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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par qiguan le Hier à 16:43:41 »
Ayant été habituée par la fin de vie à ne plus l'avoir à table j'ai continué c'était pareil en quelque sorte
ma mère vivait sous mon toit dans son studio mais le premier mois elle venait près de moi systématiquement quand je mangeais puis peu à peu elle a espacé mais j'avais constamment notre chien à côté ...

je n'ai pas vécu "un choc" pour ce manque spécifique par contre sa présence invisible est souvent à cette place  ...
et quand elle mange avec moi ma fille s'est approprié cette place pour s'y réconforter  ...

chacun son cheminement
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Nicole59 le Hier à 15:42:37 »
Bonjour stana, je ne suis pas célibataire,  je suis toujours mariée, mais  mon amour n'est plus là physiquement,  et c'est toujours aussi insupportable pour moi, alors être à table sans lui, trop difficile,  j'ai même mal lorsque quelqu'un "ose" s'installer sur sa place.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Stana le Hier à 15:12:04 »
  Je dois dire que depuis un bon bout de temps, je ne mange plus à table non plus-sauf quand j'ai du monde bien sûr, ce qui arrive rarement-pourtant ça n'a plus rien à voire avec les couverts: une fois que j'ai perdu ce geste de vouloir mettre deux couverts, ça ne m'a plus posé de problèmes de manger à table. Mais petit à petit, j'ai finis par manger toujours  dans mon fauteuil,devant la télé, ma tasse ou mon assiette sur les genous   :-[maintenant que j'ai pris cette habitude-là, j'aurais du mal à faire autrement. Ce sont des manies de célibataire que j'ai reprise, bien que je me sente veuve et non célibataire. Quand on vit longtemps seul, on ne se préoccuppe parfois plus de ce genre de choses...
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Les beaux textes / Re : Au delà des soupirs
« Dernier message par malome le Hier à 15:06:50 »


  Quelqu'un là-haut
 Une vie de plus
Au  terminus. . .
Un  chagrin,
Qui réveillera le matin ,
En cherchant en vain,
Quelqu'un et sa main

C'est un silence ,
C'est une absence ,
Le manque d'une présence. . .
Personne n'en aura les mots,
Tomberont les sanglots,
C'est tout ce qui reste,
C'est tout ce qui blesse

Une vie de plus ,
Au terminus,
Ce n'est que cette peine,
Qui se ramène
Sur un triste je t'aime ,
Qui entre terre et ciel ,
Et bien la plus cruelle


Sundhauser Flavien
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : parti dans les bois
« Dernier message par malome le Hier à 14:53:44 »


Merci pscar  pour ton aide , je ne trouvais  pas , alors que j'en avais déjà déposer un

Amitiés
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Nicole59 le Hier à 14:52:38 »
Bonjour, vous parles de mettre 2 couverts pour les repas, pour moi il m'est impossible dd prendre un repas à table, sauf obligation (lorsque je ne suis pas seule).
Je vais dans un fauteuil devant la télé allumée mais que je ne regarde même pas.
Être à table, c'est être devant sa place vide.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Mariemo33 le Hier à 12:51:20 »
Bonjour Marie Claude, Qiguan et Stana,

C'est difficile de dire exactement ce qu'on ressent dans ces périodes de douleur qui vont jusqu'à nous embrumer la tête par manque de sommeil. Je crains de ne pas avoir les ressources mentales face à cet enfer, je me demande combien de temps cela va durer et si je tiendrai dans le temps.
Son absence que je sais définitive, je n'arrive pas à assumer, plus le temps passe et plus c'est insupportable. Demain je ne serai pas seule, j'essaie de me focaliser là-dessus. Et de m'occuper au maximum, ce matin, j'ai fait un inventaire des clés et ce qu'elles pouvaient bien ouvrir. Mon chéri avait beaucoup de matériels de bricolage, des anti-vols de moto, de vélos, des trucs qui se ferment à clé. J'ai trouvé certaines, d'autres resteront un mystère.  Je lui parle en lui demandant de m'aider, J'ai pleuré en trouvant dans une sacoche de vélo des notes qu'il avait prises en vacances, je garde religieusement le petit bout de papier.
Lundi, j'ai invité mon beau fils, ma belle fille et mes deux petites filles pour venir manger avec moi. Ils vont récupérer le vélo électrique de Daniel. ,En faisant ainsi je sais que c'est ce qu'il voudrait, je veux que ce vélo ne soit pas à l'abandon et qu'il revienne à son fils même si de voir partir cet objet va me faire un gros poids sur le cœur. Toujours cette dualité entre ce que je sais qu'il faut accomplir et la difficulté pour accepter cet accomplissement.
Même quand on sais que dans les années d'un deuil le cerveau lui aussi s'est revêtu de noir et de pensées sombres, je ne peux empêcher ma tête de ruminer, peut être les séances psy m'aideront ?
Cet après-midi, j'ai prévu de faire quelques courses en prévision du repas de lundi. et puis un peu de ménage en rentrant.
Bon courage à vous trois pour cette journée à la météo incertaine, soignez le souvenir de vos aimés avec sérénité.
Très amicalement,
Marie

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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Stana le Hier à 11:56:13 »
  Oui, tous les deuils ont beau être différents, tous se ressemblent sur le fond, il y a des émotions que nous avons tous  sans exception connues, même si chacun y réagit et les affronte à sa manière. L'intensité de la souffrance est indépendante du temps passé avec l'être aimé-même si je comprends bien que ce terrible deuil, après toute une vie d'amour partagé, ce doit être particulièrement dure à vivre-quand on a vraiment aimé. J'ai perdu Pierre, puis Jean-Philippe, chacun après environ un an de vie commune, et pourtant j'ai èprouvé toutes les terribles souffrances du deuil, du manque de l'autre, de cette sensation de vide immense que nous ne connaissons tous que trop bien. Pour ce qui est de refaire ma vie un jour, je n'exclut pas cette possibilité, parce-que je sais d'expèrienceque tout est possible, tôt ou tard, même si on n'y croit absolument pas, ce qui est normal, quand on vit un deuil de ce genre; mais à vrai dire, je n'en ai pas envie  du tout dans l'immédiat; si ça doit cependant arriver, c'est que la vie ou le destin en auront décidé ainsi. Là, tout de suite, je n'aspire qu'à vivre tranquille chez moi, avec mes habitudes qui èquilibrent mon existence, et faire ce que j'apprècie-des petites choses, mais qui me font du bien.

  Qiquan a raison: ça prends des mois pour se sentir moins mal, et des années pour continuer un cheminement plus apaisé-bien que ça dépende des jours.

  Merci de prendre de mes nouvelles  :-* mon papa a eu un petit malaise m'a-t-on dit, mais on prèfère le garder en observation pour le moment-ça me rassure quelque part: on vas bien prendre soin de lui. Comme je suis d'une nature inquiète, j'y pense, mais enfin, c'est encourageant tout ça. Pour le reste...oui, je me sens à peu près en sécurité, il n'y a plus eu d'incidents jusqu'à présent, mais je reste vigilante. Une fois chez moi, bien enfermée à double-tour, je sais qu'il ne peux rien m'arriver, et quand je suis dans le parc en bas de chez moi, je sais que des connaissances à moi pourraient probablement me soutenir en cas de besoin, alors je fais tout pour positiver.

  J'espère que ce week-end ne sera pas trop dur à affronter, si je le pouvais, je t'enverrais tout le courage possible  :-* le coeur y est.

 
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