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Vivre le deuil de son conjoint / Re : parti dans les bois
« Dernier message par Mariemo33 le Aujourd'hui à 18:51:31 »
Bonsoir Marie-Claude,

Je profite d'un instant de moins pire pour t'écrire, aujourd'hui cela fait deux mois que mon amour est parti.
J'ai travaillé toute la journée au jardin pour ne pas penser, je vais me coucher tôt parce que je travaille demain matin.
J'espère que tu as profité pleinement de cette réunion avec tes amis,  As-tu eu de la compagnie aujourd'hui ?
Pour ma part, le manque de mon homme se fait de nouveau sentir plus  intensément dès que je ne suis plus dans l'action, et le 9 de chaque mois désormais est un jour gris, même en plein soleil.
Je te souhaite une soirée sereine et emplie de douceur,
Affectueusement,
Marie
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Mariemo33 le Aujourd'hui à 14:17:52 »
Bonjour Qiguan et Pat,

Merci pour vos messages. C'est vrai qu'on est petit à petit habité par l'autre, à force de souffrir de son absence, c'est peut-être le moyen que son esprit trouve pour nous soulager.
Ce matin, je me suis fait violence pour aller chercher de l'essence, sortir la tondeuse ... qui n'a pas voulu démarrer. Au bout d'une demi-heure je me suis résolue à aller voir les voisins en face de chez moi en me disant que si je me faisais éconduire, je l'excuserai platement. Au lieu de çà, la voisine a interrompu ce qu'elle faisait avec sa fille, elle est venue essayer avec moi de démarrer la tondeuse. N'y arrivant pas, elle est allée plus loin dans la rue chercher un autre voisin qui a réussi à faire partir l'engin. Je me suis répandue en remerciements pas loin de craquer parce que j'étais émue de leur gentillesse. Ils m'ont dit de ne pas hésiter à faire appel à eux.
J'ai réussi à tondre mes 1000 mètres de terrain avec des plantes partout en 1 heure, cette énergie, je sais que je la dois à mon Daniel qui m'en a donné la force.
Cet après-midi, je charge ma remorque pour un voyage à la déchetterie dès que possible, çà m'empêchera de ruminer. De plus, quand je travaille, je parle mentalement avec lui, çà n'évite pas le manque ni le chagrin mais les crises de larmes se font moins violentes.
Tu as raison, Qiguan, ce matin il était présent en moi et à mes côtés.
J'aimerais tant qu'il vienne dans mes rêves, mais le peu que je dors, ce sont des épisodes totalement silencieux.
A toi, Pat, je dirais que si ta sœur t'accompagne pour promener ton chien, c'est bien la preuve qu'elle veut te soutenir, elle se rend compte que tu es malheureux même si ses tentatives pour t'aider sont quelquefois maladroites.  Préserves tes liens familiaux, ce sont de vraies valeurs;
Mes amis, je vous souhaite un après-midi ensoleillé, pouvoir sortir est aidant quand on vit la détresse au quotidien.
Pensées très amicales.
Marie

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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par Mariemo33 le Aujourd'hui à 13:50:47 »
Bonjour Nicole,

Pour l'anniversaire de ton aimé, je souhaite qu'il vienne cette nuit dans tes rêves.
Aujourd'hui, cela fait deux mois que le mien est parti, à 70 ans, il en paraissait dix de moins.
Aucune commémoration n'est joyeuse, mais il faut marquer les dates de notre amour de notre attention pour ne rien oublier.
Courage à toi,
Mariemo
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par qiguan le Aujourd'hui à 13:31:14 »
un filtre particulier sur cette journée
Ce qui compte c'est effectivement l'amour et même s'il n'y a plus de corps de Philippe tout ce qu'il était tu l'honores et le chéri
je t'embrasse
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par qiguan le Aujourd'hui à 13:28:56 »
grossière erreur Fox que tu as lue
Roland Barthes est mort "accidentellement " !
Fauché par la camionnette d'une entreprise de blanchissage rue des Écoles à Paris alors qu'il se rend au Collège de France, le 25 février 1980, Barthes meurt des suites de cet accident le 26 mars suivant à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Oui c'est dans l'ordre des choses, oui c'est différent de la perte d'un conjoint d'un enfant
aussi douloureux que ce soit
c'est le vécu du deuil ensuite qui modèle cette douleur "chronique"

Douce journée
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Je ne vis pas je survis
« Dernier message par Nicole59 le Aujourd'hui à 12:15:30 »
Merci pat,  oui il a fait mon bonheur durant toutes ces années ensemble, c'est lui qui m'a appris à être aimée,  notre amour est très fort.
Oui  il a aussi sa bougie .
J'ai la chance de le connaître et de connaître son amour.
Cette journée n'est pas faite de joie.
Merci à toi de souhaiter le jour de sa naissance.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Fox le Aujourd'hui à 12:08:50 »
Bonjour qiguan

Merci pour ta référence à Roland Barthe, je vais essayer de me procurer ses billets quotidiens, mais j'ai lu qu'il s'était laissé mourir 3 ans après la disparition de sa Mère. Ce n'est pas encourageant, et je me rends compte que ce n'est pas forcément le chemin que je souhaite suivre. En tous cas, pas au moment où je t'écris. Mais certains jours, en effet, j'y pense un peu plus. Je regarde les statistiques des morts subites : 40 000 / an et je me dis, pourquoi ne pourrais-je pas y être ? Laissant le choix à mon destin.

Dans un autre fil, tu as évoqué la différence entre perdre un parent et perdre son conjoint. Tu parlais de cette proximité intime qui est une dimension supplémentaire et très différente de la filiation.

Je n'en avais pas conscience et tu as raison. Il est impossible de gradué la souffrance d'une perte où la dimension d'une relation, mais quand je lis les témoignages de personnes qui ont vécu ensemble 40, 50, 60 ans, qui ont partagé leur bonheur, leur tristesse, leur quotidien, leurs enfants, leur vieillesse, j'imagine le vide que cela représente et qui est peut-être un peu différent du mien, en tant qu'enfant proche-aidant.

Je me raccroche à cela en me disant que cette perte respecte, au moins, l'ordre des choses et que ma Maman n'aura pas eu à subit la porte de son époux (divorcée et papa vit sa vie de son côté), ni la perte d'un enfant, qui j'imagine est une douleur incommensurable à n'importe quelle âge et qui malheureusement devient plus fréquente au fil du vieillissement.

Les voisines de Maman ont vécu cela. Une voisine de 84 ans qui avait déjà perdu 2 de ses enfants. Une voisine de 87 ans qui avait perdu son fils. Je me rassure comme je peux car personne n'est à l'abri de rien et que là où elle est désormais, elle ne peut plus être touchée par la douleur, la perte, la tristesse.

je vous souhaite une belle journée que j'espère la plus douce possible.
Pat
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