et bien d autre chose encore et c est une sorte de délivrance aujourd'hui .chaque personne trouve quelque chose qui réconforte dans ces moment la .
prenez soins de vous.
denis
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : deja presque 1 mois
« Dernier message par qiguan le 26 mars 2024 à 16:16:45 »
perso mon chemin de deuil n'a jamais été en culpabilité mais semblable à celui ci
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/j'ai-perdu-mon-soleil/msg137811/#msg137811
et je l'ai noté en suivant
chacun sa manière de réagir, pas de règle.

prends soin de toi comme Nicole voudrait
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : deja presque 1 mois
« Dernier message par did le 26 mars 2024 à 15:11:57 »
Merci Malone ainsin que vous tous  , les anciens !! si l'on peut dire  , vos témoignoinages sont precieux pour nous les petit nouveaux qui sommes persuadés qu'il n'y a plus d'espoir et de raison de continuer et en quelques sorte , vous etes la preuve du contraire . le peut de bien que cela fait de vous lire est une lueur d'espoir dans cette tourmante de tristesse et de larme meme si l'on se dit que plus rien ne sera comme avant et comment recommencer a pouvoir revivre sans éprouver de  culbabilité  enver notre bien aimée  , au jour d'aujourd'hui je m'en veut parfois de sourire simplement et meme de regarder des choses comique ou autre . je pense que ce  n'est que justice a moi qui reste la sans avoir pu faire quoi que ce sois pour la sauver ou de n etre< pas partie avec elle  , je m'en veut souvent. j'espere un jour pouvoir aider de mon experience des personne aussi comme vous le faite car ça reste tres important dans nos moment de culbabilités et de solitude.
merci encore a vous et prenez soins de vous.
Denis
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Vivre le deuil de son conjoint / pleurer
« Dernier message par qiguan le 26 mars 2024 à 13:34:10 »
rappel

extrait de en guise de table des matières
"Pour atteindre "le lâcher-prise", les pleurs peuvent s’avérer être un passage nécessaire. "Tout ce que nous vivons laisse des traces en nous. Pour certains, elles sont encombrantes, pour d’autres pas du tout". Pleurer pour atteindre un certain lâcher-prise peut amener à rendre moins envahissante une certaine tristesse, à l’apprivoiser et à la ranger."
Citer
pleurer ?
http://forumdeuil.comemo.org/vivre-le-deuil-de-son-conjoint/deuil-d'un-amour-illegitime/msg113428/#msg113428
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et https://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Emotions/Articles-et-Dossiers/Pourquoi-les-larmes-font-du-bien cité 
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