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Oui Stana, et figure toi qu'il y a quelques jours, ce copain m'a "avoué" par téléphone qu'il ne regardait jamais les photos de sa famille (ses deux parents sont partis depuis des années à lui aussi) car ça lui "faisait quelque chose".
Première fois que je l'entends dire que la perte de ses parents, aujourd'hui encore, est difficile à vivre lorsqu'il y pense.
Quand il disait il y a des années que la vie continuait, c'était parce qu'il avait -et a toujours- la responsabilité de deux enfants à élever, plus que par bravade, je pense.
Mais malgré tout cela, j'ai décidé depuis bien longtemps de ne plus lui parler de ma profonde tristesse face à la perte de ma maman et de mon papa. Même s'il avait concédé, il y a des années déjà, qu'il pensait à ses propres parents (presque ?) tous les jours.
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parmi les faibles, les immatures, les faibles d'esprit, les pôv' chouchous à leur môman, les cas psys, et j'en passe.
Pire, bien sûr, si on est un homme. Car là on devient immédiatement un sous-homme, incapable de maîtriser un deuil somme toutes très "banal", nous rendant d'autant plus suspects et dorénavant si peu dignes de confiance car jugés par trop fragiles, car au-delà des normes admises (verser deux larmes, maximum trois, au moment où on nous annonce la perte de notre parent, est considéré comme très acceptable, mais surtout ne pas dépasser ces normes...), point de salut !
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Mariemo33 le Hier à 21:03:42 »
Bonsoir,

Merci à vous deux pour vos encouragements. Je me sens si vide, si seule. Et je viens de réaliser que lundi prochain c'est pentecôte et que je resterai aussi à la maison. Quatre jours sans voir personne, jusqu'à mercredi. Avant mon malheur, nous aurions été impatients d'être en week-end prolongé, simplement tous les deux.
Ce soir, toujours le poste de télévision qui me sert d'unique compagnon, j'ai l'impression d'avoir pris une quinzaine d'années en deux mois de temps. Une telle vie vaut-elle la peine d'être vécue,? j'évite d'habitude de me poser cette question mais maintenant, elle revient en boucle.
Pour lui, je vais essayer d'être forte mais le chagrin  extrême  m'en empêche.
Passez une soirée sereine, et prenez soin de vous.
Amicalement,
Marie
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Les gens ont peur de passer pour des "enfants" au sens puéril du terme s'ils se montrent trop attachés à leur(s) parent(s) en tant qu'adulte "accompli".
Et puis j'y reviens, en Europe de l'Ouest, les gens se moquent du deuil, pour eux il convient de "respecter la mémoire" des siens une fois par an, durant quelques minutes, debout devant une tombe. Puis même CINEMA l'année d'après à la Toussaint.
Si le sujet t'intéresse, et je crois qu'il le devrait, fais des recherches sur la commémoration des personnes décédées au sein des familles, selon différentes cultures. Y a pas photo : on est les plus dégueulasses dans notre mépris le plus total pour "ces choses-là".  La culture ouest-européenne a réussi à déshumaniser tellement de choses, que même celle-là n'échappe pas au phénomène. Dévier un tant soit peu de ce qu'attendent les autres vous place immédiatement parmi les f
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Bonsoir comment faire,

Tu vois par rapport à ton fil et aux commentaires que je lis sur le forum, je me rends compte à quel point, en effet, il y a une sorte de minimisation de la perte d'un parent.

Je compte à 3 remarques sur ma situation, du style : perdre un conjoint c'est tellement différent (sous-entendu, tellement pire) ou perdre un parent, c'est dans l'ordre des choses.

Je ne comprends pas ce type de remarque. Le deuil, la douleur, le vide seraient quantifiables ?
En quoi perdre une personne avec qui tu partages ta vie serait moins impactant au motif que c'est ta mère ou ton père ?
En quoi partager "l'intime" comme le disait quiguan serait plus fort que l'amour inconditionnel d'une mère.

Enfin bref, c'est assez étrange d'être mis de côté car on ne serait pas dans la même catégorie que les autres...
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : depuis le 23 avril 2014
« Dernier message par Stana le Hier à 17:10:19 »
  Je pense que rien n'arrive jamais tout-à-fait par hasard Qiguan, et que tous les évènements de notre existence terrestre, des plus anodins en apparence-mais en apparence seulement^^-aux plus marquants, en bien ou en mal, le meilleur, le pire, et tous les stades intermèdiaires sans exception, ont leur raison d'être, une raison bien prècise. On s'en rends compte après coup, même si c'est parfois très dur. Tout fait partie de notre chemin de vie, de notre parcours personnel. Ca fait partie de mes croyances à moi^^je vois ce que tu veux dire  :-*
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par Stana le Hier à 17:04:39 »
  Oui, il y a plusieurs explications possibles concernant la vie après la mort; certains scientifiques ont quelques explications rationnelles et qui n'excluent cependant pas la spiritualité.

  L'une de ces explications serait que, lorsque les humains ont acquis une conscience, de véritables pensées, à un moment ou à un autre de leur èvolution naturelle, ils ont pus penser, vraiment penser à la vie et à la mort, et comme cette dernière est injuste, et ils ont désiré, voulu plus que tout que cette vie qu'ils apprèçiaient ne s'arrête pas définitivement, totalement; ils avaient à présent conscience d'eux-mêmes, et ne souhaitaient pas que l'être qu'ils étaient n'existe plus; et ces scientifiques ajoutent que c'est la volonté nouvellement aquise des humains qui a réussis à pousser, au moment du dècès, le psychisme impalpable hors de leur cerveau, et donc de leur corps. L'être psychique, c'est-à-dire ce que nous sommes vraiment, notre Moi, par la force de sa volonté de survie, s'est ainsi propulsé dans une autre dimension, plus ou moins proche de la Terre (et ce mot "dimension" n'a rien de farfelu, les connaisseurs de la physique quantique le savent bien, des personnes athées ou agnostiques peuvent y croire) . Une dimension où l'être psychique (l'âme, ou quel que soit le nom qu'on lui donne) soit "sur la même longueur d'ondes,' au sens litteral du terme, c'est-à-dire sur la même fréquence, différente de celle de la Terre. Et puis, l'humain étant ce qu'il est, ce mécanisme de survie du cerveau, le plus sophistiqué des ordinateurs peut-on dire, est resté.

  Des personnes même non-croyantes peuvent adopter cette explication-certaines les font-puisqu'elle n'inclut pas nécessairement un Etre Suprême ou autre influence extèrieure. Des scientifiques ont bien étudié leur sujet, et commencent à démontrer que c'est parfaitement plausible. Même s'ils n'ont pas encore de preuves formelles à ce sujet, il y a des indices trés probables je dirais.

  Il doit bien y avoir une explication de ce genre, j'en suis absolument sûre, avec quelques élèments en plus ou en moins peut-être, que même les scientifiques en question n'ont pas encore  démèlés. Mais quelque chose de ce genre, oui, c'est très probable à mon avis; d'ailleurs tout ce que l'on interprètait autrefois comme surnaturel (éruptions volcaniques, orages, etc...)  est maintenant expliqué scientifiquement, et je pense que ça commence tout juste, selon nos connaissances actuelles, à propos de la vie après la mort, processus plus naturel en soit que surnaturel, dont nous n'avons pas encore toutes les clés, mais le champ des possibles est ouvert  :) l'âme/psychisme, tout un programme!

  Ca donne du courage.

  Je vais visiter ton lien Qiguan^^
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Hier .....mon anniversaire, ton absence a été encore plus déchirante .
Tous nos enfants étaient là , essayant de me faire rire , essayant de vivre normalement......mais plus rien n'est normale .
Aujourd'hui j'ai le même âge que toi et toi tu n'auras plus la chance de prendre un an de plus , alors que je rêvais que l'on devienne un petit couple tout ridé qui se donne encore la main à 80 ans !!!!
Le pire c'est que tu te doutes même pas du vide que tu laisses autour de toi......
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Du mal à y croire
« Dernier message par did le Hier à 16:51:50 »
vous avez malheureusement raison  , chose que j'ai compris bien après au sujet de la médecine et notamment contre ce crabe si destructeur  , elle est très loin voir trop loin de pouvoir guérir  , pour le debout , elle freine la maladie et si effectivement tout marche bien  , elle arrive a stabiliser le cancer  , je ne l'ai compris que bien trop tard  , mais je ne regrette pas car ses 3 ans  1/2   de combat contre ce crabe nous les avons passé a se persuader de la guérison et faire plein de projets pour l'après cancer   , cela nous a permis de vivre dans l'espoir  , mais il y a toujours une contre partie  , je suis tomber de beaucoup plus haut quand le traitement a décider de ne plus faire effet .c'est tellement injuste pour nous tous et toutes .
je culpabilise d avoir été aussi naïf  , j'aurais certainement passé des moments différemment avec mon amour .je ne me plain pas de nous avoir laisser presque 4 années encore ensemble a croire que tout pouvais être possible  loin de me douter que a 56 ans je me retrouverai seul en ayant perdu une moitié de moi  , une référence , une lumière dans le noir et bien plus encore .déjà presque 6 mois et je ne sais toujours pas comment gérer la chose  , ma tristesse , ma solitude  , n'y même avoir l'envie de me changer les idées .
prenez soin de vous tous .
Denis
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Stana le Hier à 16:41:30 »
  Dans les pires moments, on a besoin de toute son energie pour continuer à vivre,  à accomplir les gestes nécessaires, il ne reste plus d'energie pour rien d'autre, puisqu'elle elle déjà totalement mobilisée. Notre cerveau est ainsi fait je pense, il dirige notre energie dans ce qui est le plus vital pour nous sur le moment.  C'est un mécanisme de survie qui est fait pour s'enclancher naturellement en cas de besoin, parce-qu'il est tristement naturel de vivre des souffrances dans notre vie, y compris, hélas, des deuils, parfois les pires.

  J'espère que tout se passera le mieux possible lundi, et que même si c'est plus fatigant qu'avant, travailler t'aidera un peu. Je t'embrasse.
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