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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Mariemo33 le Hier à 18:52:15 »
Tu vois, je n'ai même pas réussi à sortir hier soir, la pluie menaçait. Alors pour ne pas tourner en boucle avec mes idées noires, j'ai fait du nettoyage dans ma cuisine, c'est déjà çà.
Ce soir, je suis frigorifiée, alors qu'il fait plus de vingt degrés. Où est le temps où je me promenais en short dans le jardin dès qu'il faisait plus de 18 ? J'avais de l'énergie à revendre et ne tenais pas en place. Je ne me reconnais plus, je ne suis plus que la moitié de moi-même.
Demain, fichu samedi, je vais aller marcher afin de ne pas être à la maison à 17h15, l'heure fatidique. Cela fera exactement onze semaines qu'il est tombé dans le jardin. Tant de jours sans lui, comment est-ce possible ?
Pensées affectueuses, prends soin de toi4
Marie
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Mariemo33 le Hier à 18:35:00 »
Bonsoir Stana,

Je suis rentrée du boulot tard, j'étais censée finir à 12h00 mais j'ai terminé un truc, j'ai mangé sur place et suis allée faire des courses. J'étais chez moi à quatre heures. Un super collègue m'a appelé, il s'est proposé pour faire le plombier, l'électricien et essayer de redémarrer la moto de Dan, que je voudrais voir partir ailleurs qu'à la casse.
Cà m'a remonté un peu le moral, et j'en avais bien besoin parce que j'ai reçu un courrier d'EDF qui a tout compris de travers, il va falloir que je les rappelle bien que toutes les démarches avaient été faites avec eux. Je me fais l'impression d'être un pompier qui éteint d'un côté quand çà repart de l'autre, c'est usant.
Je ne sais pas si je suis la seule à avoir autant de soucis avec les démarches, mais c'est inhumain quand on est dans un état de deuil récent. J'ai demandé à mon amour de m'aider sinon je n'arriverai pas à m'en sortir, peut-être m'entendra t-il.
Ce soir, j'ai ouvert en grand les fenêtres, quand je suis arrivée il faisait plus chaud dehors qu'à l'intérieur. Les oiseaux chantent mais je suis si triste, il manque sa présence pour que ce week-end soit normal. Demain, cela fera onze semaines. Une éternité pour nous qui ne nous quittions jamais.
En parlant avec les gens au travail, j'ai découvert que beaucoup d'entre eux fonctionnent comme nous le faisions, pas trop de vie sociale, une vie de couple ou de famille très riche et occupée; Ce qui m''arrive doit leur donner à réfléchir, il ne faut pas négliger l'amitié, c'est un pilier solide dans la vie de chacun.
Je te souhaite une soirée calme et paisible, et une nuit reposante,
Bises affectueuses.
Marie
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Pourquoi ?
« Dernier message par Stana le Hier à 17:26:36 »
  Les promenades en forêt peuvent avoir quelque chose de très apaisant. Même quand on vas mal et qu'on ne peux pas parler de bien-être ou même de mieux-être, la verdure autour de sois, l'air pur, les odeurs des bois, etc...agissent souvent sur les nerfs, je l'ai souvent remarqué, même si c'est imperceptible, c'est une petite bouffée d'oxigène à tout egars. Le vert est d'ailleurs une couleur apaisante, c'est prouvé. Etre seul dans la nature permet de se ressourcer, ne serait-ce qu'un minimum dans un premier temps. Et la marche à pieds a ègalement un côté bénéfique, l'exercice physique en général d'ailleurs.
  Douces pensées à toi  :-*
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : être séparés dans cette vie-ci
« Dernier message par Stana le Hier à 16:34:31 »
  Merci de prendre de mes nouvelles Mariemo  :) :-* hé bien, mon papa ètait toujours à l'hôpital, la dernière fois où j'ai réussi à appeler, mais on s'occuppe bien de lui, il se repose, ça me rassure  :-* je ne sais pas encore quand il pourra revenir me voire, et si vraiement il ne peux plus, c'est moi qui m'arrangerai pour passer le voire dans sa petite ville. Ca me fera une sortie.

  Ces derniers jours, il m'arrivait encore de ne pas avoir le moral, du tout, c'était variable. Cela dit, hier soir ça a commencé à aller mieux, et à mon retour de la BMI, j'ai un peu discuté avec des personnes sympathiques, ça m'a vraiment fait du bien. Ma soirée a été plus paisible. J'ai dû prendre un somnifère pour dormir, mais j'en avais trop besoin. Aujourd'hui, ça vas beaucoup mieux-pourvu que ça dure. J'ai pris soin de moi ce matin, ce qui ne me disais plus rien ces derniers temps. Et ce petit nouveau départ, à partir du mois prochain, me fera encore plus de bien je pense. En attendant, j'essaie de continuer sur la bonne voie. Au jour le jour, comme toujours.

  J'espère juste que mardi-jour où mon père venait tous les 15 jours jusqu'à présent-cette fausse amie ne vas pas venir me relancer "juste au cas où"  ::) :o vigilance...ça ne servirait à rien d'y penser de toute façon. J'agirai d'instinct ce jour-là, souvent ça me réussit, j'ai même ma petite idée...pour le moment, je ne veux pas compromettre mon moral qui commence à remonter timidement  :-X ce soir, je ressortirai toutes les photos et petits souvenirs (petits signes aussi^^) que je garde de Jean-Philippe, je sais d'expèrience que ça me fera du bien. Comme quoi, quand les deuils sont apaisés la plupart du temps, ces petites évocations et "rituels de deuil" qui nous restent peuvent apporter beaucoup de douceur.

  La prochaine fois, je posterai quelques outils qui m'ont fait du bien durant ce dernier deuil, et qui m'en font toujours. Si ça peux aider d'autres personnes  :-*
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Du mal à y croire
« Dernier message par Stana le Hier à 16:14:05 »
  Je dois dire que moi aussi, durant les 6 premiers mois qui ont suivis la mort de Pierre, le premier compagnon que j'ai perdu, j'avais très peur de l'oublier un jour (même si je sentais, au fond de moi, que ça n'arriverait pas, j'avais cette crainte malgrès tout, je me disais: "Et si je me trompais?"). Et dès que je ressentais un petit mieux-être, ou lorsqu'il m'arrivait de rire, comme toi, cette crainte ressurgissait. J'avais peur aussi que si cette immense tristesse s'estompait, ça voudrait dire que je ne l'aimerais plus, ou moins en tout cas. Pour moi, cette tristesse, c'était lui d'une certaine façon, et j'avais peur de le "laisser partir", parce-que j'avais la fausse impression que ça voudrait dire que je ne l'aimerais plus, ou plus autant.

  Et puis j'ai compris que quoi qu'il arrive, il aurait toujours une place dans mon coeur, une place à part, une place privilègiée. Je l'ai ressentis au plus profond de moi. Alors, je n'ai plus eu peur de laisser agir le processus de deuil, le moment venu, j'ai laissé la douleur s'adoucir graduellement-très lentement, mais c'est comme ça que ça devait être. Il n'a jamais quitté mon coeur, ni mes pensées, je me souviens de lui avec la même netteté 9 ans après, et mon coeur est plein d'amour et de tendresse quand je pense consciemment à lui-je dis bien consciemment, parce-que souvent, je n'ai même pas besoin d'èvoquer des souvenirs; il est toujours là, en arrière-plan.

  Et il en a été de même lorsque j'ai perdu Jean-Philippe, le compagnon que j'ai eu après lui. Cette fois, je comprenais mieux le processus du deuil, et surtout je savais, par expèrience, que jamais je n'oublierais cet autre grand amour (lequel ne m'avait absolument pas fait oublier Pierre d'ailleurs). Malgrès l'horrible èpreuve de ce nouveau deuil, j'ai accepté, le moment venu, les petits rayons de soleil qui èmergeaient de temps en temps, puis plus souvent, et de sentir la douleur s'attènuer peu à peu, à nouveau...et j'avais raison, là encore: je n'ai pas plus oublié Jean-Philippe que Pierre. Chaque amour est différent et unique, personne ne remplace personne, ce n'est pas dans ces termes quoi qu'en disent trop de gens  ::) même quand on aime quelqu'un d'autre, l'amour que nous avons perdu est toujours là, dans notre coeur, c'est un amour différent mais bien réél. Comment oublier un grand amour?...L'acceptation ne signifie pas l'oubli-pour ça aussi, beaucoup de gens ont une fausse impression.

  Et même sans parler de refaire sa vie-certains le peuvent, d'autres non, et si ça doit arriver, ça prend du temps-sentir de petites eclaircies dans la souffrance du deuil ne veut pas dire ne plus aimer celui, ou celle, qui est parti(e)  :-* ça fait partie du processus. Je suis sûre que toi non plus, tu n'oublieras pas, ce qui ne signifie pas non plus devoir souffrir toujours. Tu as le droit d'acceuillir toutes les èmotions, y compris les instants de répit. Tu ne la trahis pas, c'est ce qu'elle aurait voulu.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Du mal à y croire
« Dernier message par did le Hier à 14:46:57 »
Merci qiguan et les autres  , j'attend ces atténuation avec impatience  , mais elle est encore si présente dans mon cœur et mon esprit que comment la tristesse le manque et la douleur pourraient s'atténuer ?? tellement peur de penser a autre chose  , de  l'oublier ne serait-ce qu'un petit moment .Comment pourrait t'on oublier de respirer ?? Parfois je me surprend a rire de quelque chose  , (une blague ou autre et de suite j'en ai presque honte !! )comment je pourrais avoir un semblant de bonne humeur avec ce qu'est devenue ma vie aujourd'hui , seul et sans ma moitié ?? les anciens disent qu'il faut du temps et tous sont unanime  , c est qu'ils ont surement raison et savent de quoi ils parlent , mais je suis tellement loin d'être dans l'acceptation de ce qu'est devenue ma vie que j'ai du mal a me faire a l idée que ça aille mieux un jour .quand on vous as couper les deux jambe , comment pensez vous pour recourir un jour ? mais je garde quand même espoir même si je sais que plus rien ne sera comme avant .
Merci a tous pour vos témoignages et votre sympathie .
Amitiés a vous tous .
Denis
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  J'en avais entendu parler, du syndrôme du coeur brisé  :( le coeur brisé dans tous les sens du terme-sens figuré puis sens propre  :( je suppose que c'est assez rare, mais je sais que ça existe, j'ai entendu parler de plusieurs exemples. Bien sûr, la plupart du temps, nous avons la sensation, y compris physique, que notre coeur se brise littérralement, c'est une impression atroce dans la poitrine; je la connais, cette sensation de douleur physique au niveau du coeur, et pourtant nous survivons malgrès tout. Puisque ce n'est pas le cas de tout le monde, on peux supposer que l'expression "avoir le coeur brisé" vient de là. Ceux-heureusement nombreux-qui traversent cette èpreuve en ayant le coeur brisé spirituellement sont des survivants, avec tout ce que ça implique de positif-au bout d'un certain temps, ou plutôt d'un temps certain...-mais aussi de douloureux. Il nous reste comme une cicatrice psychique au niveau du coeur. Une cicatrice encore sensible, c'est pourquoi tout ce qui peux nous donner, justement, du "baume au coeur" (encore une expression qui n'est pas anodine) est bienvenu.

  Avoir littéralement le coeur brisé...c'est terrible que ça existe, mais ça ne m'étonne pas.
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Du mal à y croire
« Dernier message par Stana le Hier à 13:33:03 »
  Oui, des petits actes et choses qui nous rappellent nos aimés, c'est important, je comprends très bien. Et tout ce qui a rapport avec les fleurs, c'est ce qui me touche le plus aussi, non seulement je les adore mais c'est vivant, émouvant...mes aimés aimaient beaucoup la nature à tout egars aussi, et cette dernière me fait toujours penser à eux, avec le côté apaisant qui vas avec.

  Accomplir des gestes, plus ou moins symboliques-ou du moins qui le sont depuis leur disparition,-des actes du quotidien, que nous aimions faire avec eux, ou encore réaliser de petits projets que nous avions prévu avec eux donne un sentiment de continuité, même sans eux physiquement à nos côtés. Dans un premier temps, ces gestes sont douloureux, parce-qu'ils nous rappellent que nous ne les ferons plus jamais avec l'autre, mais peux, en même temps, apporter un petit réconfort-minuscule d'abord, puis plus important. C'est quand on entre dans une certaine acceptation que ces gestes et actes deviennent un véritable réconfort. Un jour, nous sommes reconnaissants de les avoir maintenus, et ils sont mieux vécus. Comme tout le reste, ça prends du temps évidemment.

  J'espère que tu as pus dormir et que cette journée, puis ce week-end ne seront pas trop durs. Je t'embrasse-vous tous d'ailleurs  :-*
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Du mal à y croire
« Dernier message par qiguan le Hier à 12:54:12 »
Denis les petites atténuations seront dans quelques mois
Confiance dans ce processus inconnu
Et oui ce deuil pour moi a été bien différent de tous les autres gros deuils
Mort brutale amie de tous les jours
Père jeune j'avais 21 ans et maman d'une petite fille je démarrais ma vie de couple
Puis d'autres deuils proches
Puis autre perte similaire amie de tous les jours accident ...
C'est très différent de la mort de l'aimé.e
Prends soin de toi
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Vivre le deuil de son conjoint / Re : Du mal à y croire
« Dernier message par did le Hier à 11:20:35 »
nous avons le même ressenti Virginie  , ce n'est pas une vie mais juste une survie a attendant de rejoindre nos moitiés  , plus rien n'a de gout pour moi  , plus d'envie d'avancer seul et elle est toujours ma référence dans tout ce que je fais  , je pense ou je programme pour plus tard en me disant qu'est-ce qu'elle en aurait penser , dit ou fait a ma place , nous prenions presque toujours nos décisions a deux et aujourd'hui vivre quelque chose de nouveau sans elle ne m intéresse pas .quand je vois la chance des couples autour de moi de se donner la main tout simplement , les regards complice  , les petits sourire , toute ces choses qui ont une extrême importance que l'on se rend compte une fois que nous ne les avons plus .je donnerai tout ce que j'ai pour re vivre ces moments la .chaque jour est une punition a vivre a mes yeux  , un bain de tristesse. Quand cela s'arrêtera t'il ??
prenez soin de vous
Amitiés
Denis
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